OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Mars 2019 > Piratage bancaire : Quand l’Afrique prend sa sécurité en main

Piratage bancaire : Quand l’Afrique prend sa sécurité en main

mercredi 27 mars 2019

Cybersécurité/Cybercriminalité

Les cyberattaques contre les établissements financiers se sont multipliées ces dernières semaines en Afrique de l’Ouest. Mais, face à des procédés de plus en plus sophistiqués, les moyens manquent.

À mesure que l’économie digitale se développe, les paiements dématérialisés augmentent (396 millions de comptes mobile money en 2018, +14 %, 26,8 milliards de transactions) et les menaces sur la sécurité des opérations s’accroissent.

Une étude menée dans plusieurs États d’Afrique de l’Ouest publiée en mars 2017 par Interpol et l’éditeur de logiciels Trend Micro relevait que « le nombre de cyber-escroqueries avait augmenté de 132 % entre 2013 et 2015 et que le montant moyen des sommes dérobées chaque année aux entreprises s’élevait à 2,7 millions de dollars et à 422 000 dollars pour les particuliers ».

L’organisation de lutte contre le crime soulignait aussi la sophistication croissante des attaques, et l’émergence de cybercriminels d’un nouveau genre, rompus à des modes opératoires très élaborés, utilisant des logiciels de capture de frappe ou des chevaux de Troie qui permettent la prise de contrôle à distance. Les attaques se sont multipliées ces dernières semaines.

Des méthodes de plus en plus pointues

Mi-mars, la Banque de Dakar (BDK), au Sénégal, aurait ainsi perdu, selon la presse locale, 50 millions de FCFA. Selon les premiers éléments de l’enquête, les auteurs du piratage seraient parvenus à pénétrer dans le système informatique de la banque en ouvrant un compte dans l’établissement. Début mars, toujours à Dakar, c’est Ecobank qui a été victime d’une fraude importante, alors qu’UBA parvenait à déjouer de son côté un ordre de virement frauduleux.

Fin 2018, deux mois après son lancement, la plateforme de paiement universelle PayQin (comprenant 10 000 comptes en Côte d’Ivoire et au Cameroun), qui permet de recevoir, d’envoyer de l’argent et d’accéder aux services marchands en ligne, même non partenaires, a vu sa base de données supprimée.

« Heureusement on fait des sauvegardes régulièrement. Techniquement, PayQin est une coquille vide, toutes les données sensibles sont abritées chez Visa, les fonds sont dans les banques partenaires. Finalement les pirates n’ont obtenu que des noms et des adresses e-mail cryptés », rapporte son fondateur, l’ancien banquier franco-ivoirien Fabrice Amalaman.

Dématérialiser au maximum les transferts d’argent

À un niveau encore plus important, les États sont aussi confrontés à ce genre de situations. Ceux-ci tentent de dématérialiser le plus possible les transferts d’argent afin de réduire la corruption, les escroqueries comptables et les efforts demandés aux bénéficiaires (qui font parfois des trajets longs et dangereux pour encaisser paies ou pensions).

Avec des politiques publiques qui sont amenées à davantage se digitaliser (comme pour le remboursement des frais médicaux au Sénégal), les montants et les volumes en circulation sont de plus en plus importants. Mais, ce sont, souvent, les moyens financiers et techniques qui manquent pour mettre en œuvre une politique d’ensemble.

Un environnement juridique à améliorer et à harmoniser

Ancien secrétaire permanent du ministère de l’Information et des Communications du Kenya, Bitange Ndemo met en avant les solutions mises en œuvre par son pays, qui compte 50 % des utilisateurs de mobile money, passant notamment par l’intelligence artificielle et la blockchain.

Et de signaler : « La blockchain est très difficile à briser, puisqu’il faut s’attaquer à plus de 50 % des serveurs des mineurs (procédés de sécurisation des transactions). La reconnaissance vocale peut être une solution. Au Kenya, le gouvernement essaie de créer une “identité digitale de confiance” avec des technologies qui s’améliorent pour permettre des paiements digitaux sécurisés et inviolables ».

Pour le directeur associé au sein du cabinet Devlhon Consulting, « des efforts ont été accomplis, mais on revient de loin ». Yoann Lhonneur de préciser : « La question est encore considérée sous le seul angle informatique et technique, alors qu’elle doit aussi être abordée du point de vue stratégique et logistique. La sécurité des transactions doit être envisagée à tous les niveaux de l’entreprise ».

Le secteur est aussi en attente d’un arsenal juridique adéquat. « Sur une cinquantaine de pays, seul un tiers se sont dotés de lois complètes », poursuit l’expert. Mais, alors que 80 % des transactions frauduleuses en Afrique sont générées depuis l’Europe et les États-Unis, le principal défi réside dans la formation d’équipes locales qui commencent à émerger au Maroc ou en Tunisie.

Stéphanie Wenger

(Source : Jeune Afrique, 27 mars 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2407/2703 Régulation des télécoms
  • 219/2703 Télécentres/Cybercentres
  • 1858/2703 Economie numérique
  • 960/2703 Politique nationale
  • 2703/2703 Fintech
  • 325/2703 Noms de domaine
  • 960/2703 Produits et services
  • 832/2703 Faits divers/Contentieux
  • 449/2703 Nouveau site web
  • 2701/2703 Infrastructures
  • 948/2703 TIC pour l’éducation
  • 107/2703 Recherche
  • 168/2703 Projet
  • 1731/2703 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 962/2703 Sonatel/Orange
  • 885/2703 Licences de télécommunications
  • 165/2703 Sudatel/Expresso
  • 529/2703 Régulation des médias
  • 726/2703 Applications
  • 617/2703 Mouvements sociaux
  • 896/2703 Données personnelles
  • 81/2703 Big Data/Données ouvertes
  • 346/2703 Mouvement consumériste
  • 202/2703 Médias
  • 399/2703 Appels internationaux entrants
  • 994/2703 Formation
  • 54/2703 Logiciel libre
  • 1025/2703 Politiques africaines
  • 879/2703 Fiscalité
  • 105/2703 Art et culture
  • 350/2703 Genre
  • 995/2703 Point de vue
  • 559/2703 Commerce électronique
  • 836/2703 Manifestation
  • 197/2703 Presse en ligne
  • 82/2703 Piratage
  • 128/2703 Téléservices
  • 562/2703 Biométrie/Identité numérique
  • 185/2703 Environnement/Santé
  • 203/2703 Législation/Réglementation
  • 205/2703 Gouvernance
  • 958/2703 Portrait/Entretien
  • 94/2703 Radio
  • 429/2703 TIC pour la santé
  • 171/2703 Propriété intellectuelle
  • 32/2703 Langues/Localisation
  • 609/2703 Médias/Réseaux sociaux
  • 1172/2703 Téléphonie
  • 118/2703 Désengagement de l’Etat
  • 545/2703 Internet
  • 67/2703 Collectivités locales
  • 260/2703 Dédouanement électronique
  • 615/2703 Usages et comportements
  • 585/2703 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 336/2703 Audiovisuel
  • 1663/2703 Transformation digitale
  • 258/2703 Affaire Global Voice
  • 93/2703 Géomatique/Géolocalisation
  • 224/2703 Service universel
  • 394/2703 Sentel/Tigo
  • 108/2703 Vie politique
  • 861/2703 Distinction/Nomination
  • 19/2703 Handicapés
  • 401/2703 Enseignement à distance
  • 390/2703 Contenus numériques
  • 339/2703 Gestion de l’ARTP
  • 108/2703 Radios communautaires
  • 1060/2703 Qualité de service
  • 238/2703 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2703 SMSI
  • 280/2703 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1446/2703 Innovation/Entreprenariat
  • 740/2703 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2703 Internet des objets
  • 108/2703 Free Sénégal
  • 255/2703 Intelligence artificielle
  • 109/2703 Editorial
  • 13/2703 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous