Programme « un étudiant, un ordinateur » : 20000 unités attendues en 2016
mardi 16 février 2016
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la société Data Business & marketing ont procédé à la signature d’une convention de lancement de la 4ème phase du programme « un étudiant, un ordinateur ».
Pour cette année 2016, l’objectif est de mettre à la disposition des étudiants des universités publiques et privées 20 000 unités à partir 29 900FCfa (ordinateurs ou tablettes) pour un coût d’1 milliard 500 millions FCfa.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche entame sa 4ème phase du programme « un étudiant, un ordinateur » pour l’exercice 2016.
Le directeur du financement des établissements supérieurs, Aboubakry Niane, et la société marocaine, Data Business & marketing, ont signé une convention de lancement hier, lundi 15 février.
Pour la présente phase, l’Etat du Sénégal a déboursé 1 milliard 500 millions pour permettre aux étudiants d’acquérir des ordinateurs ou tablettes dans le cadre des nouvelles méthodes d’enseignements-apprentissages.
L’entreprise marocaine qui a livré l’année dernière 6000 unités, compte pour cette 4ème phase du programme, atteindre l’objectif de plus 20 000 unités à fin 2016 avec la diversité de ses produits, au nombre de 6, mis à la disposition de l’étudiant à partir de 29 900 FCfa.
« Sur les 9 000 ordinateurs distribués aux étudiants, la société marocaine a donné 7 000. Ce qui a fait la différence est le coût et l’accessibilité. Nous avons voulu solidifier ce partenariat entre 2 pays », a indiqué le coordinateur national du programme « un étudiant, un ordinateur ».
Pour lui, « les étudiants régulièrement inscrits dans les établissements pourront entamer les procédures d’acquisition conformément aux listes validées par ces derniers ».
Pour le Président directeur général de DBM Maroc, Abdel Karim Mazouzi « la livraison se fera avec l’autorisation du ministère. On va prendre tous les risques pour rester leaders dans ce programme.
Non sans inviter « les étudiants à adhérer au programme pour se procurer des machines. On doit former les étudiants.
D’où l’importance de doter aux étudiants un outil lui permettant d’apprendre pour avoir un diplôme. Je tire un chapeau au gouvernement sénégalais qui subventionne ce programme ».
Ibrahima Baldé
(Source : SudQuotidien, 16 février 2016)