OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Août 2020 > Plus loin avec Dr Mamadou Mbaye, Enseignant à l’Université de Thiès : « La (…)

Plus loin avec Dr Mamadou Mbaye, Enseignant à l’Université de Thiès : « La FinTech change notre rapport avec la monnaie »

dimanche 9 août 2020

Portrait/Entretien

Enseignant à l’Université de Thiès et chercheur au Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem-Ucad), Dr Mamadou Mbaye est un spécialiste des FinTechs et des cryptomonnaies. Il analyse, dans cet entretien, les enjeux liés à ces technologies financières.

Ces technologies financières changent-elles notre rapport à la monnaie ?

Effectivement, elles changent notre rapport avec la monnaie ; elles facilitent les transactions, rendent plus accessibles les produits financiers et contribuent à la dématérialisation du système monétaire. Elles offrent des possibilités d’optimisation de nos relations avec la monnaie au sens large et plus globalement avec le système bancaire.

À votre avis, quels sont les principaux freins au développement des FinTechs au Sénégal ? Autrement dit, quels sont les préalables pour un écosystème favorable à ces technologies financières ?

La FinTech est arrivée au Sénégal dans le contexte d’un écosystème numérique émergent et dynamique avec un certain nombre de variables favorables. Par exemple, une population jeune de plus en plus accro au Smartphone, un taux d’urbanisation croissante, une amélioration continue de la pénétration de l’internet avec la fibre optique, un taux d’activité entrepreneuriale en hausse, une amélioration et une diversification des formations techniques, une vulgarisation de l’informatique et un appui de la diaspora qui augmente le pouvoir d’achat des autochtones et contribue au transfert de technologie en la matière.

Pour permettre son développement, il faut définir un cadre réglementaire incitatif et juridique pour encadrer les entités non bancaires. Il faudra normer le secteur avec une surveillance accrue des agents et des transactions. D’autre part, il faudra faciliter l’accès au financement des startups. En un mot, il faut mettre en place un cadre juridique, institutionnel et réglementaire, voire technique, pour booster le secteur.

Quels sont les avantages et les risques liés à ces technologies financières ?

Elles contribuent à l’inclusion financière. D’ailleurs, la clientèle de départ était essentiellement composée de la population non bancarisée et informelle avec les systèmes de paiement et de transfert sur des plateformes numériques et les portefeuilles de monnaie sans compte bancaire. Elle contribue à la financiarisation de l’économie informelle comme la nôtre. Elle facilite les rapports entre clients et banques (presque toutes les opérations peuvent se faire en ligne). Pour la banque, elle facilite la collecte de l’information sur le client, réduisant, du coup, l’asymétrie d’information, le risque de défaut et les coûts de gestion de la clientèle. Il y a deux risques majeurs, à savoir la cybercriminalité et la non-transparence concernant l’exploitation des données personnelles collectées.

La faible bancarisation de l’Afrique est-elle une opportunité ou une contrainte ?

C’est plus une opportunité qu’une contrainte parce qu’elle va permettre l’éclosion de nouvelles idées, et donc, d’innovations pour faciliter les rapports avec l’argent. Il faut toutefois noter que la FinTech accompagne le développement du système bancaire, car la plupart de ses sous-jacents sont constitués de produits bancaires.

Quels impacts auront ces monnaies numériques sur le commerce et les relations internationales ?

L’impact est positif parce que depuis fort longtemps, les supports monétaires sont utilisés dans les transactions financières internationales. La monnaie tangible et centrale a une utilisation plus locale qu’internationale.

Seydou Ka

(Source : Le Soleil, 9 août 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2068/2238 Régulation des télécoms
  • 174/2238 Télécentres/Cybercentres
  • 1541/2238 Economie numérique
  • 849/2238 Politique nationale
  • 2238/2238 Fintech
  • 256/2238 Noms de domaine
  • 813/2238 Produits et services
  • 692/2238 Faits divers/Contentieux
  • 370/2238 Nouveau site web
  • 2153/2238 Infrastructures
  • 791/2238 TIC pour l’éducation
  • 91/2238 Recherche
  • 121/2238 Projet
  • 1424/2238 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2238 Sonatel/Orange
  • 773/2238 Licences de télécommunications
  • 132/2238 Sudatel/Expresso
  • 468/2238 Régulation des médias
  • 605/2238 Applications
  • 494/2238 Mouvements sociaux
  • 784/2238 Données personnelles
  • 60/2238 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2238 Mouvement consumériste
  • 179/2238 Médias
  • 321/2238 Appels internationaux entrants
  • 692/2238 Formation
  • 51/2238 Logiciel libre
  • 841/2238 Politiques africaines
  • 407/2238 Fiscalité
  • 83/2238 Art et culture
  • 285/2238 Genre
  • 736/2238 Point de vue
  • 487/2238 Commerce électronique
  • 703/2238 Manifestation
  • 156/2238 Presse en ligne
  • 62/2238 Piratage
  • 102/2238 Téléservices
  • 426/2238 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2238 Environnement/Santé
  • 156/2238 Législation/Réglementation
  • 167/2238 Gouvernance
  • 826/2238 Portrait/Entretien
  • 72/2238 Radio
  • 341/2238 TIC pour la santé
  • 133/2238 Propriété intellectuelle
  • 29/2238 Langues/Localisation
  • 523/2238 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2238 Téléphonie
  • 95/2238 Désengagement de l’Etat
  • 486/2238 Internet
  • 57/2238 Collectivités locales
  • 188/2238 Dédouanement électronique
  • 503/2238 Usages et comportements
  • 512/2238 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2238 Audiovisuel
  • 1356/2238 Transformation digitale
  • 191/2238 Affaire Global Voice
  • 75/2238 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2238 Service universel
  • 331/2238 Sentel/Tigo
  • 87/2238 Vie politique
  • 728/2238 Distinction/Nomination
  • 17/2238 Handicapés
  • 339/2238 Enseignement à distance
  • 322/2238 Contenus numériques
  • 292/2238 Gestion de l’ARTP
  • 89/2238 Radios communautaires
  • 802/2238 Qualité de service
  • 212/2238 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2238 SMSI
  • 224/2238 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1276/2238 Innovation/Entreprenariat
  • 672/2238 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2238 Internet des objets
  • 86/2238 Free Sénégal
  • 175/2238 Intelligence artificielle
  • 97/2238 Editorial
  • 13/2238 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous