Programme « COSELEARN » : Un nouveau départ pour l’enseignement en ligne
mercredi 30 mars 2005
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) vient d’abriter une rencontre de deux jours du Conseil de suivi d’un Programme dénommé ‘’Coselearn’’. Celui-ci est un programme d’enseignement en ligne soutenu par la Direction du Développement et de la Coopération Suisse (DDC). Ont pris part à ces travaux, les ministres de l’Éducation du Congo, du Tchad, du Burkina Faso, du Mali et le ministre délégué chargé des Langues nationales et de la Francophonie au Sénégal, M. Diégane Sène et de plusieurs Recteurs d’université d’Afrique. Au terme de leurs travaux, les participants ont adopté une « Déclaration » dite celle de Dakar, dans laquelle il est relevé “ la qualité de la collaboration instaurée entre les partenaires de Coselearn et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ”.
Le Conseil de suivi considère que le ‘’Coselearn’’, qui compte actuellement 51 universités et institutions partenaires, participe à la réduction de la fracture numérique. Désormais, précise la « Déclaration de Dakar », chaque participant au programme a la latitude de faire un Master ou un Certificat, en rapport avec un groupe national de pilotage.
Conscients du rôle que pourrait jouer une telle initiative dans le cadre de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud, les participants ont insisté sur la nécessité de mobiliser les ressources additionnelles en vue d’assurer sa bonne marche et sa pérennisation. Ils ont, en outre, exprimé le souhait de voir s’accentuer la sensibilisation sur l’intérêt et les enjeux du programme.
Les participants soulignent, par ailleurs, que le Fonds Mondial de Solidarité Numérique, initié par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, doit être intégré dans la recherche de fonds. En définitive, les assises de Dakar marquent un nouveau départ pour l’enseignement en ligne en Afrique. À travers la « Déclaration » dite de Dakar, les participants balisent le terrain pour une meilleure approche intégrée susceptible d’accélérer la réduction de la fracture numérique.
A.JOHN
(Source : Le Soleil, 30 mars 2005)