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Accueil > Ressources > Société de l’Information > Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) > Position Africaine Commune sur la Gouvernance de l’Internet Résolution de (…)

Position Africaine Commune sur la Gouvernance de l’Internet Résolution de Dakar (7 septembre 2005)

jeudi 8 septembre 2005

SMSI

Nous, Ministres Africains en charge des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), réunis les 5-6-7 septembre 2005 à Dakar, pour discuter du thème « Position Africaine Commune sur la Gouvernance d’Internet », remercions le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Maître Abdoulaye Wade, en sa qualité de Coordonnateur du volet des TIC du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique ( NEPAD), qui a eu l’initiative d’organiser cette conférence et de nous donner cette occasion d’échanger sur l’édification d’un nouveau monde plus solidaire dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des populations et d’éradiquer la pauvreté en créant les opportunités de production, d’utilisation et de partage du savoir,

Considérant :

– la Déclaration de Principes et le Plan d’Action du Sommet Mondial sur la Société de I’Information (SMSI) ;
– les Engagements d’Accra pour la phase de Tunis du SMSI de 2005 ;
– le Plan d’Action Régional Africain pour l’Economie du Savoir (PARAES) initié par le Bureau de Bamako et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)
– le Plan d’Action Arabe pour la Société de l’Information en 2005
– le Cadre de Partenariat pour le développement des Infrastructures en Afrique
– le Communique Conjoint arabo-africain adopté au Caire en mai 2005
– les Recommandations de la Conférence de Bamako sur « le Multilinguisme pour la diversité culturelle et la participation de tous dans le cyberespace »
– le Rapport du Groupe de Travail sur la Gouvernance Internet (GTGI) ;

Considérant que l’édification de la Société de l’Information doit permettre d’accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en particulier pour les pays en développement ;

Considérant que la Gouvernance de l’Internet doit se faire d’une façon transparente, démocratique et participative ;

Vu les principes généraux devant garantir

– le fonctionnement stable et sécurisé de l’Internet et
– la fonction ouverte et décentralisée de son architecture ;

Notant avec satisfaction que les conclusions du GTGI reflètent les préoccupations de l’Afrique exprimées lors de la Conférence Régionale d’Accra (sécurité, diversité culturelle et linguistique, accès, ...) ;

Reconnaissant la nécessité de renforcer la participation et l’association des pays en développement au processus de gestion effective de l’Internet ;

Convaincus que, pour parvenir à des solutions pratiques aux différentes problématiques soulevées par la gouvernance d’Internet, l’Afrique doit se présenter unie lors de la PrepCom3 et lors de la seconde session du SMSI à Tunis 2005 et s’exprimer d’une seule et même voix qui tient compte de nos intérêts ;

Convaincus que la mise en œuvre de nos priorités est un processus continu qui requiert un large consensus de la communauté internationale sur les mécanismes de Gouvernance d’Internet associant les Etats, la Société Civile, le Secteur privé, et les organisations internationales ;

Considérant que la création d’un Conseil Mondial de l’Internet (CMI), qui reflète les recommandations du Chapitre 48 du Plan d’Action de Genève et constitue l’étape finale à atteindre, ne peut se réaliser immédiatement et nécessite la mise en œuvre de mécanismes variés ;

La Conférence adopte ce qui suit :

– 1. La mise en place d’un cadre mondial de concertation pour examiner en profondeur les questions de politiques générales relatives à l’Internet. Un tel cadre devrait autoriser la participation sur un même pied d’égalité de toutes les parties prenantes (Gouvernements, secteur privé, société civile, et les organisations internationales) ;

– 2. L’élargissement et le renforcement des institutions existantes de la Gouvernance de l’Internet, permettant la participation de tous les acteurs pour que la Gouvernance de l’Internet soit assurée d’une façon efficace, transparente, démocratique et que les services et les ressources de l’Internet soient équitablement partagés entre tous les acteurs et tous les continents.

La Conférence recommande aussi :

– 1. le Renforcement du rôle du Conseil Consultatif Gouvernemental de l’ICANN dans l’élaboration de toutes les politiques publiques de gestion de l’Internet ;

– 2. l’Internationalisation véritable de la gestion de la racine de l’Internet ;

– 3. la mise en place pour les pays africains des instances de serveurs racine pour faciliter l’accès ;

– 4. la mise en place d’un backbone africain à large bande permettant la création de nœuds Internet au niveau national, sous-régional et régional

– 5. la participation des institutions spécialisées des pays africains dans les instances techniques de l’Internet ;

– 6. le renforcement de l’institution de gestion des ressources Internet, AFRINIC, pour garantir l’indépendance de la Région Afrique en matière de ressources Internet. ;

– 7. L’établissement en Afrique d’un cadre référentiel de création de Partenariats Multi Acteurs au niveau national, régional et continental, fondé sur les principes fondamentaux de la solidarité numérique et permettant de redonner sens et contenu au NEPAD ;

– 8. la contribution des Etats africains au Fonds de Solidarité Numérique conformément aux recommandations de l’Union Africaine et l’utilisation de ce Fonds pour le renforcement des capacités, en particulier celle des femmes et des jeunes, ainsi que le financement des projets liés à l’Internet en Afrique ;

– 9. la mise en œuvre de programmes garantissant la présence des langues africaines dans Internet et l’usage des logiciels libres afin de combattre la fracture numérique linguistique et d’assurer la participation de tous dans la nouvelle société en construction ;

– 10. la création, dans chaque Etat africain, d’une structure nationale chargée de la promotion et du développement de la société de l’information, de la connaissance et des savoirs partagés ainsi qu’une coordination régionale et continentale de ces structures ;

– 11. la mise en place de Centres d’Excellence de formation Internet en Afrique.

Fait à Dakar le 7 septembre 2005

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