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Premier satellite panafricain - Soixante-dix millions Usd pour l’installation des stations terriennes

vendredi 21 décembre 2007

Infrastructures

Le projet Rascom (Organisation régionale africaine de communication par satellite) est devenu depuis hier jeudi 20 décembre une réalité. L’Afrique dispose désormais de son propre système satellitaire.

La ville de Kourou en Guyane française, en Amérique centrale, a servi de cadre, hier 20 décembre, au lancement du premier satellite panafricain dans le cadre de l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom). Ce système satellitaire va permettre la fourniture des services de téléphonie fixe, des données, des connections nationales et internationales ainsi que des services de diffusion de télévision directe et accès Internet dans les zones rurales de manière durable sur l’ensemble du continent africain. Une partie de l’Europe et du Moyen-Orient va être aussi couverte. Cela pendant plus de 15 ans, a rapporté le bureau panafricain de ce projet devenu aujourd’hui une réalité.

Rascom réunit, à l’heure actuelle, plus de 45 pays africains, dont la RDC. Rascom va procurer plusieurs avantages. D’une part, cette organisation servira l’ensemble du continent ; d’autre part, en RDC, elle va faciliter davantage la communication entre différentes provinces. Rascom va également favoriser le développement des activités économiques, des infrastructures dans les zones rurales et frontalières et l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC), a précisé le communiqué de cette Organisation.

Raison pour laquelle Rascom-RDC se lance dans la mobilisation de 70 millions Usd pour l’installation dans l’ensemble du pays de 17 stations terriennes (passerelles) et plus de 33.900 terminaux/satellites. L’installation de ces infrastructures permettra justement de générer d’importantes recettes pour l’Etat par la maîtrise du volume du chiffre d’affaires du trafic sortant et entrant de toutes les sociétés des télécommunications. Un autre avantage est le dividende à percevoir en qualité d’actionnaire dans la société gestionnaire du système Rascom. Ce système se présente comme un moyen efficace dans la lutte contre la fraude aux frontières du pays (fraude fiscale et des matières premières).

Origine de RASCOM

Le coût de ce satellite est estimé à 400 millions de dollars américains, mais le système permettra à l’Afrique d’économiser les 500 millions de dollars US payés auparavant chaque année aux opérateurs étrangers au titre de frais de transit occasionnés par le passage d’une grande partie du trafic interafricain à faible voire à grand débit par des centres de transit situés hors du continent.

L’Organisation régionale africaine de communications par satellite (RASCOM), créée en mai 1992 avec pour siège Abidjan, en Côte d’Ivoire, est l’expression de la ferme volonté des Etats africains d’oeuvrer ensemble pour créer et exploiter en commun des infrastructures de télécommunications propres à l’Afrique. La faible densité téléphonique, le taux assez minime de la pénétration des télécommunications en zones rurales, la disponibilité et l’efficacité des services de télécommunication indiquent, entre autres difficultés, à quel point l’Afrique demeure le continent le plus arriéré en termes d’infrastructures des télécommunications.

C’est forts de ce constat que les dirigeants africains, ayant pris conscience du rôle important des télécommunications dans le processus de développement économique de nos pays, d’une part, et de l’Afrique entière, d’autre part, ont décidé de jeter leur dévolu sur les investissements dans ce secteur permettant de « relever considérablement le niveau de productivité et d’efficacité » de nos économies et d’améliorer la qualité de vie de nos populations.

Lucien K.tshibambe

(Source : Le Potentiel, 21 décembre 2007)

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