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Questions autour du premier satellite panafricain

mercredi 9 janvier 2008

Infrastructures

Au sujet des problèmes techniques du satellite

Le 22 décembre dernier, il a été procédé au lancement à Kourou, en Guyane française, du premier satellite panafricain de télécommunications baptisé Rascom-Qaf 1. Quelques jours seulement après cette opération, des problèmes techniques sont signalés sur le satellite. Thales Alenia Space, le constructeur, a en effet annoncé avant-hier une fuite d’hélium (un carburant utilisé pour faire fonctionner le moteur du satellite) sur Rascom-Qaf 1. Selon une dépêche de l’AFP, cette fuite a entraîné l’interruption des opérations de mise en orbite. « Pour l’heure, affirme-t-on, les spécialistes estiment qu’il est encore possible d’effectuer la mise à poste définitive non pas avec le moteur principal de Rascom-Qaf 1, mais avec un autre système de propulsion secondaire ne générant qu’une fuite d’hélium mineure ». D’après la même source, si cette option est retenue d’ici peu, Rascom-Qaf 1 pourrait être sauvé et mis à poste dans les toutes prochaines semaines.

Les retombées attendues

Selon Pierre Paul Ndjonga, chargé de mission Rascom-Qaf 1 à la Cameroon Telecommunications (Camtel), le satellite, une fois mis sur orbite, fournira à faibles coûts, sur toute l’étendue de l’Afrique, y compris les zones rurales, des services fixes de très grande qualité et à faible coût pour la voix, les données, les télécommunications, l’accès à l’Internet à grand débit ainsi que la vidéo, la télévision, la radiodiffusion sonore, etc. Il favorisera la vulgarisation de la téléphonie en zones rurales par la création des télécentres dans les localités jusqu’ici mal desservies. Ce satellite offrira donc une valeur ajoutée aux services sur le plan économique et dans le domaine de la circulation de l’information. Il donne la possibilité aux opérateurs de téléphonie mobile de passer une partie de leur trafic par satellite. Il convient de préciser que le satellite offre une alternative aux opérateurs du mobile pour acheminer leurs communications.

Bref, de source proche du ministère en charge des Potes et Télécommunications, Rascom-Qaf 1 permettra au continent africain d’économiser 250 milliards de F CFA, payés chaque année aux opérateurs étrangers au titre de frais occasionnés par le passage du trafic interafricain par des centres de transit situés hors du continent.

Quand est-ce que l’exploitation sera effective ?

D’après les informations fournies par Pierre Paul Ndjonga, il avait été initialement prévu que les premiers services de l’exploitation du satellite seraient disponibles en avril 2008. Ce serait alors la location de la bande passante satellitaire. Autour des mois d’août et septembre, le service de location de la bande pour réseau mobile serait disponible. Les services de la téléphonie rurale et de l’Internet, quant à eux, sont attendus vers le mois de mars 2009. On ne sait pas encore jusqu’où les problèmes techniques détectés pourraient influencer ce chronogramme initial.

Quels avantages offre la station de contrôle de Douala ?

Le Cameroun a été choisi avec trois autres pays (Côte d’Ivoire, Libye, Gambie) pour abriter une des stations de contrôle et de télémesure du satellite panafricain. Cette station est installée à Douala (quartier Bépanda). Le premier bénéfice attendu, c’est le transfert et l’appropriation de la technologie de pointe en la matière. Les ingénieurs et les techniciens camerounais se mettront au niveau de leurs pairs des pays développés. Il y aura aussi les emplois directs et indirects. Les recrutements seraient en cours.

Jeanine Fankam

(Source : Cameroon Tribune, 9 janvier 2008)

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