OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Juin 2022 > Quel modèle économique pour le Métaverse ?

Quel modèle économique pour le Métaverse ?

mardi 7 juin 2022

Economie numérique

Cette problématique a fait l’objet d’un regard croisé entre experts, jeudi 02 juin, dans un panel intitulé : « Quel sera le business model du Métaverse ? Comment se rémunérer ? », à l’occasion de la deuxième journée du « Africa Metaverse Summit », premier sommet dédié à ce secteur sur le continent. Une initiative de 3D Net Info, en partenariat avec Cio Mag.

Avant de chercher à connaître comment monétiser sa présence numérique sur le Métaverse, il convient de comprendre ce qu’il est et comment il fonctionne. Lors de cette table-ronde portant sur le business model du Métaverse, le premier tour de table des panélistes était consacré à ces questions. Petit cours d’histoire : « Le mot Métaverse a été inventé en 1992 par un auteur de science-fiction », informe Philip Nadeau de DigiHub Shawinigan, un organisme à but non lucratif qui fournit un espace de formation, de travail et de démarrage pour les entrepreneurs dans la ville québécoise (Canada).

Dans le contexte actuel, il présente le Métaverse comme « est un espace virtuel partagé et hyperréaliste qui comprend des actifs mobiliers et immobiliers enregistrés dans une blockckain. Chaque actif pouvant être vendu avec une cryptomonnaie. » Vu sous cet angle, c’est clairement « le monde du futur » que laisse entrevoir le Métaverse, selon Vicentia Asilevi de Tezos Africa, pour qui « tout ce que nous connaissons dans le monde actuel pourrait être répliqué ». En tant que tel, le Métaverse est un monde virtuel, une version futuriste d’internet où des espaces virtuels sont accessibles via des interactions. C’est donc une forme de transposition de la vie réelle dans un cycle virtuel où toutes les activités peuvent se mener.

« Le Métaverse est une opportunité et une chance pour le marché africain de créer de la valeur. Les NFT, les cryptomonnaies et les technologies nouvelles représentent des facilités pour le marché africain d’être plus représentatif sur le marché global, et de pouvoir changer l’argent fiduciaire en argent mobile. Le business model est de décentraliser les finances africaines », partage Ismael Ould de Wynd, France.

Un potentiel économique énorme

Dans cet univers nouveau, se développent virtuellement de nombreux secteurs, comme l’éducation, le sport, la culture, les affaires, etc. Des services qui peuvent être vendus en ligne avec des cryptomonnaies, elles-mêmes fondées sur la technologie de la blockchain. Le Métaverse est tout aussi supporté par la blockchain pour sécuriser les transactions et les paiements via les cryptomonnaies.

Selon le groupe financier américain, Bloomberg, le potentiel du marché du Métaverse pourrait atteindre 800 milliards de dollars d’ici 2024, voire même 2 000 milliards en 2030. Mais comment ? Le Métaverse fournira une plateforme à toutes les activités possibles qui y seront menées et généreront de l’argent. De la même façon que l’on s’habille, on assiste à un match de football ou un concert, on achète un terrain dans la vraie vie, nous pouvons le faire dans le Metaverse, rappelle Vincentia Asilevi.

Carine Dikambi, directrice de Binance Afrique francophone, abonde dans son sens. Et revient sur les possibilités de revenus générés par le Métaverse, notamment pour les créateurs. « Avec son concept de peer to peer, le Métaverse redonne la liberté à l’utilisateur finale. Il peut participer sans barrière d’entrée, assure-t-elle. Ainsi, les NFT permettent aux créateurs de mettre à disposition du monde entier, leurs œuvres, sans intermédiaires. C’est une façon d’avoir accès à l’économie mondiale à travers son smartphone ! », se réjouit-elle.

Un point de vue partagé par Ismaël Ould, puisque, selon lui, « le Métaverse permet le développement du E-commerce sans la supply chain, celle-là même qui pose problème en Afrique ». Même si l’expert rappelle les dangers des spéculations autour des cryptomonnaies et des NFT. Dans ce cas, explique-t-il, le parieur doit avoir conscience qu’il peut perdre son argent et ne doit pas investir ce qu’il n’est pas prêt à perdre.Selon Nelly Chatue-Diop, fondatrice de la FinTech Ejara, ce rôle est dévolu aux régulateurs locaux pour déceler les failles et les problèmes liés aux cryptomonnaies, en vue de les régler. Intervenant sur ce sujet, Philippe Nadeau appelle de son côté à ne pas confondre régulation et interdiction des cryptomonnaies. Car, dit-il : « autant les gouvernements peuvent réguler la finance traditionnelle, autant ce sera encore plus compliqué avec la finance décentralisée. »

Pour ce dernier, « ce qui fera le succès d’un Métaverse, c’est son interopérabilité et sa masse critique d’utilisateurs. Il faudra que chacun puisse s’exprimer dans son univers et donner la possibilité de pouvoir passer de son univers à un autre avec ses objets. C’est ce qui va permettre de générer des revenus ». Si le Métaverse représente l’avenir du monde, d’après Carine Dikambi et Vicentia Asilevi, c’est encore plus vrai pour l’Afrique. Un continent qui doit encore pourtant s’arrimer sur plusieurs aspects dont la formation, l’information et les infrastructures numériques de pointe.

(Source : CIO Mag, 7 juin 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2400/2657 Régulation des télécoms
  • 219/2657 Télécentres/Cybercentres
  • 1840/2657 Economie numérique
  • 992/2657 Politique nationale
  • 2657/2657 Fintech
  • 306/2657 Noms de domaine
  • 998/2657 Produits et services
  • 885/2657 Faits divers/Contentieux
  • 452/2657 Nouveau site web
  • 2629/2657 Infrastructures
  • 1037/2657 TIC pour l’éducation
  • 121/2657 Recherche
  • 158/2657 Projet
  • 1731/2657 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1041/2657 Sonatel/Orange
  • 903/2657 Licences de télécommunications
  • 244/2657 Sudatel/Expresso
  • 550/2657 Régulation des médias
  • 721/2657 Applications
  • 611/2657 Mouvements sociaux
  • 900/2657 Données personnelles
  • 87/2657 Big Data/Données ouvertes
  • 354/2657 Mouvement consumériste
  • 231/2657 Médias
  • 398/2657 Appels internationaux entrants
  • 962/2657 Formation
  • 73/2657 Logiciel libre
  • 1164/2657 Politiques africaines
  • 569/2657 Fiscalité
  • 115/2657 Art et culture
  • 347/2657 Genre
  • 857/2657 Point de vue
  • 577/2657 Commerce électronique
  • 1029/2657 Manifestation
  • 223/2657 Presse en ligne
  • 93/2657 Piratage
  • 134/2657 Téléservices
  • 556/2657 Biométrie/Identité numérique
  • 192/2657 Environnement/Santé
  • 218/2657 Législation/Réglementation
  • 209/2657 Gouvernance
  • 1006/2657 Portrait/Entretien
  • 100/2657 Radio
  • 428/2657 TIC pour la santé
  • 185/2657 Propriété intellectuelle
  • 46/2657 Langues/Localisation
  • 622/2657 Médias/Réseaux sociaux
  • 1129/2657 Téléphonie
  • 126/2657 Désengagement de l’Etat
  • 574/2657 Internet
  • 78/2657 Collectivités locales
  • 255/2657 Dédouanement électronique
  • 742/2657 Usages et comportements
  • 615/2657 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 335/2657 Audiovisuel
  • 1817/2657 Transformation digitale
  • 223/2657 Affaire Global Voice
  • 102/2657 Géomatique/Géolocalisation
  • 191/2657 Service universel
  • 398/2657 Sentel/Tigo
  • 129/2657 Vie politique
  • 879/2657 Distinction/Nomination
  • 32/2657 Handicapés
  • 415/2657 Enseignement à distance
  • 456/2657 Contenus numériques
  • 370/2657 Gestion de l’ARTP
  • 124/2657 Radios communautaires
  • 1013/2657 Qualité de service
  • 269/2657 Privatisation/Libéralisation
  • 101/2657 SMSI
  • 299/2657 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1548/2657 Innovation/Entreprenariat
  • 825/2657 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 36/2657 Internet des objets
  • 94/2657 Free Sénégal
  • 321/2657 Intelligence artificielle
  • 208/2657 Editorial
  • 11/2657 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous