Plaidoyer de me Abdoulaye Wade : Relance du Fonds de solidarité numérique pour combler le gap du Sud
mercredi 18 mai 2011
Le Président Abdoulaye Wade a renouvelé hier son appel à la réduction du gap numérique entre l’Afrique et les pays développés. C’était lors de l’Assemblée générale de la nouvelle Fondation du Fonds de Solidarité numérique.
L’objectif de la nouvelle Fondation du Fonds de Solidarité numérique, selon le Président Abdoulaye Wade, demeure la réduction du gap entre les pays du nord et ceux du sud. Hier, à Dakar, lors d’une assemblée générale de la nouvelle Fondation du Fonds de la Solidarité numérique, le Chef de l’Etat a rappelé son idée de dissolution de la première fondation sise à Genève, en Suisse, et sa relance pour davantage « ouvrir le Fonds à tous les Africains, aux collectivités locales, aux mairies à travers le reste du monde... »
Me Wade trouve que les pays en développement n’utilisent ou n’accèdent toujours pas assez à l’ordinateur. « Il faut équiper nos jeunes d’ordinateurs. Tout le monde doit s’y mettre. Il faut fournir de manière accélérée des ordinateurs... » a plaidé le Président Wade. L’internet, dit-il, permet un meilleur accès aux informations sur l’histoire, la littérature, la science, etc.
Le Chef de l’Etat a salué les efforts de grandes sociétés qui ont déjà fait des donations d’ordinateurs. Il a cité l’exemple de la ville française de Besançon qui a offert des ordinateurs au Sénégal. Me Wade faisait son plaidoyer en présence du ministre malien des Postes, des Télécommunications et des Tics, ainsi que des représentants de l’Algérie, de la Chine, de la France, etc. C’est en 2005, lors du Sommet mondial sur la société de l’information que le président Abdoulaye Wade a lancé le concept de réduction de la fracture numérique entre l’Afrique et le reste du monde. En proposant l’initiative de Solidarité numérique, le président Wade a voulu créer, avec l’aide de la communauté internationale, les conditions pour doter l’Afrique de 500 millions d’ordinateurs...
O. DIOUF (avec la RTS)
(Source : Le Soleil, 18 mai 2011)