Réduction de la fracture numérique : 15 000 écoliers sénégalais ont accès à Internet
mercredi 28 avril 2010
Le partenariat tripartite Gouvernement du Sénégal, ville de Besançon et la Société Axa Assurances France a donné ses fruits avec l’implantation de 73 salles multimédias qui seront complétées à la fin de cette année par 80 autres salles à l’intérieur du pays. Ce seront ainsi 15 000 enfants sénégalais qui auront accès à internet grâce à ce riche partenariat qui lutte contre la fracture numérique, d’après Ababacar Diop directeur de Seneclic.
Une révolution vient de s’opérer à l’école élémentaire El Hadji Alioune Dia de Rufisque Ouest. Un établissement à l’intérieur duquel, les élèves peuvent désormais se familiariser à l’outil informatique grâce à la salle multimédia dont il dispose. L’inauguration de celle-ci s’est faite, hier, dans l’enceinte de l’école en présence de Ababacar Diop, directeur de la Cellule Seneclic et de François Pierson, PDG de Axa Assurances France, partenaire et donateur de cette vingtaine d’ordinateurs connectés à internet. Cet établissement de Rufisque a été choisi parmi les 73 « Ecoles Seneclic », grâce à ses brillants résultats. Pour Ababacar Diop, inaugurer la salle multimédia de cette école marque « un tournant historique » dans la vie de la Cellule Seneclic, puisque l’ayant permis d’introduire l’ordinateur dans l’école sénégalaise. L’idée venant du chef de l’Etat de lutter contre la fracture numérique, ce projet d’équipement des écoles sénégalaises en ordinateur est un partenariat tripartite public-privé entre l’Etat, la Société Axa Assurances France et la ville de Besançon.
Partenaire stratégique du Seneclic dans ce projet, la Société Axa Assurances France projette de collecter des milliers d’ordinateurs et de les acheminer, chaque année, dans notre pays. Ababacar Diop de préciser que grâce à Axa France, « 15 000 enfants sénégalais ont accès à l’ordinateur et à l’Internet ». Dans son allocution, le PDG d’Axa Assurances France a donné la signification de ce partenariat avec Seneclic basé, selon lui, sur la lutte contre « la fracture numérique et l’exclusion sociale ». Cela en facilitant aux élèves et aux enseignants l’accès aux ressources numériques afin d’améliorer la qualité des enseignements.
Maguette Ndong
(Source : Le Soleil, 28 avril 2010)