OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Septembre 2024 > RDC : l’Etat veut investir 65,3 millions $ dans le numérique de 2024 à 2026

RDC : l’Etat veut investir 65,3 millions $ dans le numérique de 2024 à 2026

mercredi 18 septembre 2024

Politiques africaines

Selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2020, la RDC fait partie des pays ayant les infrastructures numériques les moins développées en Afrique. Cependant, la RDC travaille pour résoudre les problèmes du secteur, dont le développement fait partie de ses priorités déclarées.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) prévoit de consacrer un montant de 185,8 milliards de francs congolais (65,3 millions de dollars) au secteur du numérique, dans le cadre de son programme d’investissement public (PIP) 2024-2026. Les fonds serviront entre autres à améliorer la connectivité et renforcer l’inclusion numérique.

Pour améliorer la connectivité, l’État congolais prévoit étendre son infrastructure télécoms à haut débit. L’objectif est de porter le réseau de fibre optique à 50 000 km, contre seulement 8160 km actuellement, soit à peine 16 % de réalisation, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC). Cet effort vise à rendre l’Internet haut débit plus accessible à travers tout le territoire, un atout majeur pour stimuler l’économie numérique et faciliter les échanges commerciaux.

En matière d’inclusion numérique, divers aspects devraient être ciblés comme les services, le contenu et la réglementation afin de garantir que personne ne soit exclu de la révolution numérique. Cependant, le pays est encore à la traîne sur ce point. Selon l’indice 2024 de l’e-gouvernement des Nations unies (EGDI), la RDC se classe 179e sur 193 pays dans le monde et 44e en Afrique, perdant quatre places par rapport à 2022. Avec un score de 0,2715 sur 1, elle reste loin derrière le Danemark (0,9847), leader mondial, et l’Afrique du Sud (0,8616), leader africain. En Afrique centrale, la RDC se situe au-dessus du Tchad et de la République centrafricaine, mais est nettement en retrait par rapport au Gabon, leader régional avec un score de 0,5741.

L’industrie numérique en RDC se construit progressivement, avec une prédominance du secteur privé dans les domaines des services, de la formation, de l’incubation et de l’accélération de startups. Le capital humain dans ce secteur reste encore limité, mais on observe des progrès depuis 2018, avec l’émergence de leaders numériques reconnus à l’international.

Le cadre de gouvernance et de régulation nécessite également des améliorations pour soutenir l’émergence d’une économie numérique solide. La RDC a adopté en 2022 une loi de promotion des startups, et travaille actuellement avec le Fonds monétaire international pour créer un environnement d’affaires plus attractif pour les investisseurs. Ces réformes visent à renforcer la confiance des entreprises et à faciliter les investissements étrangers dans le pays.

Le programme d’investissement public 2024-2026 dans lequel la RDC fait du numérique un axe important s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts de diversification de l’économie nationale. Il traduit le redémarrage d’un processus interrompu depuis 1991 suite à la rupture de la coopération internationale, la détérioration du tissu économique et l’avènement de la 3e République avec plusieurs tentatives de relance notamment en 2002 avec les partenaires extérieurs.

Si la RDC réussit ses investissements dans le numérique, les bénéfices pourraient être considérables dans divers secteurs comme l’e-commerce, la collecte des taxes, la logistique et le transport. Selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA), les pays qui adoptent les services publics numérisés voient leurs recettes fiscales directes augmenter de 1,2 à 1,3 % en proportion du PIB. Ces améliorations renforceraient les perspectives de croissance économique à long terme pour la RDC, tout en stimulant le développement inclusif.

Muriel EDJO

(Source : Agence Ecofin, 18 septembre 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4885/5483 Régulation des télécoms
  • 388/5483 Télécentres/Cybercentres
  • 3404/5483 Economie numérique
  • 1803/5483 Politique nationale
  • 5299/5483 Fintech
  • 593/5483 Noms de domaine
  • 1881/5483 Produits et services
  • 1808/5483 Faits divers/Contentieux
  • 789/5483 Nouveau site web
  • 5483/5483 Infrastructures
  • 1875/5483 TIC pour l’éducation
  • 186/5483 Recherche
  • 298/5483 Projet
  • 3463/5483 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1911/5483 Sonatel/Orange
  • 1740/5483 Licences de télécommunications
  • 292/5483 Sudatel/Expresso
  • 1083/5483 Régulation des médias
  • 1398/5483 Applications
  • 1157/5483 Mouvements sociaux
  • 1773/5483 Données personnelles
  • 128/5483 Big Data/Données ouvertes
  • 694/5483 Mouvement consumériste
  • 401/5483 Médias
  • 721/5483 Appels internationaux entrants
  • 1785/5483 Formation
  • 109/5483 Logiciel libre
  • 2127/5483 Politiques africaines
  • 1098/5483 Fiscalité
  • 173/5483 Art et culture
  • 659/5483 Genre
  • 1660/5483 Point de vue
  • 1167/5483 Commerce électronique
  • 1567/5483 Manifestation
  • 342/5483 Presse en ligne
  • 134/5483 Piratage
  • 229/5483 Téléservices
  • 1156/5483 Biométrie/Identité numérique
  • 327/5483 Environnement/Santé
  • 354/5483 Législation/Réglementation
  • 351/5483 Gouvernance
  • 1885/5483 Portrait/Entretien
  • 148/5483 Radio
  • 809/5483 TIC pour la santé
  • 300/5483 Propriété intellectuelle
  • 62/5483 Langues/Localisation
  • 1124/5483 Médias/Réseaux sociaux
  • 2236/5483 Téléphonie
  • 222/5483 Désengagement de l’Etat
  • 1135/5483 Internet
  • 120/5483 Collectivités locales
  • 445/5483 Dédouanement électronique
  • 1151/5483 Usages et comportements
  • 1120/5483 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 610/5483 Audiovisuel
  • 3323/5483 Transformation digitale
  • 402/5483 Affaire Global Voice
  • 156/5483 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5483 Service universel
  • 733/5483 Sentel/Tigo
  • 192/5483 Vie politique
  • 1631/5483 Distinction/Nomination
  • 38/5483 Handicapés
  • 801/5483 Enseignement à distance
  • 791/5483 Contenus numériques
  • 631/5483 Gestion de l’ARTP
  • 200/5483 Radios communautaires
  • 1873/5483 Qualité de service
  • 459/5483 Privatisation/Libéralisation
  • 145/5483 SMSI
  • 497/5483 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2938/5483 Innovation/Entreprenariat
  • 1469/5483 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5483 Internet des objets
  • 181/5483 Free Sénégal
  • 543/5483 Intelligence artificielle
  • 202/5483 Editorial
  • 22/5483 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous