OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Juillet 2024 > RDC : Kinshasa entre dans le classement mondial des meilleurs écosystèmes (…)

RDC : Kinshasa entre dans le classement mondial des meilleurs écosystèmes start-up

jeudi 11 juillet 2024

Innovation/Entreprenariat

En 2019, la RDC s’est dotée d’un Plan national du numérique pour encadrer le développement de l’économie numérique. Les fruits de cet engagement commencent à se faire ressentir.

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a fait son entrée dans le classement des meilleurs écosystèmes de start-up mondiaux, se retrouvant parmi les 1000 villes offrant un environnement favorable à la croissance des entreprises numériques, selon le « Global Startup Ecosystem Index 2024 » de StartupBlink. Bien qu’elle occupe la 878e place, il est à noter qu’elle n’était pas présente dans le classement en 2023.

StartupBlink évalue les écosystèmes selon trois critères : le niveau d’activité de l’écosystème (nombre de start-up, investisseurs, espaces de coworking, incubateurs, etc.), la qualité de l’écosystème (investissements, nombre d’employés, nombre et taille des licornes et des levées supérieures à 1 milliard $, centres de R&D, etc.), et l’environnement d’affaires (diversité, vitesse et coût de l’internet, investissement en R&D, taux d’imposition des sociétés, législation favorable, etc.).

Comparée à San Francisco, le meilleur écosystème start-up mondial avec un score de 710,966 points, Kinshasa est encore faible avec un score de 0,154 point. Toutefois, Kinshasa devance plusieurs centres urbains européens, américains, asiatiques et latino-américains comme Windsor (Angleterre), Biarritz (France), Texas City (USA), Mérida (Mexique), Da Nang (Vietnam), Nanning (Chine), La Paz (Bolivie), Sao Leopoldo (Brésil).

En Afrique, sur les 38 villes figurant dans le classement de StartupBlink, Kinshasa occupe la 34e place derrière Le Caire (Egypte), Cape Town et Johannesburg (Afrique du Sud), Victoria (Seychelles), Dakar (Sénégal), Accra (Ghana), Port-Louis (Maurice), Addis-Abeba (Ethiopie), Tunis (Tunisie) et Casablanca (Maroc) qui représentent le Top10 du continent. La capitale de la RDC est toutefois mieux classée que quatre villes que sont Agadir (Maroc), Cotonou (Bénin), Douala (Cameroun) et Kisumu (Kenya).

Dans la sous-région Afrique centrale, Kinshasa occupe la 3e place derrière Luanda (Angola) et Yaoundé (Cameroun). Elle abrite 70 % des start-up de la RDC. Divers incubateurs privés, à l’instar d’Orange Digital Center soutiennent les tech entrepreneurs.

L’intérêt des investisseurs

Un rapport de Verod-Kepple Africa Ventures de 2023 indique que les start-up congolaises se concentrent principalement dans la fintech (24 %), suivie par la livraison de nourriture, la chaîne d’approvisionnement, les soins de santé et l’edtech (8 % chacun). Depuis 2022, l’écosystème start-up du pays a attiré des investisseurs, captant 0,6 % des 6,5 milliards de dollars de financement en capital-risque levés en Afrique, soit 38 millions de dollars représentant 7 % du financement levé en Afrique francophone (527 millions $).

Bien que ce montant puisse sembler modeste, il peut néanmoins être perçu comme un début prometteur. Au-delà de la mobilisation des acteurs du secteur privé, c’est également le fruit de l’action gouvernementale. En septembre 2022, une ordonnance-loi a été adoptée pour promouvoir l’entrepreneuriat et les start-up en RDC, incluant des incitations fiscales.

Selon Verod-Kepple Africa Ventures, le potentiel de l’écosystème start-up de Kinshasa est immense, nécessitant une collaboration accrue entre les secteurs public et privé pour développer des leviers clés comme l’accès à Internet. Seuls 27,2% de 103 millions de Congolais accédaient à Internet selon les données de Datareportal en janvier 2024.

Muriel EDJO

(Source : Agence Ecofin, 11 juillet 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4278/5331 Régulation des télécoms
  • 346/5331 Télécentres/Cybercentres
  • 3473/5331 Economie numérique
  • 1794/5331 Politique nationale
  • 5331/5331 Fintech
  • 514/5331 Noms de domaine
  • 1858/5331 Produits et services
  • 1443/5331 Faits divers/Contentieux
  • 733/5331 Nouveau site web
  • 4948/5331 Infrastructures
  • 1644/5331 TIC pour l’éducation
  • 189/5331 Recherche
  • 245/5331 Projet
  • 3339/5331 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1752/5331 Sonatel/Orange
  • 1668/5331 Licences de télécommunications
  • 273/5331 Sudatel/Expresso
  • 1083/5331 Régulation des médias
  • 1509/5331 Applications
  • 1021/5331 Mouvements sociaux
  • 1595/5331 Données personnelles
  • 126/5331 Big Data/Données ouvertes
  • 656/5331 Mouvement consumériste
  • 358/5331 Médias
  • 644/5331 Appels internationaux entrants
  • 1639/5331 Formation
  • 92/5331 Logiciel libre
  • 2141/5331 Politiques africaines
  • 1369/5331 Fiscalité
  • 166/5331 Art et culture
  • 596/5331 Genre
  • 1692/5331 Point de vue
  • 1131/5331 Commerce électronique
  • 1498/5331 Manifestation
  • 316/5331 Presse en ligne
  • 127/5331 Piratage
  • 205/5331 Téléservices
  • 923/5331 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5331 Environnement/Santé
  • 449/5331 Législation/Réglementation
  • 341/5331 Gouvernance
  • 1881/5331 Portrait/Entretien
  • 144/5331 Radio
  • 766/5331 TIC pour la santé
  • 268/5331 Propriété intellectuelle
  • 58/5331 Langues/Localisation
  • 1095/5331 Médias/Réseaux sociaux
  • 1961/5331 Téléphonie
  • 192/5331 Désengagement de l’Etat
  • 1202/5331 Internet
  • 115/5331 Collectivités locales
  • 396/5331 Dédouanement électronique
  • 1095/5331 Usages et comportements
  • 1026/5331 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/5331 Audiovisuel
  • 3412/5331 Transformation digitale
  • 382/5331 Affaire Global Voice
  • 154/5331 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5331 Service universel
  • 660/5331 Sentel/Tigo
  • 174/5331 Vie politique
  • 1723/5331 Distinction/Nomination
  • 34/5331 Handicapés
  • 689/5331 Enseignement à distance
  • 683/5331 Contenus numériques
  • 585/5331 Gestion de l’ARTP
  • 179/5331 Radios communautaires
  • 1767/5331 Qualité de service
  • 430/5331 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5331 SMSI
  • 488/5331 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2834/5331 Innovation/Entreprenariat
  • 1321/5331 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5331 Internet des objets
  • 173/5331 Free Sénégal
  • 675/5331 Intelligence artificielle
  • 198/5331 Editorial
  • 22/5331 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous