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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Juin > Procès en diffamation : Karim Wade ne réclame plus que le franc symbolique (…)

Procès en diffamation : Karim Wade ne réclame plus que le franc symbolique au « Quotidien »

mercredi 15 juin 2005

Faits divers/Contentieux

On attendait beaucoup de ce procès entre Karim Wade et les journalistes du « Quotidien », mais très rapidement, les choses ont pris une autre tournure quand le premier réclama de nouvelles excuses en demandant expressément que celles-ci soient réitérées dans les colonnes du « Quotidien ». Madiambal Diagne, considérant cela comme une sorte d’humiliation, a, tout simplement, refusé. On a alors assisté à une telle confusion que le tribunal a préféré suspendre l’audience pendant un quart d’heure. On imagine, aisément, l’atmosphère dans la salle, quand une quinzaine d’avocats s’expriment tous à la fois. Les choses avaient atteint un tel degré de nervosité que l’on pouvait, à juste titre, se demander ce qu’était devenue la dynamique de conciliation mise en marche pour arrondir les angles et éviter les extrêmes.

Que s’était-il passé dans cette affaire ? « Le Quotidien », dans son édition du 5 mars dernier, avait lourdement mis en cause Karim Wade dans l’installation, dans notre pays, d’une société marocaine de téléphonie mobile. En fait, les informations, reprises dans une revue spécialisée, présentaient cette installation, chez nous, de la société marocaine, comme une affaire de gros sous dans laquelle le fils du chef de l’Etat était lourdement mêlé, s’il n’en était pas le chef d’orchestre.

Ainsi, on pouvait lire dans l’édition en question ce passage particulièrement révélateur d’un certain état d’esprit : « Derrière les flonflons des fastes et rutilances accompagnant l’accueil du Roi Mohamed VI, célébrant la séculaire amitié sénégalo-marocaine et magnifiant cette coopération Sud-Sud, il se négocie une grosse affaire concernant l’installation au Sénégal, de Maroc-Télécom, comme une troisième société de téléphonie après la Sonatel et Sentel (...) ».

Et l’article continue, en nous apprenant que : « Karim Wade, le fils du président de la République, détient des actions dans la société Maroc-Télécom. Et qui plus est, des pressions, orchestrées depuis le Palais Léopold S. Senghor, sont exercées pour faire à Maroc-Télécom une place au soleil... de la téléphonie sénégalaise (...) » Et l’article de conclure par ce passage que : « l’axe Dakar-Rabat se porte comme un charme et y luit toujours le diadème d’une amitié séculaire et d’une coopération Sud-Sud magnifiée par les autorités marocaines et sénégalaises. Mais cette amitié et cette coopération exemplaires ont aussi leurs versants économiques et affairistes, dont certains sont moins visibles que les trois accueils carnavalesques réservés à « Notre ami le Roi » (...) ».

Pour Karim Wade donc, toutes ces attaques jetaient le discrédit sur sa personne et portaient atteinte à son honneur et à sa considération. Et à l’audience d’hier, Karim Wade avait confirmé cette dynamique de conciliation en demandant de nouvelles excuses à Madiambal Diagne. Et ce dernier, avec beaucoup de courage et de grandeur, a accepté. Par contre, il refusait la seconde exigence consistant en la publication, dans son journal, des mêmes excuses. La confusion s’était alors installée, et pour éviter que l’audience tournât court, le tribunal l’avait alors suspendu, le temps de laisser les esprits se calmer.

Au retour du tribunal, de nouvelles propositions avaient été faites et Karim Wade ne réclamait plus que le franc symbolique. Ce que le procureur de la République, Moustapha Kâ, avait salué avant de demander au tribunal une dispense de peine pour Madiambal Diagne et son reporter Soro Diop. Le délibéré de cette affaire sera vidé le 12 juillet prochain.

MASS DIACK

(Source : Le Soleil, 15 juin 2005)

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