OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Septembre > Pub’ audiovisuelle au Sénégal : le marché est monté à 15 milliards de francs

Pub’ audiovisuelle au Sénégal : le marché est monté à 15 milliards de francs

mardi 23 septembre 2003

Audiovisuel

Créez des chaînes de radio et de télévision et le marché de la publicité n’en sera que plus important. Ainsi, ils ont raison ceux qui ont toujours soutenu que l’élargissement du paysage audiovisuel, loin de restreindre les recettes publicitaires des diffuseurs, va plutôt accroître la demande des annonceurs. Une belle réplique aux défenseurs de la thèse d’un marché trop exigu pour supporter plus de deux chaînes de télévision et de plusieurs radios.

Le secteur audiovisuel pèse au Sénégal environ 15 milliards de francs Cfa dont 5 milliards pour la télévision. Ces chiffres proviennent d’une étude de la Mission économique de l’ambassade de France à Dakar ne signifient pas pourtant que le secteur a un poids considérable. Au contraire, il est encore relativement faible, mais son évolution est remarquable.

La libéralisation progressive des secteurs de la télévision (à partir de 1991 pour les chaînes satellites) et de la radio (à partir de 1994) a permis à des groupes de communication privés d’arriver et de se psitionner sur ces nouveaux marchés. Profitant des évolutions technologiques rapides, ils ont connu une forte croissance. Les chaînes de télévision étrangères et stations de radio privées sénégalaises ont conquis une large partie du public sénégalais, au détriment de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts), ex-monopole d’Etat et toujours seul opérateur national de télévision. La croissance du secteur se heurte cependant aux défaillances de l’environnement institutionnel et réglementaire.

Le chiffre d’affaires du secteur se décompose pour l’essentiel entre recettes publicitaires ou sponsoring, et péages des chaînes cryptées. Les recettes publicitaires télévisuelles totales dépassent les trois milliards de francs Cfa. Dans son ensemble le marché publicitaire génère aujourd’hui un volume d’affaires annuel d’environ 8 milliards de francs, le hors média représentant près de 45 % de ce marché. Si dans l’ensemble, les annonceurs n’ont pas encore le réflexe d’utiliser la télévision comme support de publicité, constate l’étude de la Mission écnomique de l’ambassade de France, la multiplication des agences de communication, la croissance des marchés ou la concurrence exacerbée dans certains secteurs (banque, téléphonie, transport aérien) pourraient accélérer le développement du marché dans le futur. L’activité télévision à péage a connu également un développement spectaculaire avec l’arrivée du bouquet Mmds d’Excaf et du bouquet numérique le Sat. Le chiffre d’affaires total généré par cette activité avoisine les quatre milliards de francs. Canal+ horizons avec la diffusion par voie hertzienne et la distribution exclusive en numérique du bouquet le Sat reste leader sur ce secteur, selon la même source.

Pour le taux d’équipement des ménages, les estimations portent sur un million le nombre de postes de télévision au Sénégal, soit 10 % de taux de pénétration globale mais 90 % des habitants de Dakar aurait accès à la télévision. Le Sénégal compte près de 600 000 antennes Mmds, technologie plus récente et beaucoup moins coûteuse que la diffusion et la réception hertziennes. Il y aurait par ailleurs environ 20 000 antennes paraboliques recensées sur le territoire national. Le développement de ces équipements, permettant de capter les chaînes internationales (Canal Satellite Horizons, Cfi, Tv5, etc.) explique qu’aujourd’hui la part de marché de la Rts, pourtant unique télévision nationale du pays, ne serait que de 56 %. A l’inverse de la télévision, le poste de radio est un des équipements que possède la majorité des sénégalais. Le taux d’équipement des ménages est d’environ 80 % pour les populations urbaines et 65 % pour les populations rurales.

Johnson Mbengue

(Source :Wal Fadjri 23 Septembre 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4224/4845 Régulation des télécoms
  • 353/4845 Télécentres/Cybercentres
  • 3270/4845 Economie numérique
  • 1869/4845 Politique nationale
  • 4845/4845 Fintech
  • 513/4845 Noms de domaine
  • 1689/4845 Produits et services
  • 1472/4845 Faits divers/Contentieux
  • 730/4845 Nouveau site web
  • 4589/4845 Infrastructures
  • 1685/4845 TIC pour l’éducation
  • 215/4845 Recherche
  • 247/4845 Projet
  • 3300/4845 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1782/4845 Sonatel/Orange
  • 1573/4845 Licences de télécommunications
  • 271/4845 Sudatel/Expresso
  • 927/4845 Régulation des médias
  • 1251/4845 Applications
  • 1018/4845 Mouvements sociaux
  • 1577/4845 Données personnelles
  • 125/4845 Big Data/Données ouvertes
  • 596/4845 Mouvement consumériste
  • 363/4845 Médias
  • 646/4845 Appels internationaux entrants
  • 1608/4845 Formation
  • 92/4845 Logiciel libre
  • 1982/4845 Politiques africaines
  • 914/4845 Fiscalité
  • 168/4845 Art et culture
  • 572/4845 Genre
  • 1538/4845 Point de vue
  • 1009/4845 Commerce électronique
  • 1461/4845 Manifestation
  • 327/4845 Presse en ligne
  • 125/4845 Piratage
  • 207/4845 Téléservices
  • 895/4845 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4845 Environnement/Santé
  • 322/4845 Législation/Réglementation
  • 335/4845 Gouvernance
  • 1710/4845 Portrait/Entretien
  • 148/4845 Radio
  • 754/4845 TIC pour la santé
  • 266/4845 Propriété intellectuelle
  • 59/4845 Langues/Localisation
  • 1019/4845 Médias/Réseaux sociaux
  • 1904/4845 Téléphonie
  • 191/4845 Désengagement de l’Etat
  • 1039/4845 Internet
  • 116/4845 Collectivités locales
  • 425/4845 Dédouanement électronique
  • 1039/4845 Usages et comportements
  • 1026/4845 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 562/4845 Audiovisuel
  • 2958/4845 Transformation digitale
  • 385/4845 Affaire Global Voice
  • 154/4845 Géomatique/Géolocalisation
  • 308/4845 Service universel
  • 665/4845 Sentel/Tigo
  • 175/4845 Vie politique
  • 1502/4845 Distinction/Nomination
  • 34/4845 Handicapés
  • 760/4845 Enseignement à distance
  • 841/4845 Contenus numériques
  • 591/4845 Gestion de l’ARTP
  • 185/4845 Radios communautaires
  • 1681/4845 Qualité de service
  • 429/4845 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4845 SMSI
  • 486/4845 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2703/4845 Innovation/Entreprenariat
  • 1315/4845 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4845 Internet des objets
  • 170/4845 Free Sénégal
  • 471/4845 Intelligence artificielle
  • 194/4845 Editorial
  • 22/4845 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous