Paiement électronique des droits et taxes douanières : un système de transaction « simple et sécurisant »
mercredi 28 mai 2003
Le séminaire de validation du cahier des charges de l’infrastructure de paiement électronique des droits et taxes au Sénégal a réuni, hier mardi 27 mai, les différents partenaires du projet, les experts et les acteurs des transactions commerciales et financières. Ces derniers ont passé en revue tous les schémas fonctionnels afin d’étudier l’architecture technique du système de paiement électronique des droits et taxes pour que le projet soit mis en œuvre.
Les autorités douanières et ses différents partenaires sont en train d’œuvrer pour renforcer leurs capacités de génération et de sécurisation des recettes. C’est dans ce cadre qu’elles cherchent à identifier l’opportunité de mettre en place des facteurs de rentabilités économiques. Ce séminaire va, selon Ibrahima Nouri Edine Diagne, administrateur général du système de Gestion automatisée des informations douanières et des échanges 2000 (Gaïndé 2000) , permettre à l’issue des discussions des acteurs majeurs de chaque domaine ciblé de maîtriser les contours de la plate-forme qui se trouve encore dans une logique de faisabilité technique.
Le but de la plate-forme des droits et des taxes douanières est de permettre à des intervenants identifiés de payer directement des taxes douanières au trésor public afin que ce dernier puisse délivrer la quittance permettant au commissaire agréé en douane (Cad) d’étudier le bon à enlever (Bae) pour retirer les marchandises. Une société française du nom de Paybox a ainsi été contactée pour assurer, selon l’administrateur général de Gaïndé 2000 la mise en relation. « Elle est en quelque sorte l’intermédiaire technique qui a pour mission de donner des ordres à la banque et, en retour de les recevoir » avance Ibrahima Nouri Edine Diagne.
Le représentant de Paybox, M Roizin souligne que « ces intervenants identifiés sont essentiellement des transitaires ou autres sociétés habilitées à dédouaner leurs marchandises d’où l’application du paiement au comptant ».
Il est, précise-t-il, important de souligner que dans cette application, il s’agit de transmission et d’acceptation « d’ordre de virement » irrévocable et non pas de paiement par carte de crédit. Pour apaiser les craintes que la plupart des participants ont formulé, Ibrahima Nouri Edine Diagne confie que « ce n’est un nouvel environnement qu’ils sont en train d’installer, mais un outil plus sécurisant et plus efficace pour le paiement qui est une modalité qui prend en compte l’intérêt de la personne et du service que cela lui apporte ».
Ibrahima Lissa FAYE
(Source : Sud Quotidien 28 mai 2003)