Réduction de la fracture numérique : Une salle multimédia à l’école Masse Massaer Niane
mardi 27 décembre 2011
L’école élémentaire Masse Massaër Niane 2 de la Sicap Baobab dispose d’une salle multimédia. Fruit d’un partenariat entre la ville de Besançon, la société Axa assurances France et l’Etat du Sénégal, cette salle numérique connectée à Internet est équipée de 20 ordinateurs avec des serveurs et des logiciels pédagogiques.
Le ministre de l’Enseignement Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo, a présidé la cérémonie d’inauguration d’une salle multimédia à l’initiative de Sénégal clic (Seneclic). Il a rappelé l’ambition du président Abdoulaye Wade qui est de résorber le gap numérique qui sépare l’Afrique et les pays du Nord. « La lecture, seulement, ne suffit pas pour être au diapason de l’évolution du monde. C’est pourquoi, le président a raison de miser sur les nouvelles technologies », a souligné Kalidou Diallo.
Le ministre a rappelé les nombreux avantages de l’outil informatique pour le secteur de l’éducation. Une des misions de Sénégal clic (Seneclic), est, justement, de travailler pour une plus grande utilisation de l’internet à l’école. « La réalisation de ces salles contribuera grandement à la réduction de la fracture numérique », a indiqué le directeur de Seneclic, Ababacar Diop. Cette salle multimédia entre dans le cadre d’un vaste projet lancé en juin 2006, en collaboration avec le Fonds de solidarité numérique.
Des salles pour la mise à disposition du savoir
Il a pour objectif de mettre en pratique le projet du président de la République, Me Abdoulaye Wade. Il s’agit de la création d’un centre de reconditionnement des ordinateurs, de l’installation de salles multimédias dans toutes les écoles élémentaires du Sénégal et de l’installation d’une unité de recyclage des déchets électriques et électroniques. « Avec le projet Sénégal clic, notre pays s’est engagé à améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la communication, afin de réduire la fracture numérique entre les pays du Nord et les pays du Sud », a indiqué Fatimata Ba, directrice de l’Institut national d’étude et d’action pour le développement de l’éducation (Ineade).
Elle pense que ce projet permet aux enseignants et aux élèves d’actualiser, tous les jours, leurs connaissances et de faire des mises à jour par rapport à l’actualité du savoir.
Tata Sané
(Source : Le Soleil, 27 décembre 2011)