L’ONG ‘Freedom House’ a mené une enquêté comparative de la liberté d’expression sur l’Internet dans 65 pays. L’étude montre un déclin de la liberté sur le web pour la cinquième année consécutive, partout dans le monde. En Afrique, deux pays seulement, le Kenya et l’Afrique du Sud, seraient ‘free’.
L’ONG s’est basée sur l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’Homme, comme premier indicatif de la liberté d’expression : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
Le rapport montre que trois pays africains – l’Ethiopie (82e), le Soudan (65e) et l’Egypte (61e) – ne respectent pas la liberté d’expression sur internet. Pour les pays notés ‘partiellement libres’, il s’agit du Maroc (43e), de la Tunisie (38e), de la Libye (54e), du Nigéria (33e), de l’Ouganda (36e), du Rwanda (50e), de l’Angola (39e), de la Zambie, du Malawi (40e ex-aequo) et du Zimbabwe (56e).
Il n’y aurait, d’après le rapport, que deux pays africains où les citoyens seraient libres sur l’Internet. L’Afrique du Sud (27e) et le Kenya (29e). Le rapport est disponible ici.
(Source : Afrique ITnews, 30 octobre 2015)