OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Janvier 2021 > Pourquoi WhatsApp impose-t-il aujourd’hui ce changement à ses utilisateurs ?

Pourquoi WhatsApp impose-t-il aujourd’hui ce changement à ses utilisateurs ?

jeudi 14 janvier 2021

Données personnelles

À compter du 8 février, pour pouvoir continuer à utiliser l’application WhatsApp, les utilisateurs devront accepter de nouvelles conditions d’utilisation et donner le droit à Facebook [maison mère de WhatsApp], mais aussi à Instagram et Messenger, de récupérer certaines données de la messagerie. Ceux qui refuseront ces nouvelles conditions d’utilisation ne pourront tout simplement plus utiliser WhatsApp.

Le groupe Facebook est aujourd’hui clairement dans une démarche de capitalisation des données, qui était l’un des objectifs de son rachat en 2014.

Le groupe cherche à monétiser WhatsApp
– qui ne rapporte pas d’argent aujourd’hui
– en permettant aux annonceurs de contacter leurs clients via Whatsapp, voire d’y vendre directement leurs produits, comme c’est déjà le cas en Inde.

C’est une annonce faite dans une perspective business, et qui s’inscrit dans la stratégie commerciale de Facebook. Avec la pandémie de coronavirus, la messagerie a été extrêmement utilisée, tant au niveau privé qu’au niveau professionnel. Mark Zuckerberg veut aujourd’hui faire de WhatsApp l’outil central de communication du groupe.

Quelles seront les données qui seront partagées par WhatsApp ?

Les données personnelles qui pourraient être partagées concernent les informations d’enregistrement du compte, le numéro de téléphone de chaque utilisateur, ses contacts, ses informations de profil et ses données des transactions éventuellement réalisées dans l’application. Cela concernera aussi les informations de service, celles sur comment l’utilisateur va interagir d’un service à l’autre, c’est-à-dire comment il va passer de Facebook, à Instagram jusqu’à WhatsApp. L’adresse IP sera également partagée. Évidemment, le contenu des messages, qui restent chiffrés et donc en principe confidentiels, n’est pas concerné.

Les utilisateurs européens ne seront toutefois pas soumis aux mêmes règles que les autres utilisateurs, puisque le partage en Europe et au Royaume-Uni ne concernera que les données pour des usages professionnels, pour développer les fonctionnalités offertes aux comptes professionnels WhatsApp Business. Seuls donc les usages professionnels, c’est-à-dire avec des entreprises qui utilisent la messagerie comme canal pour communiquer avec leurs clients, seront soumis à ce partage de données. Dans tous les cas, il faudra quand même accepter les nouvelles conditions d’utilisation.

Cette décision imposée sans consentement aux utilisateurs est-elle légale ?

Un débat pourrait s’ouvrir sur la base légale de ce partage d’informations. En Europe, le règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) mentionne « l’intérêt légitime » comme l’une des bases légales sur laquelle peut se fonder un traitement de données personnelles. .

Mais les autorités de protection des données – de chacun des pays – pourraient contester cette base légale et estimer que les données partagées nécessitent le recueil d’un consentement éclairé. C’est-à-dire que chaque utilisateur accepte réellement le partage de ses données. On risque très probablement d’avoir dans les prochaines semaines un bras de fer entre Facebook et la Cnil, et de nombreuses plaintes qui vont obliger une nouvelle fois les régulateurs à clarifier les lignes rouges en matière de publicité ciblée.

Quelles sont les alternatives pour les utilisateurs qui refuseraient ce partage de données ?

Il n’y en a malheureusement pas, à part migrer vers d’autres messageries cryptées, comme Signal par exemple. Depuis que WhatsApp a prévenu jeudi qu’il partagerait davantage de données avec sa maison-mère, de nombreux utilisateurs se sont rués vers Signal, qui caracole en tête des téléchargements.

Birane Dieye
Ingénieur en Sécurité Informatique
Consultant en SI
Cybercriminalité & Cybersecurite

(Source : Cybercriminalité au Sénégal, 14 janvier 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4395/4992 Régulation des télécoms
  • 360/4992 Télécentres/Cybercentres
  • 3388/4992 Economie numérique
  • 2026/4992 Politique nationale
  • 4992/4992 Fintech
  • 533/4992 Noms de domaine
  • 1740/4992 Produits et services
  • 1502/4992 Faits divers/Contentieux
  • 743/4992 Nouveau site web
  • 4732/4992 Infrastructures
  • 1757/4992 TIC pour l’éducation
  • 221/4992 Recherche
  • 254/4992 Projet
  • 3453/4992 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1811/4992 Sonatel/Orange
  • 1603/4992 Licences de télécommunications
  • 271/4992 Sudatel/Expresso
  • 950/4992 Régulation des médias
  • 1268/4992 Applications
  • 1034/4992 Mouvements sociaux
  • 1597/4992 Données personnelles
  • 135/4992 Big Data/Données ouvertes
  • 609/4992 Mouvement consumériste
  • 362/4992 Médias
  • 655/4992 Appels internationaux entrants
  • 1683/4992 Formation
  • 95/4992 Logiciel libre
  • 2024/4992 Politiques africaines
  • 937/4992 Fiscalité
  • 174/4992 Art et culture
  • 583/4992 Genre
  • 1591/4992 Point de vue
  • 1030/4992 Commerce électronique
  • 1576/4992 Manifestation
  • 324/4992 Presse en ligne
  • 131/4992 Piratage
  • 207/4992 Téléservices
  • 906/4992 Biométrie/Identité numérique
  • 309/4992 Environnement/Santé
  • 334/4992 Législation/Réglementation
  • 348/4992 Gouvernance
  • 1766/4992 Portrait/Entretien
  • 149/4992 Radio
  • 785/4992 TIC pour la santé
  • 282/4992 Propriété intellectuelle
  • 66/4992 Langues/Localisation
  • 1038/4992 Médias/Réseaux sociaux
  • 1935/4992 Téléphonie
  • 193/4992 Désengagement de l’Etat
  • 1074/4992 Internet
  • 116/4992 Collectivités locales
  • 442/4992 Dédouanement électronique
  • 1068/4992 Usages et comportements
  • 1054/4992 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 568/4992 Audiovisuel
  • 3181/4992 Transformation digitale
  • 385/4992 Affaire Global Voice
  • 158/4992 Géomatique/Géolocalisation
  • 323/4992 Service universel
  • 670/4992 Sentel/Tigo
  • 177/4992 Vie politique
  • 1534/4992 Distinction/Nomination
  • 35/4992 Handicapés
  • 758/4992 Enseignement à distance
  • 859/4992 Contenus numériques
  • 588/4992 Gestion de l’ARTP
  • 184/4992 Radios communautaires
  • 1742/4992 Qualité de service
  • 443/4992 Privatisation/Libéralisation
  • 142/4992 SMSI
  • 499/4992 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2835/4992 Innovation/Entreprenariat
  • 1335/4992 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4992 Internet des objets
  • 175/4992 Free Sénégal
  • 542/4992 Intelligence artificielle
  • 203/4992 Editorial
  • 25/4992 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous