Réseau panafricain de services en ligne : le choix du Sénégal est ’’un couronnement’’, selon un technicien
mardi 2 mai 2006
Le choix porté sur le Sénégal pour abriter la Station terrienne hub de communication par satellite du ’’Réseau panafricain de services en ligne’’ constitue ’’le couronnement d’un processus’’, a déclaré Tidiane Seck, directeur de l’Agence informatique de l’Etat.
Ce choix est ’’une des premières retombées’’ de la mise en œuvre du Plan d’action de Genève et du Sommet mondial de Tunis sur la Société de l’information, a précisé M. Seck qui s’exprimait, mardi, aux ’’Grands débats de l’Info’’.
Cette rencontre, qui avait comme invité Joseph Ndong, ministre des Postes et des Télécommunications, se tenait sur le thème : ’’Choix du Sénégal pour abriter la Station terrienne hub de communication panafricain par satellite du + Réseau panafricain des services en ligne + : enjeux et perspectives’’.
Le Réseau panafricain des services en ligne est un réseau de télécommunications par satellite et fibre optique pour connecter les 53 Etats du continent, à l’initiative du gouvernement indien.
Le projet, doté de 26 milliards de francs CFA ’’déjà débloqués en totalité’’ par le gouvernement indien, devra fournir des services de télé-éducation et de télémédecine notamment.
Gratuit pour cinq ans, le projet reliera cinq grandes universités (trois africaines et deux indiennes) et comportera dix hôpitaux super spécialisés dont deux mobiles pour la télémédecine.
’’Chaque centra aura une configuration lui permettant d’accueillir en simultanée deux sessions d’enseignement médical continu et huit sessions de télémédecine’’, selon le ministre des Postes et des Télécommunications.
’’Il y aura, selon Tidiane Seck, un certain nombre de centres de référence indiens spécialisés dans certaines pathologies particulières, mais en Afrique aussi, il y aura un certain nombre de centres de référence’’.
A travers la thématique de la Société de l’information, ce qui intéressait les Africains, ’’c’est de tirer profit’’ de ce futur en perspective, a expliqué M. Seck non sans souligner l’inégalité de l’accès à l’information.
Avec le Réseau panafricain des services en ligne, il s’agit de procéder à ’’l’inclusion’’ des populations ’’les plus reculées’’ dans le ’’concert mondial’’ de la technologie de l’information et de la communication, par des ’’mécanismes de solidarité’’, a-t-il précisé.
(Source : APS, 2 mai 2006)