OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2022 > Réseaux sociaux et Médias, l’urgence d’un encadrement au Sénégal

Réseaux sociaux et Médias, l’urgence d’un encadrement au Sénégal

dimanche 1er mai 2022

Point de vue

Contrairement au Sénégal où la boîte à pandores a été ouverte avec la prolifération des sites et chaînes de télés sans contrôle, la Chine a l’appareil de censure le plus perfectionné au monde. Les médias tant étatiques que privés sont placés sous la surveillance des autorités, et ceux qui ne suivent pas les directives sont suspendus ou autrement pénalisés, d’après des articles de presse. Depuis 2017, aucun site Web ni réseau social ne peut fournir un service d’informations sur Internet sans l’autorisation de l’Administration du Cyberespace de Chine. L’accès aux moteurs de recherche, aux sites Web et aux plateformes de réseaux sociaux est bloqué aux internautes par la « Grande Muraille pare-feu » de Chine.

En mars 2018, le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’Information a annoncé de nouveaux règlements interdisant les RPE non autorisés, sur lesquels comptent les internautes pour contourner le pare-feu. Les autorités surveillent les réseaux sociaux internes à l’aide de programmes de surveillance et de professionnels spécialement formés à cette tâche. Les plateformes de réseaux sociaux étrangères telles que Twitter, Facebook et YouTube sont interdites ; elles sont accessibles via des RPE, mais les opérations de censure ont été étendues jusqu’à inclure des visites de porte-à-porte pour ordonner aux gens d’effacer leurs tweets, d’après le Washington Post.

Les journalistes internationaux travaillant en Chine doivent composer avec une surveillance tant numérique qu’humaine et s’attendre à des retards dans l’octroi des visas sinon à des refus. L’administration d’Etat de la radio, des films et de la télévision (SARFT) est l’organe qui supervise l’industrie télévisuelle à travers toute la Chine et exerce un contrôle direct sur la station centrale : China Central Television (CCTV).

Pourtant en 2015, lors de la remise du rapport de la CNRA, son président de l’époque Babacar Touré tirait sur la sonnette d’alarme. Sans codes culturels et sans projet de transmission, la société serait moins qu’une jungle. Oui, parce que la puissance de la télévision numérique rend urgente la prise des mesures, tant dans les espaces privés familiaux que dans l’espace public. La télévision est devenue mieux un troisième éducateur au sein de la famille. Une transformation anthropologique de fait qui ne saurait souffrir d’une passivité coupable. Sans prophétiser le chagrin, il est juste de poser le constat des pratiques médiatiques mortifères. La télévision est au premier rang des artificiers qui tirent des charges violentes et inconsidérées, contre les communautés culturelles et les identités.

Même si les réalisateurs sont de bonne foi dans leur scénarios en partant du principe que le cinéma est là pour montrer la vie de la société sénégalaise et non donner des leçons, toutefois dans cette définition du pourquoi faire du cinéma, l’arborescence culturel du Sénégal ne s’y adopte pas. l’Homo senegalensis a tendance à recycler ce qui se fait en cachette à grande échelle pour l’exposer sur le petit écran. Pour rappel, un reportage filmé de SeneNews sur la prostitution déguisée sur les réseaux sociaux via les salons de massage dont certains sont très professionnels et thérapeutiques à tout de point de vue avec des licences accordées par les autorités compétentes de ce pays, avait révélé des vertes et pas mûres. Hélas ce qui a été trouvé était au dessus des attentes, les cas de ces derniers étaient juste un minuscule petit arbuste qui cachait la forêt. Sur ce même site, un portrait sur une fille du milieu de la prostitution intitulé « …sexe tarifé.. » avait permis d’avoir l’idée de l’état chronique de la débauche au Sénégal.

Il est important de souligner que le média est devenu le médiateur de l’information et de la culture, ce qui rendrait le parent vu tout autre éducateur naturel obsolète, incompétent et donc perçu comme inutile. C’est ce contournement dommageable qui doit être arrêté. Il faut remettre le parent, l’educateur au centre de la médiation. Lui rendre compétence et autorité. Un modèle inclusif pouvait faire l’affaire pour la régulation des productions cinématographiques diffusées sur nos chaînes télévisées.

Avec un comité de censure qui aurait une réglementation bien établie avec toute les composantes de la société sénégalaise surtout les religieux aussi bien chrétienne que musulmane. Ainsi, toute production ne respectant pas les règles en adéquation avec les critères définis ne serait pas diffusé sur nos chaînes nationaux. Une institution indépendante plus forte que le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel ( CNRA) avec des textes qui feraient une part belle aux valeurs comme le patriotisme, la promotion de nos valeurs socioculturelles, ainsi que la religion.

Au delà de la régulation et de la censure, de nombreux travailleurs sociaux croient que l’État doit aller dans le sens de formuler un modèle familial en fonction du contexte de globalisation et de démocratisation de l’information et de la communication. Si on sait quel type de société nous voulons, on peut trouver le modèle de famille pour y arriver. En effet, la famille est une société en miniature. Il faut donc commencer par définir une Loi d’Orientation familiale.

Au cas échéant, les séries et contenus audiovisuels seraient de puissants moyens d’éducation qui à travers leurs messages, érigeront en héros les modèles prédéfinis. Aussi la responsabilité des parents ne doit pas être occulté car les autres (médias, État, société, …) sont juste des compléments de l’éducation de base qui doit se faire à la maison. L’éducation des enfants les incombent et ils ne doivent en aucun cas faillir. Si les parents inculquent les bonnes valeurs, une société pervertie ne pourra rien contre les enfants. Aussi les valeurs varient selon l’époque, maintenant aucun enfant n’est innocent donc il faudrait le leur reconnaître pour penser leur montrer les valeurs.

Cheikh I. Diallo

(Source : SeneNews, 1er mai 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4506/5028 Régulation des télécoms
  • 358/5028 Télécentres/Cybercentres
  • 3301/5028 Economie numérique
  • 1742/5028 Politique nationale
  • 5027/5028 Fintech
  • 565/5028 Noms de domaine
  • 1719/5028 Produits et services
  • 1460/5028 Faits divers/Contentieux
  • 768/5028 Nouveau site web
  • 5028/5028 Infrastructures
  • 1689/5028 TIC pour l’éducation
  • 186/5028 Recherche
  • 247/5028 Projet
  • 3180/5028 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1775/5028 Sonatel/Orange
  • 1602/5028 Licences de télécommunications
  • 266/5028 Sudatel/Expresso
  • 947/5028 Régulation des médias
  • 1230/5028 Applications
  • 1039/5028 Mouvements sociaux
  • 1566/5028 Données personnelles
  • 142/5028 Big Data/Données ouvertes
  • 601/5028 Mouvement consumériste
  • 368/5028 Médias
  • 653/5028 Appels internationaux entrants
  • 1745/5028 Formation
  • 93/5028 Logiciel libre
  • 1903/5028 Politiques africaines
  • 988/5028 Fiscalité
  • 169/5028 Art et culture
  • 587/5028 Genre
  • 1598/5028 Point de vue
  • 1032/5028 Commerce électronique
  • 1518/5028 Manifestation
  • 314/5028 Presse en ligne
  • 128/5028 Piratage
  • 212/5028 Téléservices
  • 875/5028 Biométrie/Identité numérique
  • 311/5028 Environnement/Santé
  • 323/5028 Législation/Réglementation
  • 343/5028 Gouvernance
  • 1770/5028 Portrait/Entretien
  • 149/5028 Radio
  • 707/5028 TIC pour la santé
  • 269/5028 Propriété intellectuelle
  • 67/5028 Langues/Localisation
  • 1080/5028 Médias/Réseaux sociaux
  • 2124/5028 Téléphonie
  • 194/5028 Désengagement de l’Etat
  • 1021/5028 Internet
  • 115/5028 Collectivités locales
  • 439/5028 Dédouanement électronique
  • 1086/5028 Usages et comportements
  • 1043/5028 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 569/5028 Audiovisuel
  • 2986/5028 Transformation digitale
  • 388/5028 Affaire Global Voice
  • 154/5028 Géomatique/Géolocalisation
  • 379/5028 Service universel
  • 665/5028 Sentel/Tigo
  • 180/5028 Vie politique
  • 1564/5028 Distinction/Nomination
  • 34/5028 Handicapés
  • 693/5028 Enseignement à distance
  • 690/5028 Contenus numériques
  • 592/5028 Gestion de l’ARTP
  • 184/5028 Radios communautaires
  • 1861/5028 Qualité de service
  • 432/5028 Privatisation/Libéralisation
  • 137/5028 SMSI
  • 461/5028 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2663/5028 Innovation/Entreprenariat
  • 1339/5028 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5028 Internet des objets
  • 175/5028 Free Sénégal
  • 412/5028 Intelligence artificielle
  • 197/5028 Editorial
  • 24/5028 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous