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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Novembre > Pour faire face à la terrible crise qui frappe les finances publiques l’Etat (…)

Pour faire face à la terrible crise qui frappe les finances publiques l’Etat demande à la Sonatel d’anticiper le paiement de ses impôts

samedi 29 novembre 2008

Politique nationale

La recherche d’argent frais pour faire face à « l’infernale » dette intérieure se poursuite avec frénésie au niveau de l’Etat. Après la vente de1,9% d’actions flottantes de l’Etat (pour 19,82 milliards de F Cfa) et les ventes annoncées du Méridien Président et des actions détenues dans les compagnies d’assurances, les autorités sollicitent de la société de téléphonie le paiement, par anticipation, des impôts qu’elle doit aux services fiscaux.

La recherche tous azimuts de liquidités pour faire face à une dette intérieure chiffrée officiellement à 174 milliards de F Cfa oblige l’Etat à toutes les gymnastiques. Au-delà de la vente acquise des actions flottantes et la perception de dividendes, des sources dignes de foi signalent que la Sonatel va continuer à être la vache à lait pour les finances publiques, malgré la volonté affichée de céder l’hôtel Méridien et des actions dans les sociétés d’assurances.

En effet nos sources signalent que « l’Etat a sollicité également la Sonatel pour un paiement par anticipation des impôts et taxes ». En clair, assurent nos interlocuteurs, ce que la Sonatel devait mensuellement payer à l’Etat, en termes d’impôts ou de Tva, sera calculé et versé en une seule tranche dans les comptes du Trésor.

Comment la Sonatel a aidé l’Etat à sortir du bourbier de la dette intérieure

D’ailleurs c’est pour aider l’Etat à sortir du bourbier dans lequel il s’est enlisé avec la dette intérieure qui avait fini de freiner la marche de l’économie sénégalaise et éviter en même temps, une baisse de son chiffres d’affaires, de l’avis de Mamadou Aïdara Diop, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (SYTS) et par ailleurs Coordonnateur de l’intersyndicale de l’entreprise. « La Sonatel avait tout intérêt à ce que la dette intérieure soit soldée. Mais aussi parce que nos clients Grands comptes, qui sont dans des difficultés, n’arrivent pas à honorer correctement leurs factures échues. Les clients passaient tout leur temps à demander des moratoires qu’ils n’arrivaient pas à respecter », assure le syndicaliste. C’est pourquoi M. Diop soutient qu’ »il fallait sortir de cette situation infernale parce que cela risquait de faire chuter notre chiffres d’affaires ». Ce qui a poussé dit-il la Direction de la Sonatel, « en accord avec les syndicats, dans un souci de patriotisme et du moment que cela ne déséquilibre pas les finances de la boite », à accompagner l’Etat, qui l’avait sollicité. Ce qui est tout à l’avantage des travailleurs, selon toujours le Secrétaire général du SYTS, parce que « des « accords d’augmentation de salaires, signés avec le patronat, ne sont toujours pas appliqués du fait que des entreprises ne pouvaient respecter leur engagements si l’Etat ne règle pas la question de la dette intérieure ».

Quant à la baisse de l’action Sonatel, Mamadou Aïdara Diop l’explique par le « choc psychologique sur tout ce qui est relatif aux activités de bourse », né de la crise financière internationale. « Le marché international ayant connu des soubresauts, des frémissements, certains investisseurs de la bourse d’Abidjan ont voulu se prémunir par des liquidités », a déclaré M. Diop qui souligne également que « la politique de la Sonatel qui a modifié les règles d’amortissements de ses investissements, a aussi influé sur la bourse. Avec la technologie qui avance très vite, les équipements qui sont amortis sur huit à dix ans, sont ramenés à trois ».

Bachir Fofana

(Source : Le Populaire, 29 novembre 2008)

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