Plus d’un million de permis de conduire délivrés pour 561.366 véhicules immatriculés
mardi 12 juin 2018
Le Sénégal a délivré, à la date du 31 décembre 2017, 1.050.914 permis de conduire pour 561.366 véhicules immatriculées, a révélé mardi à Diourbel le directeur des transports routiers, Cheikh Omar Gaye.
"Jusqu’au 31 décembre 2017, le Sénégal a délivré 1050914 permis de conduire’’, dont 65366 pour la région de Diourbel, soit 6,2%, a-t-il dit au cours d’un comité régional de développement (CRD).
Cette rencontre avec les acteurs du secteur s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation de la mise en œuvre du projet de numérisation et de sécurisation des documents administratifs de transport du Sénégal, dénommé « Capp Karangë ».
Le « Capp Karangë » est un projet mis en place en place par l’Etat du Sénégal pour le remplacement des titres de transport tels que la carte grise, l’autorisation (licence et agrément), le permis de conduire, la plaque d’immatriculation, afin de garantir aux citoyens une plus grande « sérénité sur les routes ».
Selon le directeur des transports routiers, « on ne sait pas le nombre de véhicules qui circulent au Sénégal », la seule information que les services détiennent, « c’est qu’il y a 561.366 véhicules immatriculés ».
Si l’on en croit Cheikh Omar Gaye, la réforme conduite par le projet « Capp Karangë » devrait permettre aux autorités compétentes d’assainir le milieu des transports avec une ré-immatriculation du parc automobile.
« Au Sénégal, il y a des plaques qui ne respectent pas le code de la route. Les plaques ne sont pas uniformes. Avec le nouveau système, des plaques vierges avec des hologrammes seront délivrées », a annoncé M. Gaye.
Ainsi, « la numérisation sera centralisée au lieu d’avoir un registre spécifique à chaque région », a-t-il ajouté, avant de souligner que le processus de dématérialisation va permettre de lutter plus efficacement contre les fraudes notées dans le système des transports.
« On voit très souvent les forces de défense et de sécurité démanteler des réseaux de fabrication de faux documents administratifs, donc cela atteste à suffisance l’existence » de fraudes, même si « nous ne pouvons pas faire une évaluation », a relevé le directeur des transports routiers.
(Source : APS, 12 juin 2018)