OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Février 2019 > Possible coupure d’Internet le 24 février : ASSUTIC et cie mettent en garde (…)

Possible coupure d’Internet le 24 février : ASSUTIC et cie mettent en garde les autorités et les opérateurs

mardi 19 février 2019

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Craignant une possible coupure de l’internet le 24 février prochain, jour de l’élection présidentielle au Sénégal, l’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Assutic), en collaboration avec des organisations comme Access Now, Article 19 et Africtivistes, sonne l’alerte. Ces organisations comptent déployer des moyens pour sensibiliser le public et apporter des mesures de contournement par le téléchargement d’applications.

L’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Assutic) et des organisations de comme Access Now, Article 19 et Africtivistes sont toujours préoccupées par une possible coupure de l’internet le jour du scrutin de la présidentielle du 24 février 2019. Face à la presse hier, lundi, Ndiaga Guèye, président de l’ASUTIC explique que leurs craintes sont nées du vote de la loi portant régulation des télécommunications, le 28 novembre dernier et sa promulgation le 12 décembre dernier, les discours des hommes politiques appelant à lutter contre les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux, leurs demande incessant à réguler les réseaux sociaux.

Ndiaga Guèye note que c’est la tendance en Afrique de couper l’internet à l’occasion d’élections présidentielles, de ralentir la connexion, ou cibler les réseaux sociaux et des sites qui sont tous bloqués tous simplement, comme ce fut le cas au Congo, au Zimbabwé, et au Mali…

Il relève que dans le Code des télécommunications, il est écrit que « les fournisseurs d’accès internet, les opérateurs doivent se conformer aux décisions des autorités judiciaires et administratives ». Ce qui veut dire, selon lui, qu’une « administration peut demander aux opérateurs de couper, ralentir ou bloquer l’accès à internet ou perturber les réseaux sociaux et même le réseau téléphonique ». « Les journalistes ne peuvent pas être dans tous les bureaux de vote du Sénégal. Et, s’il y a un incident embarrassant et que les autorités veuillent l’étouffer, la meilleure façon de le faire c’est de perturber les réseaux ».

M. Guèye en veut pour preuve la perturbation du réseau, il y a quelques semaines, ce qui a poussé le directeur général de l’ARTP à incriminer la mauvaise qualité du service des opérateurs, allant jusqu’à brandir des mises en demeure. « Tout ça pour préparer les Sénégalais à une certaine perturbation sous prétexte d’une surexploitation des réseaux qui fait qu’aujourd’hui il est difficile de communiquer ». Il cite l’exemple du Mali où l’internet a été coupé et que les responsables d’aucun parti politique ne pouvaient communiquer avec leurs partisans ; ce qui est à l’origine de la contestation des résultats de l’élection présidentielle.

Pour lui, s’il y a perturbation du réseau, la responsabilité première de l’Etat est engagée parce que c’est lui qui peut demander la coupure de l’internet. Mais la responsabilité des opérateurs est aussi entière car ils exécutent ces ordres. Dans ce cas, ils auront violé le contrat qui les lie avec leurs clients, qui est un contrat de service continu, conformément au droit national et le Code des télécommunications, mais aussi le droit international.

Il n’a pas manqué de déplorer l’absence de réaction des autorités et des opérateurs et même des candidats de l’opposition, interpellés sans succès. « Ce combat, nous le menons depuis mai 2017. Mais, même la société civile ne nous prête pas main forte ». Et Pape Ismaïla Dieng, journaliste bloggeur et membre d’Africtivistes, de conseiller, s’il y’a coupure d’internet, de « contourner en téléchargeant dès maintenant des applications ».

Mariama Diédhiou

(Source : Sud Quotidien, 19 février 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2058/2231 Régulation des télécoms
  • 174/2231 Télécentres/Cybercentres
  • 1570/2231 Economie numérique
  • 803/2231 Politique nationale
  • 2231/2231 Fintech
  • 251/2231 Noms de domaine
  • 812/2231 Produits et services
  • 691/2231 Faits divers/Contentieux
  • 359/2231 Nouveau site web
  • 2151/2231 Infrastructures
  • 792/2231 TIC pour l’éducation
  • 90/2231 Recherche
  • 121/2231 Projet
  • 1390/2231 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 870/2231 Sonatel/Orange
  • 788/2231 Licences de télécommunications
  • 132/2231 Sudatel/Expresso
  • 465/2231 Régulation des médias
  • 600/2231 Applications
  • 494/2231 Mouvements sociaux
  • 785/2231 Données personnelles
  • 61/2231 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2231 Mouvement consumériste
  • 179/2231 Médias
  • 321/2231 Appels internationaux entrants
  • 692/2231 Formation
  • 48/2231 Logiciel libre
  • 836/2231 Politiques africaines
  • 406/2231 Fiscalité
  • 83/2231 Art et culture
  • 284/2231 Genre
  • 765/2231 Point de vue
  • 479/2231 Commerce électronique
  • 698/2231 Manifestation
  • 157/2231 Presse en ligne
  • 62/2231 Piratage
  • 102/2231 Téléservices
  • 415/2231 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2231 Environnement/Santé
  • 156/2231 Législation/Réglementation
  • 167/2231 Gouvernance
  • 831/2231 Portrait/Entretien
  • 72/2231 Radio
  • 348/2231 TIC pour la santé
  • 135/2231 Propriété intellectuelle
  • 29/2231 Langues/Localisation
  • 503/2231 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2231 Téléphonie
  • 96/2231 Désengagement de l’Etat
  • 484/2231 Internet
  • 57/2231 Collectivités locales
  • 188/2231 Dédouanement électronique
  • 497/2231 Usages et comportements
  • 512/2231 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2231 Audiovisuel
  • 1367/2231 Transformation digitale
  • 191/2231 Affaire Global Voice
  • 75/2231 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2231 Service universel
  • 330/2231 Sentel/Tigo
  • 87/2231 Vie politique
  • 727/2231 Distinction/Nomination
  • 17/2231 Handicapés
  • 336/2231 Enseignement à distance
  • 331/2231 Contenus numériques
  • 292/2231 Gestion de l’ARTP
  • 89/2231 Radios communautaires
  • 799/2231 Qualité de service
  • 212/2231 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2231 SMSI
  • 223/2231 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2231 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2231 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2231 Internet des objets
  • 87/2231 Free Sénégal
  • 172/2231 Intelligence artificielle
  • 98/2231 Editorial
  • 8/2231 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous