« Nous avons reçu notification de l’ARTP (Agence de régulation des télécommunications et des postes) » qui attribue une fréquence au groupe de presse éditeur du journal Le Quotidien et du magasine Week-end, a indiqué son administrateur général au cours d’une conférence de presse.
« Nous souhaitons démarrer le plutôt possible » les émissions de la Première FM, a-t-il dit, en précisant que d’ici la semaine prochaine, ‘’on pourra annoncer une date précise’’.
Le Groupe Avenir Communication, qui avait l’ambition de se doter d’une station privée de radio, s’était vu opposer une fin de non recevoir de la part des autorités compétentes, sous prétexte que « la bande FM était saturée », selon Madiambal Diagne.
Ce premier écueil a été contourné par le groupe qui a racheté une société propriétaire de la fréquence 92.3 sur laquelle Première FM avait commencé à émettre, a rappelé son administrateur général.
Les émissions de la station seront finalement suspendues sur cette dernière fréquence par l’ARTP qui reprochait au groupe d’avoir importé du matériel, sans son autorisation.
« On est allé d’alibi en alibi », commente Madiambal Diagne qui dit faire « contre mauvaise fortune bon cœur », en utilisant cette fréquence, tout en évitant le « piège » que constituerait pour lui de refuser la nouvelle fréquence attribuée par l’organe de régulation.
« Mais nous ne désespérons pas, nous ne baisserons pas les bras », a-t-il ajouté, en assurant qu’il va continuer à « insister » pour la fréquence 92.3 qui fait maintenant partie, a-t-il souligné, du patrimoine de son groupe.
Madiambal Diagne, qui dit avoir une certaine « amertume », a déclaré que « ça aurait été mieux » si son groupe disposait de la 92.3. « Je pars du principe que ce n’est pas un cadeau qui nous est fait », mais il appartient aux employés de la nouvelle radio de relever le « défi » consistant à donner un contenu à cette nouvelle fréquence, a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs fait observer que le démarrage des émissions de la Première FM impliquera « certains réglages », puisque l’habillage d’antenne, le paramétrage des instruments techniques et la campagne de communication menée sont tous fonction de la première fréquence.
S’offusquant contre le « deux poids, deux mesures » dont son groupe est victime, Madiambal Diagne s’est interrogé : « pourquoi on nous fait cette misère ? ».
(Source : APS, 16 août 2007)