Quelque 19 009 pirogues ont été immatriculées sur les 20 000 embarcations recensées au Sénégal
samedi 21 juillet 2018
Au total, 19 009 pirogues ont été immatriculées sur les 20 000 embarcations recensées au Sénégal, a révélé vendredi, le ministre sénégalais en charge de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, soutenant cette immatriculation permet de lutter contre l’insécurité en mer, puisque facilitant la géolocalisation qui est une innovation technologique très importante pour faire aux disparitions de plus en plus récurrentes, au niveau de la pêche artisanale sénégalaise.
‘’Avec la géolocalisation, on peut savoir, à chaque instant, où se trouve la pirogue avec des coordonnées précises. Ce qui fait que si l’embarcation est confrontée à des problèmes, il suffit tout simplement à son capitaine d’appuyer sur une touche et ça clignote immédiatement sur un écran au niveau de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches. Ainsi, on peut savoir que telle pirogue est en danger. Au lieu de se mettre à sa recherche, on va directement là où elle se trouve, a fait valoir M. Guèye.
Présidant, à Saly-Portudal, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation portant sur les procédures d’évaluation des offres, le suivi et l’exécution des marchés, Oumar Guèye a indiqué ‘’la géolocalisation, dont l’introduction est dans une phase test, est une innovation technologique révolutionnaire’’. L’objectif du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, c’est de faire en sorte que l’ensemble des pirogues du Sénégal puissent disposer de ce système.
Entre 1982 et maintenant, le parc piroguier sénégalais s’est considérablement agrandi, mettant ainsi la pression sur la ressource, alors que les zones de pêche n’ont pas évolué. Ce qui a poussé les pouvoirs publics sénégalais à mettre en place des stratégies allant dans le sens de la régénération et de la préservation de la ressource halieutique.
Parmi ces stratégies, il y a l’aménagement d’aires marines protégées (AMP), de zones de pêche protégées, entre autres stratégies.
Sérigne Makhtar Fall
(Source : Le Journal de l’économie, 21 juillet 2018)