OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Février > Pr. Bakary Diallo, Recteur de l’Université virtuelle africain (UVA) : “Le (…)

Pr. Bakary Diallo, Recteur de l’Université virtuelle africain (UVA) : “Le leadership du Sénégal pour la résorption de la fracture numérique reste salutaire”

mardi 12 février 2008

Enseignement à distance

L’Université virtuelle africaine (Uva) a choisi le Sénégal pour le lancement de son Programme de renforcement des capacités (Preca) des universités africaines dans le domaine de l’enseignement à distance. Le Recteur de l’Uva, Bakary Diallo, explique les raisons qui ont présidé au choix de notre pays pour abriter ces importantes assises internationales. Succédant à ce poste prestigieux au célébrissime astrophysicien malien Cheikh Modibo Diarra, M. Diallo campe les enjeux d’une telle initiative pour l’enseignement supérieur.

Pouvez-vous nous parler sommairement de ce programme de votre université et l’intérêt de cette série de sessions qui vont se dérouler à Dakar durant les semaines à venir ?

Le Preca a pour vocation d’offrir à la fois une formation de type universitaire et une expérience pratique de développement de programmes d’enseignement à distance. Les participants assisteront leur université à réussir le pari d’intégrer les Technologies de l’information des communications (Tic) dans les programmes d’enseignement traditionnels, en face à face, et en ligne. Les 135 participants à ces sessions proviennent de 24 universités africaines de 17 pays francophones, anglophones et lusophones. Ils bénéficieront d’un renforcement de capacités dans les domaines clé suivants que sont : le développement de ressources pédagogiques, l’offre de programmes à distance et les problèmes technologiques associés, la gouvernance, la gestion et le financement de programmes d’enseignement à distance. L’objectif est de créer, au sein de chaque université, une équipe d’experts qui vont promouvoir, guider et faciliter le développement, la livraison et la gestion de programmes d’enseignement à distance. Les équipes locales du Preca vont à leur tour organiser des sessions de formation de formateurs, contribuant ainsi à l’actualisation de stratégies de chaque université. Les ateliers organisés à Dakar s’inscrivent dans le cadre d’un programme décliné en trois séquences : une première série d’ateliers, un programme de développement professionnel et ateliers de fin de programme. Pendant et après les ateliers de Dakar, les participants bénéficieront d’un tutorat avec l’appui des consultants internationaux de l’Association des universités et collèges du Canada (Aucc), en collaboration avec The University of Newfoundland et l’Université d’Ottawa. La première étape du programme de l’Uva se déroulera à Dakar, au Sénégal, du 11 au 15 février 2008, pour les participants anglophones et lusophones, et du 25 au 29 février 2008 pour les francophones.

Pourquoi le choix du Sénégal pour abriter ces 2 sessions du Preca ? Le rôle de leadership assumé au plus haut sommet de l’Etat du Sénégal dans le débat en cours sur la fracture numérique et les moyens de le résorber ont-ils pesé pour quelque chose dans ce choix de l’Uva ?

Le rôle de leadership au plus haut niveau de l’État a effectivement joué un rôle important dans le choix du Sénégal. Le fossé numérique ne pourrait être réduit, voire supprimé, sans une volonté politique forte. Par son charisme personnel et pour le poids politique considérable qu’il a mis dans la balance, Son Excellence le président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, est une des figures phares de ce combat contre la réduction de la fracture numérique sur le continent africain et pour l’avènement d’une véritable société de l’information qui réponde aux préoccupations de développement de l’Afrique. Le Sénégal est, d’ailleurs, l’un des premiers pays africains à avoir signé la charte établissant l’Université virtuelle africaine (Uva) comme une organisation intergouvernementale. En plus donc de ce sens d’accueil légendaire propre à ce pays, le Sénégal représente donc un cadre idéal pour abriter les deux sessions anglophones et francophones, d’autant plus que nous avons un Bureau régional à Dakar.

On serait tenté de croire que cette rencontre va uniquement bénéficier aux spécialistes et aux universitaires notamment. Que peut espérer et gagner le grand public ? Y a-t-il d’autres formations plus ciblées en destination de cette catégorie ?

Les techniciens et les universitaires qui seront formés vont assister leur université à créer et à mettre en ligne des programmes d’études plus flexibles et plus attrayants pour le grand public. Les deux sessions se situent ainsi dans la vision de l’Uva d’augmenter de façon significative l’accès à l’enseignement supérieur en Afrique par le biais des Technologies de l’information et des communications. L’Uva offre, en outre, directement des programmes de formation au grand public. On compte parmi ces programmes la Formation des Enseignants, un Bachelor en informatique livré dans 8 pays d’Afrique francophone, des cours en énergies renouvelables et en langue. L’Uva prépare, d’ailleurs, un projet de Consortium virtuel qui offrira des programmes variés au grand public.

Nous avons appris, en parcourant la liste des participants venus de plusieurs pays, qu’il y avait parmi eux des Somaliens et des Kenyans qui ne sont pas forcément dans les factions politiques qui se battent chez eux. Est-ce une forme d’implication de l’Uva dans la résolution des conflits dans ces pays ?

L’Uva participe effectivement à l’intégration régionale en agissant au-delà des barrières linguistiques, culturelles et frontalières. Par exemple, les deux sessions à Dakar regroupent 135 participants francophones, anglophones et lusophones. Nous avons également réussi le pari de regrouper à Dakar une trentaine de Somaliens provenant des factions en conflit. L’Uva encourage le dialogue, la collaboration et la compréhension mutuelle à travers ses ateliers. Nous pensons que les éducateurs sont bien placés pour promouvoir la paix dans les zones en conflit en Afrique comme la Somalie et le Kenya.

Propos recueillis par Moustapha Sène

(Source : Le Soleil, 12 février 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2204 Régulation des télécoms
  • 173/2204 Télécentres/Cybercentres
  • 1537/2204 Economie numérique
  • 790/2204 Politique nationale
  • 2204/2204 Fintech
  • 255/2204 Noms de domaine
  • 814/2204 Produits et services
  • 694/2204 Faits divers/Contentieux
  • 361/2204 Nouveau site web
  • 2168/2204 Infrastructures
  • 804/2204 TIC pour l’éducation
  • 91/2204 Recherche
  • 121/2204 Projet
  • 1373/2204 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 868/2204 Sonatel/Orange
  • 773/2204 Licences de télécommunications
  • 132/2204 Sudatel/Expresso
  • 469/2204 Régulation des médias
  • 599/2204 Applications
  • 497/2204 Mouvements sociaux
  • 758/2204 Données personnelles
  • 60/2204 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2204 Mouvement consumériste
  • 179/2204 Médias
  • 321/2204 Appels internationaux entrants
  • 702/2204 Formation
  • 51/2204 Logiciel libre
  • 837/2204 Politiques africaines
  • 409/2204 Fiscalité
  • 85/2204 Art et culture
  • 284/2204 Genre
  • 702/2204 Point de vue
  • 479/2204 Commerce électronique
  • 701/2204 Manifestation
  • 156/2204 Presse en ligne
  • 62/2204 Piratage
  • 103/2204 Téléservices
  • 416/2204 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2204 Environnement/Santé
  • 155/2204 Législation/Réglementation
  • 167/2204 Gouvernance
  • 832/2204 Portrait/Entretien
  • 72/2204 Radio
  • 338/2204 TIC pour la santé
  • 132/2204 Propriété intellectuelle
  • 29/2204 Langues/Localisation
  • 512/2204 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2204 Téléphonie
  • 99/2204 Désengagement de l’Etat
  • 493/2204 Internet
  • 60/2204 Collectivités locales
  • 189/2204 Dédouanement électronique
  • 498/2204 Usages et comportements
  • 509/2204 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2204 Audiovisuel
  • 1355/2204 Transformation digitale
  • 191/2204 Affaire Global Voice
  • 75/2204 Géomatique/Géolocalisation
  • 214/2204 Service universel
  • 333/2204 Sentel/Tigo
  • 90/2204 Vie politique
  • 727/2204 Distinction/Nomination
  • 17/2204 Handicapés
  • 336/2204 Enseignement à distance
  • 318/2204 Contenus numériques
  • 297/2204 Gestion de l’ARTP
  • 89/2204 Radios communautaires
  • 802/2204 Qualité de service
  • 212/2204 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2204 SMSI
  • 223/2204 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2204 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2204 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2204 Internet des objets
  • 85/2204 Free Sénégal
  • 177/2204 Intelligence artificielle
  • 98/2204 Editorial
  • 8/2204 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous