Pour réussir sa transition numérique, le Maroc doit s’appuyer sur une main-d’œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. En formant des talents adaptés aux besoins du marché, le royaume vise à aligner les compétences de ses diplômés sur les exigences croissantes de l’économie numérique.
Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et la Fondation de recherche, de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI) ont signé une convention de partenariat le vendredi 20 septembre à Rabat. L’initiative a pour but de soutenir la recherche et le développement dans le domaine de la transformation numérique.
« L’accord assurera le suivi de 18 projets de thèse de doctorat dans les domaines liés au numérique, avec une allocation mensuelle de 7000 dirhams (environ 722 dollars), en plus d’un accompagnement et d’un encadrement pendant trois ans », a précisé le ministère dans un communiqué.
Le nouvel accord s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement marocain pour valoriser les compétences et les talents des jeunes dans les secteurs de la numérisation et des nouvelles technologies. Elle fait également partie intégrante de la nouvelle stratégie numérique nationale baptisée « Maroc Digital 2030 » qui sera lancée dans les prochains jours.
Ladite stratégie vise à former 45 000 talents dans le numérique chaque année, à convertir 50 000 jeunes vers des métiers numériques, et à accueillir 6000 nouveaux talents étrangers par an. Elle met particulièrement l’accent sur le développement d’une jeunesse talentueuse et créative, afin de renforcer la compétitivité du Maroc à l’échelle mondiale.
En investissant dans sa jeunesse, notamment à travers ses doctorants, le Maroc mise sur l’innovation et la recherche avancée pour renforcer sa compétitivité à l’échelle internationale. Cette stratégie vise non seulement à répondre aux besoins en compétences du marché de l’emploi, mais aussi à former une main-d’œuvre capable de transmettre ses connaissances. L’objectif est de positionner le royaume comme un acteur incontournable du secteur technologique, attirant des investissements étrangers et favorisant l’émergence de solutions innovantes
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 23 septembre 2024)