OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Avril 2022 > Réglementation des données en Afrique centrale : l’enjeu majeur des Etats

Réglementation des données en Afrique centrale : l’enjeu majeur des Etats

samedi 30 avril 2022

Données personnelles

Au Salon OSIANE, ouvert à Brazzaville, la question de la réglementation des données a été au cœur des échanges. Maître Prosper Ntetika Mbakata, conseiller juridique du ministre du Numérique de la République Démocratique du Congo, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe, chercheur à l’Université de Kinshasa et spécialiste en droit du numérique, dresse les grandes lignes de la question.

L’Afrique toute entière s’engage de plus en plus dans la transformation numérique. Ainsi, la plupart de pays dispose des Programmes de transformation numérique et exécute des projets à court, moyen et long terme.

Par ailleurs, l’une des questions essentielles de cette transformation numérique demeure celle de la réglementation en général, particulièrement la réglementation des données.

La Convention de Malabo : 8 ans après !

La Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, adopté le 27 juin 2014, à Malabo n’a pas eu l’engouement qu’il fallait. A ce jour, signé à près de 26% et ratifié à près de 7% sur l’ensemble des pays africains, elle peine à se dresser comme le droit commun des données en Afrique.

Huit ans après, les enjeux technologiques ayant connu des mutations profondes, la question se pose tant en ce qui concerne la stratégie des Etats à adopter cette réglementation mais également au sujet de l’adaptation de cette norme aux enjeux numériques de l’heure.

La Convention de Malabo devra nécessairement faire l’objet d’une révision en vue notamment d’une spécification matérielle puisqu’elle traite à la fois de la protection des données à caractère personnel, de la cybersécurité, du commerce électronique, de la cybercriminalité…

Le foisonnement de toutes ces matières en un seul instrument n’est plus très convenable en ces temps-ci où toutes ces matières nécessitent des règles et des cadres institutionnels précis pouvant constituer chacune l’objet d’un instrument juridique entier.

Entre stratégie continentale et initiatives régionales !

Il se constate également des initiatives de réglementation des données aux niveaux régionaux. C’est notamment le cas de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, CEEAC, qui comprend 11 Etats membres, à savoir : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao Tomé-et-Principe et le Rwanda ; et a adopté par sa Décision no 07/CEEAC/CCEG/XVII/20 du 30 juillet 2020, une série de lois-types dont une relative à la protection des données à caractère personnel.

Il convient que cette réglementation régionale soit portée aux niveaux des Etats.

Législations nationales et perspectives de mutualisation !

Bien que la Convention de Malabo ait connu très peu d’engouement, tout autant que les textes régionaux peinent à trouver de l’encrage au niveau respectif des Etats, plusieurs d’entre eux mettent de plus en plus en œuvre des législations à portée nationale sur la protection des données à caractère personnel.

Cet entrain se démontre bien plus en ces temps où la nécessité de réglementer la donnée ressurgit du fait notamment de l’urgence cybersécuritaire et des facteurs de l’économie numérique.

Près de 66% sur l’ensemble des pays en Afrique disposent au moins d’une loi sur la protection des données. C’est un constat positif. Néanmoins, demeure la nécessité d’envisager une action mutualisée sur l’ensemble du continent tant sur la réglementation des données que sur l’ensemble de toutes les questions majeures du numérique à l’instar de la cybersécurité, la lutte contre la cybercriminalité, etc.

La coopération entre Etats sur fond d’une stratégie continentale est donc nécessaire. Tel fut certainement l’orientation de la Convention de Malabo qu’il convient de remettre au cœur des débats en perspective de devenir un vrai socle juridique de gouvernance des données en Afrique.

Prosper NTETIKA MBAKATA

(Source : CIO Mag, 30 avril 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4546/5054 Régulation des télécoms
  • 379/5054 Télécentres/Cybercentres
  • 3467/5054 Economie numérique
  • 1862/5054 Politique nationale
  • 5054/5054 Fintech
  • 540/5054 Noms de domaine
  • 1824/5054 Produits et services
  • 1592/5054 Faits divers/Contentieux
  • 777/5054 Nouveau site web
  • 4906/5054 Infrastructures
  • 1801/5054 TIC pour l’éducation
  • 201/5054 Recherche
  • 284/5054 Projet
  • 3344/5054 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1885/5054 Sonatel/Orange
  • 1633/5054 Licences de télécommunications
  • 350/5054 Sudatel/Expresso
  • 970/5054 Régulation des médias
  • 1286/5054 Applications
  • 1075/5054 Mouvements sociaux
  • 1664/5054 Données personnelles
  • 141/5054 Big Data/Données ouvertes
  • 642/5054 Mouvement consumériste
  • 377/5054 Médias
  • 687/5054 Appels internationaux entrants
  • 1640/5054 Formation
  • 111/5054 Logiciel libre
  • 2172/5054 Politiques africaines
  • 966/5054 Fiscalité
  • 178/5054 Art et culture
  • 604/5054 Genre
  • 1624/5054 Point de vue
  • 1034/5054 Commerce électronique
  • 1719/5054 Manifestation
  • 336/5054 Presse en ligne
  • 149/5054 Piratage
  • 226/5054 Téléservices
  • 919/5054 Biométrie/Identité numérique
  • 330/5054 Environnement/Santé
  • 356/5054 Législation/Réglementation
  • 385/5054 Gouvernance
  • 1815/5054 Portrait/Entretien
  • 157/5054 Radio
  • 790/5054 TIC pour la santé
  • 294/5054 Propriété intellectuelle
  • 66/5054 Langues/Localisation
  • 1092/5054 Médias/Réseaux sociaux
  • 2051/5054 Téléphonie
  • 199/5054 Désengagement de l’Etat
  • 1042/5054 Internet
  • 122/5054 Collectivités locales
  • 468/5054 Dédouanement électronique
  • 1160/5054 Usages et comportements
  • 1096/5054 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 602/5054 Audiovisuel
  • 3271/5054 Transformation digitale
  • 409/5054 Affaire Global Voice
  • 163/5054 Géomatique/Géolocalisation
  • 347/5054 Service universel
  • 701/5054 Sentel/Tigo
  • 194/5054 Vie politique
  • 1552/5054 Distinction/Nomination
  • 39/5054 Handicapés
  • 786/5054 Enseignement à distance
  • 814/5054 Contenus numériques
  • 622/5054 Gestion de l’ARTP
  • 217/5054 Radios communautaires
  • 1798/5054 Qualité de service
  • 476/5054 Privatisation/Libéralisation
  • 144/5054 SMSI
  • 483/5054 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2835/5054 Innovation/Entreprenariat
  • 1502/5054 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/5054 Internet des objets
  • 182/5054 Free Sénégal
  • 630/5054 Intelligence artificielle
  • 238/5054 Editorial
  • 27/5054 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous