OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Juillet 2016 > Plusieurs milliards filent entre les doigts de l’Etat : Nébuleuse autour de (…)

Plusieurs milliards filent entre les doigts de l’Etat : Nébuleuse autour de la commercialisation de 351 chaînes de beIN au Sénégal

jeudi 14 juillet 2016

Régulation des médias

351 chaînes de beIN sont frauduleusement suivies au Sénégal. Alors que la chaîne n’a signé aucune convention ou concession avec l’Etat. Et le préjudice subi est estimé à plusieurs milliards FCfa. Un constat d’huissier fait par le cabinet d’étude de Me Adama Dia, a été transmis aux autorités en charge de l’audiovisuel pour prouver la commercialisation de décodeurs beIN.

beIN Group Media ne devrait-elle pas saisir le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour s’interroger sur la vente de ses décodeurs au Sénégal ? Si l’on sait qu’elle n’a signé aucune convention avec le pays. Alors qu’elle s’acharnait récemment sur le Groupe Excaf pour l’arrêt de la diffusion de ses programmes par le groupe sénégalais qui pourtant, reprenait le signal avec l’autorisation de Al Jazeera (Qatar). Un privilège que le groupe Excaf a perdu, depuis l’ouverture d’une filiale du groupe Qatari à Paris.

Pour suivre tranquillement les 351 chaînes de beIN, un abonné casque 350 000 FCfa, pour l’achat de son décodeur et chaque mois, il paie son abonnement auprès des revendeurs. « beIN n’a pas signé de convention avec le Sénégal et n’a cédé aucun de ses droits à des revendeurs au Sénégal. Ceux qui commercialisent les décodeurs à Dakar sont des fraudeurs », confient des sources établies à Canal+. A la question de savoir comment les revendeurs réussissent à activer la puce, « avec les nouvelles technologies, les gens sont outillés pour activer certaines puces », précise-t-on. Des arguments battus en brèche par des professionnels de l’audiovisuel. « L’activation du bouquet de chaînes Tv se fait par la fourniture par téléphone des numéros de la carte et du décodeur au service client ou distributeur », expliquent nos sources. Mieux, poursuivent nos interlocuteurs, « les systèmes de cryptage des opérateurs de bouquet de chaînes Tv sont équipés d’un procédé de reconnaissance digitale (Finger Print) qui leur permet de déterminer la zone géographique à partir de laquelle l’activation de la carte est sollicitée ». Ce qui leur fait dire que l’opérateur à la possibilité de géo-bloquer ses abonnés. Dans cette même logique, nos sources s’interrogent sur le propriétaire des fonds générés par les abonnements de beIN au Sénégal. « Le Sénégalais qui a un décodeur beIN paie au revendeur de Sandaga ou ailleurs, un abonnement mensuel ou annuel. Et le commerçant communique le numéro de la carte de l’abonné et son pays à l’opérateur qui active à nouveau la carte ».

Les milliards perdus par l’Etat

« L’Etat perd des milliards de francs Cfa avec la fraude effectuée sur les décodeurs de beIN. Car, le groupe ne paie pas de redevances annuelles, ni celles de fréquences encore moins d’impôts. Alors que toutes les chaînes qui sont là versent des centaines de millions de francs Cfa dans les caisses de l’Etat », confient des sources de l’audiovisuel. Et de poursuivre : « Des constats d’huissier du cabinet d’étude de Me Adama Dia ont été faits sur la vente des décodeurs au marché Sandaga et les autorités en charge de l’audiovisuel ont été saisies, avec des pièces à conviction. » En fait, renseignent les mêmes interlocuteurs, « l’exercice de l’activité de distribution de services de communications audiovisuelles au Sénégal est un droit attribué par décret portant approbation d’une convention de concession de service public audiovisuel et d’un cahier des charges ». En clair, la convention de concession fixe l’objet et la durée de l’autorisation, les conditions et les procédures de son renouvellement, de la modification de ses termes et de sa fin, ainsi que les dispositions relatives au règlement des litiges. Le cahier des charges fixe les conditions d’établissement et d’exploitation du réseau et de fourniture de services de communications audiovisuelles ainsi que les engagements du titulaire de l’autorisation. « Le cahier des charges prévoit également les redevances et contributions (redevances annuelles, en contrepartie de la concession et redevances de fréquences) auxquelles est assujetti le titulaire de l’autorisation, sans préjudice des droits des opérateurs légalement établis. Il faut noter que l’arrosage du signal de beIN Média Group et beIN Sports France sur le territoire national sans « droit d’atterrissage » et l’activation des cartes de cryptage couplées à leurs décodeurs traduisent une volonté de beIN de commercialiser son offre de bouquet de chaînes TV au Sénégal », expliquent des sources de l’audiovisuel.

Mamadou Seck

(Source : L’Observateur, 14 juillet 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2060/2205 Régulation des télécoms
  • 173/2205 Télécentres/Cybercentres
  • 1540/2205 Economie numérique
  • 811/2205 Politique nationale
  • 2205/2205 Fintech
  • 253/2205 Noms de domaine
  • 816/2205 Produits et services
  • 691/2205 Faits divers/Contentieux
  • 360/2205 Nouveau site web
  • 2158/2205 Infrastructures
  • 789/2205 TIC pour l’éducation
  • 90/2205 Recherche
  • 121/2205 Projet
  • 1425/2205 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2205 Sonatel/Orange
  • 773/2205 Licences de télécommunications
  • 132/2205 Sudatel/Expresso
  • 464/2205 Régulation des médias
  • 601/2205 Applications
  • 494/2205 Mouvements sociaux
  • 770/2205 Données personnelles
  • 60/2205 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2205 Mouvement consumériste
  • 179/2205 Médias
  • 321/2205 Appels internationaux entrants
  • 697/2205 Formation
  • 48/2205 Logiciel libre
  • 841/2205 Politiques africaines
  • 409/2205 Fiscalité
  • 83/2205 Art et culture
  • 285/2205 Genre
  • 695/2205 Point de vue
  • 480/2205 Commerce électronique
  • 697/2205 Manifestation
  • 156/2205 Presse en ligne
  • 62/2205 Piratage
  • 102/2205 Téléservices
  • 440/2205 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2205 Environnement/Santé
  • 155/2205 Législation/Réglementation
  • 167/2205 Gouvernance
  • 826/2205 Portrait/Entretien
  • 72/2205 Radio
  • 337/2205 TIC pour la santé
  • 133/2205 Propriété intellectuelle
  • 29/2205 Langues/Localisation
  • 501/2205 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2205 Téléphonie
  • 95/2205 Désengagement de l’Etat
  • 484/2205 Internet
  • 57/2205 Collectivités locales
  • 192/2205 Dédouanement électronique
  • 505/2205 Usages et comportements
  • 511/2205 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2205 Audiovisuel
  • 1350/2205 Transformation digitale
  • 191/2205 Affaire Global Voice
  • 75/2205 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2205 Service universel
  • 330/2205 Sentel/Tigo
  • 87/2205 Vie politique
  • 726/2205 Distinction/Nomination
  • 17/2205 Handicapés
  • 336/2205 Enseignement à distance
  • 320/2205 Contenus numériques
  • 292/2205 Gestion de l’ARTP
  • 89/2205 Radios communautaires
  • 802/2205 Qualité de service
  • 212/2205 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2205 SMSI
  • 224/2205 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2205 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2205 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2205 Internet des objets
  • 85/2205 Free Sénégal
  • 178/2205 Intelligence artificielle
  • 97/2205 Editorial
  • 8/2205 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous