OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Décembre 2015 > Régulation des OTT au Sénégal : ce qu’il faut comprendre sur Viber, skype, (…)

Régulation des OTT au Sénégal : ce qu’il faut comprendre sur Viber, skype, whatsapp….

lundi 28 décembre 2015

Régulation des télécoms

Un débat sur un probable blocage des OTT (Over the top) au Sénégal anime la toile depuis un moment, suite à la publication d’un article dans le journal « Le Quotidien ». Avec l’engouement qui s’en est suivi, Socialnetlink a cru important d’expliquer de façon digeste, la question des OTT au Sénégal aux consommateurs, tout en sachant que notre pays semble être en dernière position sur la liste des pays qui veulent “éliminer” les OTT.

On ne parle pas de blocage mais de régulation

De prime abord, il est important d’expliquer qu’il ne s’agit pas de blocage en tant que tel, mais plutôt d’une réflexion vers la régulation de ces applications de messageries instantanées et d’appels vocaux. En fouillant le code des télécommunications du Sénégal, on se rend compte qu’il y a déjà un vide juridique sur le blocage des OTT. La question ne semble pas être d’actualité.

L’idée donc, est de réfléchir sur comment pousser les OTT présents au Sénégal à reverser une partie de leurs bénéfices à l’Etat ou comment les encourager à mettre en place des sociétés, des infrastructures génératrices d’emplois et de revenus

Pourquoi une régulation des OTT ?

En effet, les revenus sur les appels internationaux sont estimés à 80 milliards par an et les OTT font perdre aux opérateurs en moyenne 10% sur le trafic. Ce qui cause un grand préjudice aux opérateurs qui avaient exprimé au niveau de l’Union Internationale des Télécoms (UIT) à travers leur association GSMA (association des opérateurs GSM) la régulation des OTT.On se rappelle du blocage de Viber par Orange qui comprend assez bien le manque à gagner dans cette situation.

L’autre problème réside sur les cas de fraudes notées au niveau des OTT. On assiste de plus en plus à des détournements d’appels frauduleux (technique du by passing). Pour le cas de Viber par exemple, il est facile pour l’application de dévier un appel international sans pour autant payer l’opérateur récepteur.
Il se pose aussi la question de la sécurité et de la protection des données personnelles. Nous ne savons pas ou plutôt nous ne pouvons pas dire ce que font ces OTT des données collectées. Ne sont-elles pas utilisées à d’autres fins ?
Y a-t-il une nécessité ?

Une question qui mérite bien d’être posée si l’on ne sait pas quel est le poids ou bien le trafic des OTT au Sénégal. Est-ce que leur présence dans notre pays est significative pour favoriser la régulation ? Pour certains, la question doit être axée sur la qualité de services. L’autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes a pour devoir de dire aux opérateurs d’améliorer leur service avec une tarification justifiée au profit du consommateur qui souvent n’est pas intéressé par les chiffres d’affaires.

Il est bon de noter que l’utilisation des OTT par les consommateurs au profit des opérateurs n’est que le résultat du coût élevé des appels. Souvent, les opérateurs se préoccupent uniquement de leurs poches. Il n’y a aucun usage concret et bénéfique aux consommateurs. Ce qui peut causer une grande frustration.

En résumé, la question de la régulation des OTT au Sénégal est loin de connaître son épilogue. L’état du Sénégal ferait mieux de voir comment nouer des partenariats comme le font les opérateurs dans certains pays afin de capter une part de leurs revenus et de développer le secteur des télécommunications

(Source : Social Net Link, 28 décembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4762/5344 Régulation des télécoms
  • 423/5344 Télécentres/Cybercentres
  • 3646/5344 Economie numérique
  • 1983/5344 Politique nationale
  • 5224/5344 Fintech
  • 615/5344 Noms de domaine
  • 2009/5344 Produits et services
  • 1724/5344 Faits divers/Contentieux
  • 893/5344 Nouveau site web
  • 5344/5344 Infrastructures
  • 2019/5344 TIC pour l’éducation
  • 246/5344 Recherche
  • 311/5344 Projet
  • 3411/5344 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2038/5344 Sonatel/Orange
  • 1793/5344 Licences de télécommunications
  • 436/5344 Sudatel/Expresso
  • 1104/5344 Régulation des médias
  • 1434/5344 Applications
  • 1189/5344 Mouvements sociaux
  • 1758/5344 Données personnelles
  • 192/5344 Big Data/Données ouvertes
  • 706/5344 Mouvement consumériste
  • 455/5344 Médias
  • 780/5344 Appels internationaux entrants
  • 1898/5344 Formation
  • 146/5344 Logiciel libre
  • 2388/5344 Politiques africaines
  • 1093/5344 Fiscalité
  • 226/5344 Art et culture
  • 689/5344 Genre
  • 1707/5344 Point de vue
  • 1208/5344 Commerce électronique
  • 1824/5344 Manifestation
  • 417/5344 Presse en ligne
  • 188/5344 Piratage
  • 268/5344 Téléservices
  • 1098/5344 Biométrie/Identité numérique
  • 382/5344 Environnement/Santé
  • 432/5344 Législation/Réglementation
  • 433/5344 Gouvernance
  • 1981/5344 Portrait/Entretien
  • 199/5344 Radio
  • 847/5344 TIC pour la santé
  • 348/5344 Propriété intellectuelle
  • 88/5344 Langues/Localisation
  • 1212/5344 Médias/Réseaux sociaux
  • 2280/5344 Téléphonie
  • 259/5344 Désengagement de l’Etat
  • 1135/5344 Internet
  • 159/5344 Collectivités locales
  • 496/5344 Dédouanement électronique
  • 1483/5344 Usages et comportements
  • 1244/5344 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 652/5344 Audiovisuel
  • 3646/5344 Transformation digitale
  • 442/5344 Affaire Global Voice
  • 194/5344 Géomatique/Géolocalisation
  • 378/5344 Service universel
  • 792/5344 Sentel/Tigo
  • 275/5344 Vie politique
  • 1693/5344 Distinction/Nomination
  • 67/5344 Handicapés
  • 822/5344 Enseignement à distance
  • 914/5344 Contenus numériques
  • 708/5344 Gestion de l’ARTP
  • 234/5344 Radios communautaires
  • 2014/5344 Qualité de service
  • 514/5344 Privatisation/Libéralisation
  • 192/5344 SMSI
  • 605/5344 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3097/5344 Innovation/Entreprenariat
  • 1650/5344 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/5344 Internet des objets
  • 194/5344 Free Sénégal
  • 678/5344 Intelligence artificielle
  • 439/5344 Editorial
  • 22/5344 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous