L’exploitation des opportunités offertes par les Technologies de l’information et de la communication (Tic) sont aujourd’hui considérés comme des créneaux porteurs. Ces outils sont des leviers sur lesquels les populations doivent être orientées afin de générer des revenus substantiels pour lutter contre la pauvreté. C’est en subsistance les recommandations issues de l’atelier organisé, lundi dernier au Gorée Institute par les promoteurs du programme Catia. Selon la coordonnatrice de Catia Mme Coura Fall, le programme dans « sa composante 1C vise à favoriser l’appropriation sociale des Tic et des opportunités qu’elles offrent par les populations marginalisées ». Cependant, pour aboutir à de tels résultats, il est nécessaire d’élaborer des stratégies de communication convaincantes. Et qui seront à même d’amener les populations à exploiter le filon. Le programme Catia, dont la durée est de trois ans, est né d’une collaboration étroite entre des communicateurs anglais, l’Agence canadienne pour le développement international et l’Usaid.
Conscient de l’importance du rôle d’éveil de conscience des masses que joue la presse, le programme Catia a décidé d’impliquer les professionnels des médias. L’atelier, qui a réuni des experts des Tic et des acteurs de la communication, a permis de dégager quatre composantes pour aboutir à un plan d’actions national. Elles sont relatives à l’accès aux Tic, au renforcement des capacités des acteurs, à la mise en place d’un environnement juridique et fiscal adéquat, et la création de canaux de communication. Ces stratégies vont se décliner en plaidoyer auprès de cibles principales, comme le président de la République, les parlementaires, les guides religieux et la société civile.
Yathé N. NDOYE
(Source : Wal Fadjri, 27 janvier 2005)