Pourquoi Sidy Lamine Niasse doit aller jusqu’au bout (pour nous)
samedi 26 août 2006
A quelque chose malheur est bon, dit-on. Espérons alors que la « méprise » (méprise, vraiment ?) de notre bien aimée Sonatel contre le groupe Walf serve à quelque chose. Espérons que la justice lui fasse payer cher son comportement cavalier et surtout... incompréhensible et intolérable.
Je le dis, parce que j’ai toujours voulu protester à haute voix contre la Sonatel et ses abus. J’ai souvent hurlé au téléphone contre ses agents que je considère et qualifie d’incompétents’. J’ai souvent, dans mes grandes colères, dit aux dirigeants de l’entreprise que leurs agents étaient « nuls » et que la première chose à faire dans cette entreprise, c’était de voir si tous ceux qui y sont, méritent vraiment d’y être. Des responsables de la Sonatel parmi les plus hauts placés savent de quoi je parle, car j’ai plus d’une fois appelé pour protester soit contre l’attitude d’un agent, soit contre son ignorance manifeste de ce dont il est censé s’occuper, soit contre la qualité (dire non-qualité serait mieux) du service... En vain !.
L’incident contre Walf semble bien me donner raison, car comment confier un client de la catégorie de Walf à un... « intérimaire » ( si l’on en croit les faits relatés dans Walf n° 4332 du 24 août 2006).
J’ai même, lorsque j’étais de moins mauvaise humeur, souvent menacé en rigolant d’être le ‘tout premier sur la liste des futurs désabonnés’ dès qu’il y aura une concurrence sur le fixe... J’ai par dépit choisi de prendre un abonnement Adsl chez un autre fournisseur alors que je payais en même temps un abonnement chez Sentoo, uniquement pour ne pas avoir à parler avec les agents affectés à la soi-disant hotline de ce service...
La liste de mes complaintes est longue, trop longue pour être relatée ici.
Mais la vérité c’est que la Sonatel n’en a cure. Elle n’a d’yeux que pour ses bénéfices mirobolants, qui heurte la conscience et nargue ses clients, petits comme gros. Une autre preuve encore de ce je m’en foutisme indigne d’une entreprise moderne, c’est l’intention qu’on lui prête - relatée dans la presse - de vouloir désormais faire payer un service qui était gratuit sur le réseau mobile, sans aucune autre forme de procès. J’espère qu’il s’agit d’un bluff. Mais comme je ne suis pas Sidy et tous les abonnés à ce service ne sont pas Walf pour crier nos malheurs sur les ondes. La Sonatel et ses filiales nous narguent à longueur de journée tout en encaissant nos sous durement gagnés...
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, Sidy et tous ceux qui le soutiennent dans cette affaire ne doivent pas lâcher. Qu’ils reçoivent la délégation annoncée en toute courtoise, mais surtout, de grâce, pour moi et pour tous les autres devenus les souffre-douleur de la Sonatel et qui n’avons pas Walf Fm, allez-y, jusqu’au bout. Vous ferez œuvre de salubrité publique.
H. Tidiane SY
Usager Sonatel Dakar
acc@arc.sn
(Source : Wal Fadjri, 26 août 2006)
Dans les entreprises qui se respectent où le client est vraiment roi, on ne pointerait jamais du doigt vers un pauvre « intérimaire » pour le désigner comme bouc-émissaire, même si les deux semblent bien rimer ! On aurait même honte de le dire. Le récent cas chez le géant AOL est assez édifiant à ce titre. Le Cto (Chief Technical Officer ou Directeur technique) a dû démissionner après une erreur d’un de ses agents. L’agent en question et son superviseur direct ont été simplement licenciés !