OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Janvier 2014 > Presque 800 MVNO dans le monde, mais quasiment aucun en Afrique. A quand le (…)

Presque 800 MVNO dans le monde, mais quasiment aucun en Afrique. A quand le développement des MVNO sur le continent ?

samedi 18 janvier 2014

Régulation des télécoms

Pour rappel, les MVNO (Mobile Virtual Network Operator) sont ces acteurs des télécommunications qui utilisent les capacités des MNO (Mobile Network Operator) ayant acquis parfois chèrement des licences, pour commercialiser des services de téléphonie mobile.

Les MVNO se développent principalement suivant 3 modèles : la Licence de marque, le light MVNO et le full MVNO. Chaque modèle nécessite des investissements plus ou moins importants, des compétences spécifiques, mais aussi un type de contrat différent avec l’opérateur hôte.

Pourquoi ce marché tarde-t-il tant à se développer en Afrique ? Probablement parce qu’aujourd’hui les opérateurs regardent ces MVNO avec un œil inquiet. Et pourtant, le marché des MVNO peut être observé de deux façons, radicalement différentes.

Une première façon de le regarder est de considérer le MVNO comme un concurrent direct.

En son temps Martin Bouygues aurait décrit son sentiment devant ces acteurs en disant : « Je me suis acheté un château, ce n’est pas pour laisser les romanichels venir sur les pelouses. » Son château c’était l’opérateur Bouygues Télécom, les romanichels étaient les MVNO… Mais heureusement il a évolué et maintenant Bouygues Telecom est devenu un acteur incontournable pour les MVNO sur le marché français. Cette vision, très restrictive, de l’apport des MVNO au développement du marché des télécommunications considérait qu’accueillir un MVNO sur son réseau revenait à accueillir un concurrent chez soi. Et quel serait le commerçant qui inviterait son concurrent à utiliser ses propres locaux pour commercialiser ses produits ?

Une façon plus constructive de regarder les MVNO est de les considérer comme une opportunité de développement pour l’opérateur qui les accueille.
Dans cette vision, le MNO se dit que, puisque le marché des MVNO se développe, autant les accueillir et développer son chiffre d’affaires de vente de trafic en gros. Le développement de ces nouveaux revenus lui permettra de compenser une éventuelle perte financière consécutive aux prises de part de marché du MVNO, mais aussi de ses concurrents MNO. Ce raisonnement peut être complété en considérant l’opportunité pour le MNO de travailler avec des MVNO qui ont un cœur de cible différent du sien. MNO et MVNO, bien que concurrents deviennent complémentaires sur le marché. Le MVNO est alors un allié de circonstance dans la conquête de part de marché. C’est ce qu’a très bien compris le MNO américain SPRINT, troisième opérateur du pays, qui a fortement augmenté son chiffre d’affaires en ouvrant grand ses portes aux MVNO.

En Afrique, les opérateurs devraient eux aussi regarder les MVNO comme des relais de croissance leur permettant d’aller développer des marchés qu’ils n’ont pas les moyens de développer eux-mêmes. C’est souvent par manque de relais commerciaux qu’ils ne cherchent pas à les adresser, mais aussi tout simplement pour éviter de baisser leur ARPU global (le revenu par utilisateur) en tentant de conquérir sous leur marque ces clients parfois à faibles revenus qui représentent pourtant un énorme potentiel.

Que ce soit pour accroître la pénétration réelle du marché, que ce soit pour commercialiser de nouveaux services, que ce soit pour accroître la rentabilité des réseaux installés, ou que ce soit tout simplement pour développer la concurrence, la perspective du marché des MVNO, gage de développement et de pénétration des usages et des services dans toutes les couches de la population, devrait séduire autant les opérateurs que les régulateurs, et même les gouvernements.

Hubert de Launay, associé, Clarity-Conseil

(Source : Agence Ecofin, 18 janvier 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4389/5291 Régulation des télécoms
  • 350/5291 Télécentres/Cybercentres
  • 3893/5291 Economie numérique
  • 1892/5291 Politique nationale
  • 5291/5291 Fintech
  • 516/5291 Noms de domaine
  • 1750/5291 Produits et services
  • 1454/5291 Faits divers/Contentieux
  • 736/5291 Nouveau site web
  • 4956/5291 Infrastructures
  • 1657/5291 TIC pour l’éducation
  • 189/5291 Recherche
  • 242/5291 Projet
  • 3445/5291 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1800/5291 Sonatel/Orange
  • 1639/5291 Licences de télécommunications
  • 281/5291 Sudatel/Expresso
  • 1129/5291 Régulation des médias
  • 1438/5291 Applications
  • 1233/5291 Mouvements sociaux
  • 1681/5291 Données personnelles
  • 126/5291 Big Data/Données ouvertes
  • 659/5291 Mouvement consumériste
  • 361/5291 Médias
  • 647/5291 Appels internationaux entrants
  • 1740/5291 Formation
  • 97/5291 Logiciel libre
  • 2046/5291 Politiques africaines
  • 1109/5291 Fiscalité
  • 167/5291 Art et culture
  • 582/5291 Genre
  • 1657/5291 Point de vue
  • 1123/5291 Commerce électronique
  • 1458/5291 Manifestation
  • 318/5291 Presse en ligne
  • 124/5291 Piratage
  • 208/5291 Téléservices
  • 878/5291 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5291 Environnement/Santé
  • 459/5291 Législation/Réglementation
  • 413/5291 Gouvernance
  • 1805/5291 Portrait/Entretien
  • 146/5291 Radio
  • 795/5291 TIC pour la santé
  • 303/5291 Propriété intellectuelle
  • 62/5291 Langues/Localisation
  • 1047/5291 Médias/Réseaux sociaux
  • 1994/5291 Téléphonie
  • 190/5291 Désengagement de l’Etat
  • 1180/5291 Internet
  • 115/5291 Collectivités locales
  • 395/5291 Dédouanement électronique
  • 1084/5291 Usages et comportements
  • 1038/5291 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 555/5291 Audiovisuel
  • 3391/5291 Transformation digitale
  • 384/5291 Affaire Global Voice
  • 152/5291 Géomatique/Géolocalisation
  • 315/5291 Service universel
  • 661/5291 Sentel/Tigo
  • 177/5291 Vie politique
  • 1637/5291 Distinction/Nomination
  • 34/5291 Handicapés
  • 684/5291 Enseignement à distance
  • 681/5291 Contenus numériques
  • 587/5291 Gestion de l’ARTP
  • 178/5291 Radios communautaires
  • 1760/5291 Qualité de service
  • 433/5291 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5291 SMSI
  • 473/5291 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2865/5291 Innovation/Entreprenariat
  • 1354/5291 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5291 Internet des objets
  • 173/5291 Free Sénégal
  • 547/5291 Intelligence artificielle
  • 233/5291 Editorial
  • 24/5291 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous