OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2000 > Août > Sud NTIC n° 2 du lundi 21 août 2000 > Pourquoi le Sénégal est en marge du commerce électronique mondial

Pourquoi le Sénégal est en marge du commerce électronique mondial

lundi 21 août 2000

Commerce électronique

Le commerce électronique mondial bat son plein. Le Sénégal, à l’instar des pays africains, n’a pas encore fait le saut. Il est retenu par de nombreuses lianes qu’il hésite à couper. Les initiatives individuelles ou de groupe, aussi pertinentes qu’elles soient, n’arrivent pas à prospérer du fait de la frilosité de nombreux autres acteurs qui s’arc-boutent sur des profits, les yeux fermés. Mais l’assaut du marché mondial du commerce électronique est tel qu’il n’est plus possible de résister longtemps. L’alternative est de se lancer ou disparaître. Oumou Sy, la styliste sénégalaise de renom, compte lancer au mois d’octobre 2000 un site virtuel de commerce dénommé « la boutique de Oumou Sy », selon son époux, Michel Mavros, gérant du cybercafé « Métissacana », l’un des premiers fournisseurs d’accès internet au Sénégal. Si cette entreprise se concrétise, elle constituera une des premières initiatives en son genre lancées au Sénégal dans le domaine du commerce électronique (e-commerce), encore à l’état embryonnaire dans le pays.

A proprement parler, « la boutique de Oumou Sy », telle qu’elle est conçue, fera des ventes par correspondance en mettant à profit les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic). En effet, explique Michel Mavros, dans un premier temps, les clients vont payer par virement bancaire et non par un système de paiement crypté que les banques sénégalaises hésitent encore à mettre en place. « Il n’y a pas d’autres solutions. De telles initiatives pourraient peut-être inciter les banques à s’adapter », explique Michel Mavros. Le paiement électronique est un des aspects du e-commerce sans lequel on ne peut pas vraiment parler de commerce électronique. Le commerce électronique, si l’on se réfère à un certain nombre de définitions formulées par les spécialistes de la question, est un phénomène caractérisé par sa complexité et son étendue. « Le commerce électronique désigne en général toutes les formes de transactions commerciales, associant les particuliers et les organisations, qui reposent sur le traitement et la transmission de données numérisés, notamment texte, son et image », selon la définition de l’Organisation de coopération pour le développement économique (Ocde, 1997). A côté de cette définition générale de l’Ocde, il y a celle de la Commission européenne, plus précise et très étendue.
Selon elle, "le commerce électronique permet de faire des affaires électroniquement. Il est fondé sur le traitement électronique et la transmission des données, y compris textuelles, sonores et vidéos. Il couvre des activités multiples et diverses, et notamment le commerce des biens et services, la livraison en ligne d’informations numériques, les transferts électroniques de fonds, les activités boursières électroniques, le connaissement électronique, les
enchères commerciales, la conception en collaboration et l’ingénierie, le sourçage en ligne, les marchés publics, la vente directe aux consommateurs et les services après-vente. Il concerne tant les produits (biens de consommation, équipement médical spécialisé, par exemple) que les services (services d’information, services financiers et juridiques, par exemple), les activités traditionnelles (soins de santé, éducation, par exemple) et des activités nouvelles (centres commerciaux virtuels, par exemple)« . (Commission européenne, 1997). L’Organisation mondiale du commerce (Omc) le définit ainsi : »Le commerce électronique pourrait être simplement défini comme étant l’ensemble des activités de production, de publicité, de vente et de distribution de produits effectuées par l’intermédiaire de réseaux de télécommunication" (Omc, 1998). Ces définitions du commerce électronique, au-delà de leur diversité, preuve de la complexité et de l’étendue du phénomène, ont un point commun : l’utilisation de moyens électroniques dans tout le processus de transaction.

Derrière le concept, une foultitude d’activités

Sous le vocable commerce électronique, on retrouve divers types d’activités. Selon Ibrahima Nour Eddine Diagne, le directeur de la promotion et du
marketing de la « Fondation Trade Point », « il faut distinguer d’abord les modes offline (hors connexion-Ndlr) et online (en connexion) ». On retrouve en mode offline les échanges effectués dans le cadre du télétravail comme la saisie de plan. Le commanditaire envoie les plans à saisir en online. Ceux-ci sont réceptionnés selon le même mode online mais le travail de réalisation est effectué en offline, donc en hors connexion et le produit fini renvoyé en online. Biram Fall, le directeur des opérations de la même structure insiste à ce niveau sur le « caractère irrépudiable », essentiel selon lui dans un tel processus d’échanges. Dans ce cas, « c’est le clic de la souris qui fait foi ».

Le mode online concerne plus particulièrement des activités comme la téléréservation dans laquelle se lance de plus en plus nombre de compagnies
aériennes, en rapport dès fois avec des agences de voyage, le plus souvent délocalisées. Le offline et le online ne sont applicables que dans le cadre des téléservices tandis que les échanges de biens physiques se font uniquement en mode online. Quatre principaux types de commerce électronique sont identifiés par les professionnels. Il s’agit du « Business to Business (B2B) »qui renvoie aux échanges entre entreprises, le « Business to Consummers (B2C) » concernant les activités commerciales entre des entreprises et des particuliers, le « Consummers to Consummers (C2C) » pour les échanges entre des particuliers et le « Business to Government (B2G) » relatif aux appels d’offres publics électroniques. Cette liste n’est pas exhaustive « et le plus essentiel, note Biram Fall, est la notion de »ciblage".

Le B2B est l’une des formes les plus anciennes du commerce électronique puis qu’elle existe depuis 1970 avec les échanges de données informatisées (Edi). Le commerce électronique B2B est, de même, la forme la plus importante parmi toutes celles qui existent. Selon les services e-business du Gartner Group, le marché mondial du commerce électronique B2B va passer de 145 milliards de dollars en 1999 à 7,29 trillions de dollars en l’an 2004. Il représentera alors 7% des 105 trillions de dollars américains de l’ensemble des transactions électroniques. L’Afrique en général et le Sénégal en particulier, sont en marge de cette activité qui représente selon les spécialistes, le marché du commerce électronique à plus forte croissance en Amérique du nord. Les principales contraintes pour le B2B comme pour tous les autres types de e-commerce demeurent la connectivité, les livraisons et la volonté d’acheter en ligne. Le marché pour les appels d’offre électronique dit « e-procurement » au niveau du B2G, qui renvoie à l’approvisionnement du gouvernement et des grandes institutions, est inexistant faute de mécanismes électroniques pour satisfaire l’administration publique. Pourtant le B2G pourrait servir de locomotive au développement du commerce électronique et des outils de paiement électronique au Sénégal et en Afrique.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6772/7313 Régulation des télécoms
  • 531/7313 Télécentres/Cybercentres
  • 4939/7313 Economie numérique
  • 2601/7313 Politique nationale
  • 7172/7313 Fintech
  • 782/7313 Noms de domaine
  • 2656/7313 Produits et services
  • 2202/7313 Faits divers/Contentieux
  • 1128/7313 Nouveau site web
  • 7313/7313 Infrastructures
  • 2503/7313 TIC pour l’éducation
  • 286/7313 Recherche
  • 376/7313 Projet
  • 4833/7313 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2676/7313 Sonatel/Orange
  • 2470/7313 Licences de télécommunications
  • 453/7313 Sudatel/Expresso
  • 1427/7313 Régulation des médias
  • 2149/7313 Applications
  • 1541/7313 Mouvements sociaux
  • 2426/7313 Données personnelles
  • 206/7313 Big Data/Données ouvertes
  • 896/7313 Mouvement consumériste
  • 554/7313 Médias
  • 986/7313 Appels internationaux entrants
  • 2549/7313 Formation
  • 198/7313 Logiciel libre
  • 3042/7313 Politiques africaines
  • 1597/7313 Fiscalité
  • 252/7313 Art et culture
  • 868/7313 Genre
  • 2396/7313 Point de vue
  • 1501/7313 Commerce électronique
  • 2396/7313 Manifestation
  • 485/7313 Presse en ligne
  • 195/7313 Piratage
  • 311/7313 Téléservices
  • 1356/7313 Biométrie/Identité numérique
  • 459/7313 Environnement/Santé
  • 497/7313 Législation/Réglementation
  • 516/7313 Gouvernance
  • 2927/7313 Portrait/Entretien
  • 220/7313 Radio
  • 1078/7313 TIC pour la santé
  • 461/7313 Propriété intellectuelle
  • 89/7313 Langues/Localisation
  • 1847/7313 Médias/Réseaux sociaux
  • 3020/7313 Téléphonie
  • 285/7313 Désengagement de l’Etat
  • 1582/7313 Internet
  • 180/7313 Collectivités locales
  • 671/7313 Dédouanement électronique
  • 1737/7313 Usages et comportements
  • 1549/7313 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 842/7313 Audiovisuel
  • 4602/7313 Transformation digitale
  • 588/7313 Affaire Global Voice
  • 233/7313 Géomatique/Géolocalisation
  • 612/7313 Service universel
  • 1003/7313 Sentel/Tigo
  • 266/7313 Vie politique
  • 2396/7313 Distinction/Nomination
  • 53/7313 Handicapés
  • 1049/7313 Enseignement à distance
  • 1023/7313 Contenus numériques
  • 901/7313 Gestion de l’ARTP
  • 276/7313 Radios communautaires
  • 2598/7313 Qualité de service
  • 641/7313 Privatisation/Libéralisation
  • 203/7313 SMSI
  • 763/7313 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4246/7313 Innovation/Entreprenariat
  • 2007/7313 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7313 Internet des objets
  • 259/7313 Free Sénégal
  • 1196/7313 Intelligence artificielle
  • 293/7313 Editorial
  • 34/7313 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous