OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Novembre > Passage de l’analogie au numérique : Le financement, l’une des principales (…)

Passage de l’analogie au numérique : Le financement, l’une des principales contraintes

mardi 6 novembre 2012

Télévision/Radio numérique terrestre

Les participants au séminaire du Réseau francophone des régulateurs des médias (Réfram) redoutent que des opérateurs ou des investisseurs profitent de la télévision numérique pour prendre pied en Afrique, au regard de la lancinante question du financement.

Le numérique offre une meilleure qualité d’images. Mais son acquisition nécessite plus de moyens. Au niveau des pays africains, ceci constitue la principale difficulté des chaînes de télévisions. Cette question a été au cœur de la première journée du séminaire des présidents du Réseau francophone des régulateurs de média (Réfram) ouverte, hier à Dakar. Michel Boyon, secrétaire permanent du Réfram, redoute que des opérateurs ou des investisseurs mettent leur argent dans le secteur de la télévision numérique pour prendre pied en Afrique afin de réaliser d’autres opérations commerciales ou infrastructures. Pour lui, si ces investisseurs, dont la majorité n’est pas de l’Afrique, se saisissent du passage au numérique de la télévision pour prendre pied dans tel ou tel pays africain, sans nul doute, ils exigeront des contreparties. Le secrétaire du Réfram invite donc à la mobilisation des autorités publiques pour que chaque pays d’Afrique finance lui-même son passage au numérique, dans le respect de l’identité des pays africains. « Il faut que ce soit l’Afrique, elle-même qui gère et organise sa façon de passage au numérique », affirme Michel Boyon, également président du Conseil supérieur de l’audiovisuel français (Csa).

Il explique l’importance de diffuser en numérique : « cela permet d’éviter tous les faux tirets que l’on a parfois à l’écran. C’est plus de chaînes de télévisions, cela veut dire plus de liberté de choix pour le téléspectateur, qui est fondamental dans un pays démocratique ». Selon lui, le passage au numérique permettra de donner un nouvel élan à la production audiovisuelle dans chaque pays. Au Tchad, par exemple, le processus de passage au numérique n’est qu’à son état embryonnaire. Moustapha Ali Alifeï, président du Haut conseil de la communication tchadien, indique que l’Etat a prévu de mettre en place un budget pour conduire cette opération. Mais, il se trouve que les opérateurs économiques n’ont pas les moyens de pouvoir s’occuper surtout des infrastructures de diffusion. Pour la production, dit-il, l’Etat et les opérateurs économiques peuvent se mettre ensemble pour créer une structure. Mais, poursuit-il, ils n’ont pas les moyens de couvrir un territoire d’une superficie d’un million 284 mille kilomètres carrés par des équipements permettant la diffusion numérique. Il redoute ainsi le fait que l’Etat se substitue au privé afin qu’il reprenne ce qu’il a donné comme contribution. Ceci, dit-il, en raison du deadline fixé pour le passage au numérique en juin 2015.

TRANSITION VERS LE NUMERIQUE : L’Afrique francophone à la traîne

Si certains pays comme l’île Maurice ou le Rwanda sont classés parmi les pays les plus avancés dans le processus de transition vers le numérique, d’autres Etats de l’Afrique francophone sont encore à la traîne. Expert en droit des télécommunications électroniques, Justin Aimé Tsanga Eboé signifie que le Burundi, la Centrafrique, les Comores, Djibouti, la République démocratique du Congo, Madagascar, la Mauritanie n’ont pas véritablement commencé à poser des actes concrets de préparation de la transition vers le numérique. « Ils sont en retard », lance-t-il en faisant l’état des lieux du passage de la diffusion analogique à celle numérique dans l’espace francophone lors du séminaire du Réfram. A ces pays, s’ajoutent la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, Sao-Tomé et Principe et le Cap-Vert. Réagissant au classement des pays n’ayant pas posé des actes concrets de préparation de la transition vers le numérique, le président du Conseil national de la communication du Burundi, Bambas Pierre indique qu’« en septembre dernier, une équipe de pilotage, présidée par notre Premier ministre a été mise en place, elle s’occupe de la transition numérique. Une équipe technique existe aussi ». Il souligne que les résultats d’une étude de faisabilité, qui doit révéler le montant de l’opération et les normes à suivre, sont attendus en décembre prochain.

A deux ans et demi du 17 juin 2015, date à laquelle est fixé l’achèvement de la diffusion analogique, Justin Aimé Tsanga Eboé fait savoir que le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Mali sont déjà dotés d’un comité national de transition vers le numérique. L’expert en droit des télécommunications électroniques affirme que les comités nationaux de transition de ces différents pays ont produit des résultats. En ce qui concerne les pays qui ont installé un comité dont les résultats sont attendus, Justin Aimé Tsanga Eboé cite le Cameroun, le Congo, le Tchad et la Guinée. Le conférencier ajoute que le Bénin, le Togo et le Gabon sont sur la liste des pays ayant engagé des actions préparatoires de transition vers le numérique. Les pays du Maghreb dont l’Algérie, le Maroc et la Tunisie complètent la liste de ceux avancés dans le processus de transition vers le numérique, selon M. Tsanga Eboé.

Baba Mballo

(Source : Wal Fadjrri, 6 novembre 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6245/6821 Régulation des télécoms
  • 520/6821 Télécentres/Cybercentres
  • 4618/6821 Economie numérique
  • 2378/6821 Politique nationale
  • 6821/6821 Fintech
  • 757/6821 Noms de domaine
  • 2435/6821 Produits et services
  • 2076/6821 Faits divers/Contentieux
  • 1081/6821 Nouveau site web
  • 6770/6821 Infrastructures
  • 2408/6821 TIC pour l’éducation
  • 270/6821 Recherche
  • 363/6821 Projet
  • 4288/6821 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2572/6821 Sonatel/Orange
  • 2316/6821 Licences de télécommunications
  • 397/6821 Sudatel/Expresso
  • 1386/6821 Régulation des médias
  • 1867/6821 Applications
  • 1486/6821 Mouvements sociaux
  • 2271/6821 Données personnelles
  • 180/6821 Big Data/Données ouvertes
  • 885/6821 Mouvement consumériste
  • 541/6821 Médias
  • 963/6821 Appels internationaux entrants
  • 2231/6821 Formation
  • 139/6821 Logiciel libre
  • 2584/6821 Politiques africaines
  • 1218/6821 Fiscalité
  • 249/6821 Art et culture
  • 911/6821 Genre
  • 2109/6821 Point de vue
  • 1440/6821 Commerce électronique
  • 2207/6821 Manifestation
  • 468/6821 Presse en ligne
  • 192/6821 Piratage
  • 306/6821 Téléservices
  • 1249/6821 Biométrie/Identité numérique
  • 447/6821 Environnement/Santé
  • 465/6821 Législation/Réglementation
  • 501/6821 Gouvernance
  • 2612/6821 Portrait/Entretien
  • 220/6821 Radio
  • 1011/6821 TIC pour la santé
  • 396/6821 Propriété intellectuelle
  • 87/6821 Langues/Localisation
  • 1531/6821 Médias/Réseaux sociaux
  • 2751/6821 Téléphonie
  • 285/6821 Désengagement de l’Etat
  • 1569/6821 Internet
  • 171/6821 Collectivités locales
  • 564/6821 Dédouanement électronique
  • 1536/6821 Usages et comportements
  • 1529/6821 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/6821 Audiovisuel
  • 4114/6821 Transformation digitale
  • 573/6821 Affaire Global Voice
  • 229/6821 Géomatique/Géolocalisation
  • 432/6821 Service universel
  • 990/6821 Sentel/Tigo
  • 261/6821 Vie politique
  • 2188/6821 Distinction/Nomination
  • 51/6821 Handicapés
  • 1074/6821 Enseignement à distance
  • 954/6821 Contenus numériques
  • 877/6821 Gestion de l’ARTP
  • 271/6821 Radios communautaires
  • 2398/6821 Qualité de service
  • 636/6821 Privatisation/Libéralisation
  • 198/6821 SMSI
  • 669/6821 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3842/6821 Innovation/Entreprenariat
  • 1959/6821 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/6821 Internet des objets
  • 255/6821 Free Sénégal
  • 472/6821 Intelligence artificielle
  • 292/6821 Editorial
  • 24/6821 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous