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Préjudices causés par la journée d’action de la Sonatel : « C’est inadmissible », selon Cheikh Tidiane Mbaye

mardi 10 août 2010

Affaire Global Voice

Le directeur général de la Sonatel a regretté, les désagréments causés par les perturbations relevées sur les réseaux de téléphone fixe, mobile et internet. Au terme de son audition hier, lundi 9 août, par la Commission ad hoc du Sénat, Cheikh Tidiane Mbaye a fait part de la crainte que l’arrivée de Global Voice suscite auprès des travailleurs de l’entreprise qu’il dirige.

Au terme de son audition par la Commission ad hoc de la deuxième chambre sur l’affaire Global Voice et les licences de téléphonie, le directeur général de la Sonatel, a vivement regretté les désagréments notés sur le téléphone fixe, mobile et l’internet lors de la dernière journée nationale d’action de la Sonatel. Pour Cheikh Tidiane Mbaye : « C’est une catastrophe. Ce qui s’est passé le jeudi à partir de 10 h à vendredi 8 h était quelque chose d’inadmissible et j’en profite pour regretter et pour présenter tous nos regrets à tous nos clients pour les désagréments ».

Le directeur général de la Sonatel fait croire : « il se trouve que le personnel de la société est aujourd’hui désemparé. Il est très inquiet, je dois le reconnaître et il a commis l’erreur de ne pas relever les dérangements ». A l’en croire, « l’inquiétude c’est celui de Global Voice et c’est de ça qu’on est en train de discuter ». Cheikh Tidiane Mbaye a estimé que « L’arrivée du contrôle sur les appels internationaux est une menace pour l’entreprise et je connais suffisamment la Sonatel pour dire que c’est bien le cas ». Il reconnaît que « Les travailleurs sont désemparés mais c’était inadmissible de croiser les bras et de laisser les dérangements se propager progressivement et de ne pas les relever ». D’après lui : « Quand je suis rentré, j’ai tenu une réunion avec les syndicats et à quelque chose, malheur est bon. Les syndicats ont pris l’engagement ». Avant d’assurer : « dorénavant, quelque soit les mouvements sociaux qui pourraient avoir dans le futur, parce qu’une entreprise c’est déjà ça, il y aura toujours des mouvements sociaux ; je prends l’engagement que les techniciens chargés de la supervision, qui occupent des positions stratégiques ne croiseront jamais les bras, feront toujours leur travail et à tout instant pour que le réseau puisse tout le temps être assuré. C’est une situation qui ne se reproduira plus. C’est l’engagement formel qui a été pris par les syndicats. Il y a au moins ça. Ce n’est pas quelques chose de nouveau que nous cherchions depuis très longtemps qui a pu être obtenu quand je suis rentré ».

Les travailleurs lavés

Si certains voyaient la main des travailleurs derrière les désagréments notés le jeudi dernier sur le réseau téléphone fixe, mobile et l’internet, tel n’est pas le cas pour le directeur général de la Sonatel. Interpellé sur les probables sanctions qui pourraient peser sur les travailleurs de l’entreprise, Cheikh Tidiane Mbaye estime qu’« à l’heure où je vous parle nous n’avons pas encore des preuves qu’il s’agit des sonateliens qui sont à la cause de ce dérangement ». Selon lui, « il n’y a aucune preuve qu’il y a eu un acte volontaire, parce que je n’imagine pas d’ailleurs que les sonateliens qui sont des patriotes, des Sénégalais qui aiment leur pays autant que vous et je n’imagine pas un instant qu’ils sabotent ou mettent en cause l’intégrité de l’équipement qu’on leur a confié. C’est une chose qui est inconcevable ».

Sur la menace de sanctions de l’Artp, le directeur général de la Sonatel a précisé que dans le cas de l’interruption de service, l’article 27 qui prévoit « une mise en demeure qu’on a reçu. Au moment où on la recevait, le service a été rétabli. Parce que toute la nuit nous avons utilisé des ingénieurs qui ont accepté de relever les dérangements qui s’y sont attelés et ont a pu régler cette situation ». La veille, a-t-il poursuivi, « le mercredi 24 juillet, on a eu un instant de perturbations qui a été relevé normalement et qui a duré 45 minutes. La mise en demeure nous dit que je vous ordonne de rétablir nous ne pouvons que faire un rapport d’incident. Le rapport est en cours ».

Par la même occasion, il a rappelé que ce sont des consuméristes qui ont déposé une plainte auprès de l’Artp et non l’agence de régulation elle-même. Sur ce point, M. Mbaye a précisé que « les associations de consommateurs ne peuvent pas déposer de plaintes auprès du tribunal mais le réseau peut tomber en panne. On a eu des pannes qui ont été plutôt bien gérées. Celle l’a n’a pas été bien gérée en plus il y a eu un mouvement d’humeur du personnel ».

Concurrence : « Sonatel n’a pas peur »

Malgré l’acharnement dont elle subit de la part des autorités qui ont fini de désigner leur camp dans ce secteur de téléphonie, la Sonatel ne compte pas fléchir.

Suite à son audition d’hier par la Commission ad hoc du Sénat, le directeur général de la Sonatel s’est prononcé sur l’attribution des licences Sentel et Sudatel. Cheikh Tidiane Mbaye pense que cette question ne les concernent pas « puisqu’il s’agit de concurrents que nous avons accueilli ». Il a profité de cette occasion pour faire croire à qui veut l’entendre que « Sonatel ne craint pas la concurrence ». Et de rappeler : « Nous avons collaboré pour que l’installation de ces deux sociétés se fasse dans les meilleures conditions et ce qui est rare dans la sous-région ».

Face aux sénateurs, le directeur général de la Sonatel était principalement attendu sur l’affaire Global Voice. Cheikh Tidiane Mbaye a fait savoir que face à cette commission de la deuxième chambre, il a évité de trop s’exprimer sur ce sujet. Il estime avoir déjà donné son avis, il y a quelques semaines, sur cette question. « Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que c’est une affaire qui est en cours. Je suis convaincu que nous avons tous les mêmes objectifs. Nous sommes tous amoureux de notre pays. Nous voulons tous un Sénégal émergent, considérons que les infrastructures et les instruments de télécoms font partir des con

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