OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Avril 2022 > Régulation des réseaux sociaux : Le Sénégal face aux difficultés d’encadrer (…)

Régulation des réseaux sociaux : Le Sénégal face aux difficultés d’encadrer l’usage de l’Internet

vendredi 22 avril 2022

Médias/Réseaux sociaux

Le Sénégal compte encadrer l’usage de l’Internet à travers un texte législatif comme dans beaucoup de pays notamment le Bénin, le Congo.

Ce, face à la montée des dérives sur les réseaux sociaux. Toutefois, des spécialistes TIC et des citoyens estiment inconcevable de prendre de telles mesures qui sont une « entrave » à la liberté d’expression.

« Le gouvernement a engagé une réflexion et un texte est presque prêt. Nous allons le partager avec vous sur la régulation du secteur des réseaux sociaux. On ne peut pas laisser continuer ce qui se passe dans notre pays dans ce domaine. Ce n’est pas possible et un texte sera pris en concertation avec les professionnels pour certainement améliorer la régulation qui est aujourd’hui très faible et pouvoir consacrer la liberté d’opinion et d’expression dans le respect de la dignité de chaque citoyen ».

Ces propos ont été tenus par le Président de la République, Macky Sall, le 1er mai dernier lors de la cérémonie de réception des cahiers de doléances des centrales syndicales à l’occasion de la fête du travail. Face à l’ampleur des dérives sur les réseaux sociaux, il avait ainsi annoncé une réforme, en collaboration avec les professionnels des médias pour y mettre fin. Cette déclaration de Macky Sall fait suite à sa demande, en février 2021 en conseil des ministres, de mettre en place un « dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux ».

Toutefois, beaucoup de spécialistes avaient tiré la sonnette d’alarme quant à la liberté d’expression qui va entrainer le vote de ce texte. Car, selon eux, le Sénégal est déjà « doté d’un arsenal juridique sur la société de l’information ». « Vu les textes déjà existants, il y a lieu de se demander ce que le gouvernement veut réellement réguler étant donné que la liberté d’expression est un droit fondamental que les technologiques ne devraient pas remettre en question. Mettre en place un dispositif en dehors de l’appareil judiciaire pour réguler les réseaux sociaux peut être dangereux pour la démocratie et la liberté d’expression », avait averti Africtivistes.

Quant à l’Association des utilisateurs des TIC ASUTIC, elle avait invité le gouvernement à « abandonner un tel projet qu’aucun motif objectif pour ne pas dire scientifique ne peut justifier », « appelé les journalistes, les groupes de presse à la vigilance face à ce projet qui pourrait porter atteinte à la liberté de la presse », « exhorté les organisations de défense de droits humains à être des remparts contre tout projet qui remettrait en cause la liberté de la presse ».

Selon les spécialistes des Tic, le mieux est d’encadrer les utilisateurs et sensibiliser sur l’éducation numérique. Cependant, il faut dire que depuis quelques années, il est constaté au Sénégal un usage abusif des réseaux sociaux. Entre manipulations, invectives, harcèlement, des diffamations, ils sont devenus une fabrique de haine.

C’est pourquoi en juin 2018, le Sénégal avait instauré une loi portant Code des communications électroniques qui présentait de nouvelles règles pour encadrer l’utilisation de l’Internet. Ce qui avait suscité une polémique à l’époque également. De nombreux citoyens avaient dénoncé des « dispositions jugées liberticides et anti démocratiques » et invité l’Etat à ne pas avoir une volonté de censurer. A les en croire, cette réforme est une entrave à la liberté d’expression des citoyens et met en péril la neutralité du net. Ce qui n’est pas toujours le cas.

Cheikh Tidiane Kandé avec sud Quotidien

(Source : Sénégo, 22 avril 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4304/5339 Régulation des télécoms
  • 346/5339 Télécentres/Cybercentres
  • 3486/5339 Economie numérique
  • 1757/5339 Politique nationale
  • 5339/5339 Fintech
  • 516/5339 Noms de domaine
  • 1886/5339 Produits et services
  • 1446/5339 Faits divers/Contentieux
  • 738/5339 Nouveau site web
  • 4925/5339 Infrastructures
  • 1646/5339 TIC pour l’éducation
  • 186/5339 Recherche
  • 242/5339 Projet
  • 3351/5339 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1757/5339 Sonatel/Orange
  • 1676/5339 Licences de télécommunications
  • 274/5339 Sudatel/Expresso
  • 1099/5339 Régulation des médias
  • 1495/5339 Applications
  • 1024/5339 Mouvements sociaux
  • 1581/5339 Données personnelles
  • 126/5339 Big Data/Données ouvertes
  • 653/5339 Mouvement consumériste
  • 358/5339 Médias
  • 646/5339 Appels internationaux entrants
  • 1638/5339 Formation
  • 92/5339 Logiciel libre
  • 2158/5339 Politiques africaines
  • 1414/5339 Fiscalité
  • 167/5339 Art et culture
  • 604/5339 Genre
  • 1723/5339 Point de vue
  • 1124/5339 Commerce électronique
  • 1515/5339 Manifestation
  • 318/5339 Presse en ligne
  • 124/5339 Piratage
  • 207/5339 Téléservices
  • 940/5339 Biométrie/Identité numérique
  • 307/5339 Environnement/Santé
  • 438/5339 Législation/Réglementation
  • 338/5339 Gouvernance
  • 1884/5339 Portrait/Entretien
  • 144/5339 Radio
  • 763/5339 TIC pour la santé
  • 268/5339 Propriété intellectuelle
  • 58/5339 Langues/Localisation
  • 1109/5339 Médias/Réseaux sociaux
  • 1965/5339 Téléphonie
  • 193/5339 Désengagement de l’Etat
  • 1218/5339 Internet
  • 115/5339 Collectivités locales
  • 398/5339 Dédouanement électronique
  • 1106/5339 Usages et comportements
  • 1029/5339 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/5339 Audiovisuel
  • 3417/5339 Transformation digitale
  • 383/5339 Affaire Global Voice
  • 155/5339 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5339 Service universel
  • 661/5339 Sentel/Tigo
  • 174/5339 Vie politique
  • 1725/5339 Distinction/Nomination
  • 34/5339 Handicapés
  • 688/5339 Enseignement à distance
  • 688/5339 Contenus numériques
  • 588/5339 Gestion de l’ARTP
  • 179/5339 Radios communautaires
  • 1767/5339 Qualité de service
  • 430/5339 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5339 SMSI
  • 495/5339 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2835/5339 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/5339 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5339 Internet des objets
  • 172/5339 Free Sénégal
  • 688/5339 Intelligence artificielle
  • 200/5339 Editorial
  • 22/5339 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous