OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Décembre 2015 > Pierre Dandjinou : L’Afrique a beaucoup à apporter en termes de contenus

Pierre Dandjinou : L’Afrique a beaucoup à apporter en termes de contenus

jeudi 17 décembre 2015

Contenus numériques

Le vice-président de l’Icann pour l’Afrique décline les contours du développement de technologies de l’information et de la communication en Afrique au premier salon international de l’économie numérique et de l’innovation du Gabon.

Gabon économie : Comment l’Afrique peut- elle tirer profit de l’essor des technologies de l’information et de la communication ?

M. Pierre Dandjinou : L’Afrique peut tirer grand profit de ces technologies ; la communication et internet lui apportent déjà beaucoup c’est-à-dire en termes de contribution au PIB et de croissance, on parle d’une moyenne de 5 à 6%, mais on peut faire plus. La contribution va être axée davantage sur le développement. En revanche il est intéressant de savoir qu’on peut faire plusieurs choses avec internet, par exemple améliorer la gestion de l’administration, on parle de l’e-administration. Ce système permet au citoyen d’obtenir facilement des services et à moindre coût, cela est valable pour d’autres secteurs à l’exemple de la santé, l’éducation, la banque…

Comment l’Afrique peut-elle faire ?

Il faut déjà avoir une stratégie afin de profiter de ça et investir dans les infrastructures, la formation, les financements, bref cet ensemble de choses qu’elle doit essayer d’embrasser dans le cadre d’une stratégie bien réfléchie.

Que faut-il mettre en place pour que le numérique génère davantage de profits sur le continent ?

Comme je l’ai dit, il faut avoir une stratégie, et la bande passante en constitue l’un des éléments. Aujourd’hui, internet est beaucoup plus utilisé pour les transferts des fichiers et un peu pour faire les vidéos. La vidéo, les images sont gourmandes de bande passante et la stratégie consiste à augmenter la bande passante en densifiant les réseaux, en mettant plus de fibre optique un peu partout dans le pays pour faire un maillage. Quand on a fini de mettre en place l’infrastructure, il y aura les contenus, les applications ; c’est là que l’Afrique a beaucoup de choses à apporter et à faire. Je pense que c’est une politique qui devrait englober tout cet ensemble d’éléments. Et on sait ce qu’il faut faire aujourd’hui, en matière d’infrastructures, on sait comment y aller, il est bien vrais qu’il y a des problèmes de financement, certains pays y vont petit à petit, d’un jour à l’autre l’ensemble des pays africains comprendront et emboiteront le pas.

Quels sont les mécanismes de financements à mettre en place pour développer le secteur du numérique en Afrique ?

Vous savez, aujourd’hui ce secteur est financé davantage par les opérateurs qui investissent dans le pays, c’est de l’argent qui provient de l’extérieur de temps en temps par des prêts que certains pays comme la chine le font, les financements sont aussi parfois fait par le gouvernement qui peut mettre un peu d’argent sur son budget national.

Nous, Africains, procédons ainsi depuis des années, il est temps de changer cette manière de faire, nous devons penser à d’autres types de financements, dit innovants ; il s’agit là des investissements qui prennent en compte la possibilité de lever des fonds au niveau national ou régional. Aussi, il y a des business angel ou capitaux-risqueurs, qui sont des hommes d’affaires locaux qui investissent leur capital directement dans des sociétés innovantes avec un risque de perte non négligeable et une chance de gains importants.

Il est à souligner que dans ce domaine, au-delà des équipements et autres, les banques ne font pas confiance aux jeunes entrepreneurs et donc comment y remédier ?

Je crois qu’il faut concocter un panier de financement, qui soit non seulement composé de bailleurs de fonds internationaux, des prêts au niveau des banques mais aussi de la contribution des acteurs locaux, qui peuvent aussi participer à la mise en place d’un mécanisme de gouvernance qui va assurer le développement du secteur numérique en Afrique.

Propos recueillis par Chimène Sandra Assengone

(Source : Gabon Economie, 17 décembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4397/4944 Régulation des télécoms
  • 353/4944 Télécentres/Cybercentres
  • 3196/4944 Economie numérique
  • 1649/4944 Politique nationale
  • 4944/4944 Fintech
  • 565/4944 Noms de domaine
  • 1747/4944 Produits et services
  • 1622/4944 Faits divers/Contentieux
  • 742/4944 Nouveau site web
  • 4883/4944 Infrastructures
  • 1698/4944 TIC pour l’éducation
  • 184/4944 Recherche
  • 248/4944 Projet
  • 3149/4944 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1775/4944 Sonatel/Orange
  • 1612/4944 Licences de télécommunications
  • 266/4944 Sudatel/Expresso
  • 978/4944 Régulation des médias
  • 1311/4944 Applications
  • 1038/4944 Mouvements sociaux
  • 1581/4944 Données personnelles
  • 142/4944 Big Data/Données ouvertes
  • 603/4944 Mouvement consumériste
  • 364/4944 Médias
  • 650/4944 Appels internationaux entrants
  • 1618/4944 Formation
  • 92/4944 Logiciel libre
  • 1927/4944 Politiques africaines
  • 961/4944 Fiscalité
  • 166/4944 Art et culture
  • 580/4944 Genre
  • 1467/4944 Point de vue
  • 1017/4944 Commerce électronique
  • 1472/4944 Manifestation
  • 318/4944 Presse en ligne
  • 126/4944 Piratage
  • 208/4944 Téléservices
  • 957/4944 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4944 Environnement/Santé
  • 330/4944 Législation/Réglementation
  • 336/4944 Gouvernance
  • 1771/4944 Portrait/Entretien
  • 147/4944 Radio
  • 711/4944 TIC pour la santé
  • 271/4944 Propriété intellectuelle
  • 61/4944 Langues/Localisation
  • 1035/4944 Médias/Réseaux sociaux
  • 2001/4944 Téléphonie
  • 198/4944 Désengagement de l’Etat
  • 1008/4944 Internet
  • 121/4944 Collectivités locales
  • 408/4944 Dédouanement électronique
  • 1052/4944 Usages et comportements
  • 1059/4944 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/4944 Audiovisuel
  • 2991/4944 Transformation digitale
  • 382/4944 Affaire Global Voice
  • 155/4944 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/4944 Service universel
  • 676/4944 Sentel/Tigo
  • 180/4944 Vie politique
  • 1523/4944 Distinction/Nomination
  • 35/4944 Handicapés
  • 725/4944 Enseignement à distance
  • 713/4944 Contenus numériques
  • 587/4944 Gestion de l’ARTP
  • 181/4944 Radios communautaires
  • 1700/4944 Qualité de service
  • 435/4944 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4944 SMSI
  • 455/4944 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2729/4944 Innovation/Entreprenariat
  • 1356/4944 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4944 Internet des objets
  • 173/4944 Free Sénégal
  • 445/4944 Intelligence artificielle
  • 199/4944 Editorial
  • 22/4944 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous