Les Short message system (SMS) sont aujourd’hui l’un des nouveaux modes de communication les plus rapides et surtout les moins chers pour les utilisateurs du téléphone portable.
Les minimessages ont à ce propos la côte chez les adolescents et autres fanatiques du mobile, même si les libellés, de par leur nature faisant fi du français académique, peuvent dérouter plus d’un non initié.
Les succès des SMS a surpris tout le monde, des opérateurs aux fabriquant de téléphones qui, séduits malgré tout, assistent à l’essor grandissant de ce mode de communication. L’avenir réserve toujours des surprises, surtout en matière d’innovations technologiques où le téléphone a servi à révolutionner les échanges économiques et sociaux.
Au départ, le mobile était presque l’apanage des hommes d’affaires appelés à jongler avec leurs multiples rendez-vous, mais très vite le grand public s’est approprié le petit appareil pour en faire usage dans ses moindres et gestes. Est-on en retard d’un rendez-vous ? Un contretemps survient ? Désire-t-on souhaiter joyeux anniversaire à un ami ou lui adresser un doux mot ? Le cellulaire est mis à contribution.
Et ce dans un langage spécial que seuls les initiés maîtrisent. « T où ? Tu fé koi o jur d8 ?, J t’me, etc. Décodé, ce semblant de galimatias donne ceci : »Tu es où ? Tu fais quoi aujourd’hui ? Je t’aime".
Une fois habitué à cette écriture particulière, l’utilisation des mini- messages s’avère à bien des égards beaucoup plus pratique que les classiques appels téléphoniques.
Selon Ahmet Fall, informaticien, « les SMS permettent en effet d’être plus discret, voire intime. Vous pouvez ainsi envoyer une information personnelle à un ami même lorsqu’il est en réunion ».
Entre collègues de travail, on s’envoie aussi des SMS, reconnaît Ousmane Faye, agent immobilier selon qui « à la différence d’un appel téléphonique, on n’est pas obligé de passer par les formules de politesses ».
Du côté des jeunes, le portable c’est du pain béni. Ce que confirme Aminata Diagne quand elle lâche : « cette communication me permet de rester en contact avec mon petit ami sans déranger qui que ce soit. Et surtout c’est moins cher ».
Tout en acquiescant, Mamadou Fall, étudiant en sociologie, avertit « cette forme de communication est moins chère mais comporte beaucoup de risques car les parent n’arrivent plus à contrôler les conversations de leurs enfants ».
(Sourcec : APS, 19 octobre 2006)