OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mai > Ousmane Ngom sur les passeports numérisés : Entre incohérences et langue de (…)

Ousmane Ngom sur les passeports numérisés : Entre incohérences et langue de bois

lundi 21 mai 2012

Gouvernance

Revenant hier, dimanche 20 mai sur le « scandale » du marché (118 milliards) des passeports numérisés qu’il a eu à gérer en tant que ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom a dégagé en touche les accusations portées sur sa personne, en apportant des « éclairages » plutôt sombres d’incohérences.

« L’Etat du Sénégal n’a pas dépensé un centime dans le marché des passeports numérisés qui avait été confié à la société Iris Technologie Berhard Corporation de Malaisie, le 3 septembre 2007 pour un montant de 118 milliards, sur une commande de 20 ans. » C’est Ousmane Ngom, ancien ministre de l’Intérieur, qui le dit. Interpellé hier dimanche 20 mai 2012 sur la question, au cours de l’émission Opinion sur la chaîne Walf TV, Ousmane Ngom affirme au contraire que « l’Etat du Sénégal a été gagnant sur toute la ligne », dans cette affaire pourtant considérée par le Forum Civil comme « irrégulière » mais aussi « surestimée ».

Pour rappel, la non-autorisation de ce marché par la Commission nationale des contrats de l’administration (Cnca), ni par une autre commission composée du représentant du président de la République, du représentant du ministre de l’Economie et des finances, du représentant du ministre des Forces armées ou du représentant du ministre de la Justice, a fini d’en faire un « scandale » en haut lieu.

Sur le caractère « irrégulier » de la procédure, Ousmane Ngom balaie d’un revers de la main. Selon lui, « le marché a suivi toute la procédure normale avec notamment l’approbation du Premier ministre » d’alors, qui n’est autre que Macky Sall, actuel président de la République. D’ailleurs, relève Ousmane Ngom, « les quittances sont directement envoyées au ministère de l’Economie qui, dans les 90 jours qui ont suivi, a payé le promoteur ».

Dans cette affaire, souligne-t-il, « nous avons fait preuve d’imagination et d’innovation. Nous avons pu trouver un partenaire qui a accepté de financer entièrement le projet aussi bien pour l’équipement que pour les consommables ».
Cependant, l’ancien ministre de l’Intérieur a levé un coin du voile sur les 20.000 FCfa que chaque sénégalais a versé pour l’achat d’une quittance. Selon Ousmane Ngom, le partenaire recevait 11.000 FCfa sur chaque passeport tandis que les 8 000 FCfa revenaient à l’Etat.

C’est là que le bât blesse car, sur cette base, pour une production de 500.000 passeports et pour une durée de 20 ans, Iris Technologie Berhard Corporation n’aura récolté que 5.500.000.000 milliards pour un investissement de 118 milliards, contre 4 milliards à l’Etat du Sénégal. Ce qui signifie que les Malaisiens ont investi à perte… de plus de 112 milliards F Cfa ?

Quid des centres régionaux de production devant être installés à Matam et à Tambacounda et qui n’ont jamais vu le jour ? Ousmane Ngom explique : « nous avons pu installer six centres au total. Il ne restait que ceux de Matam et de Tambacounda. Nous ne les avons pas installés parce que nous nous sommes rendu compte que le flux s’était tassé. Il n’y avait plus de longues files dans les bureaux de passeports. C’est pourquoi, nous avons décidé de les déplacer à Casablanca et en Afrique du Sud où nos compatriotes en avaient besoin ».

L’ancien ministre de l’Intérieur demande par la même occasion aux Tambacoundois et aux Matamois de se rendre respectivement à Kaolack et à Saint-Louis pour obtenir des passeports.

Or, pour un Matamois, il est plus facile de venir à Dakar pour une semaine que d’aller à Saint-Louis où il va certainement être confronté à un problème de logement dans la période d’acquisition de son passeport.

Abdoulaye Thiam

(Source : Sud Quotidien, 21 mai 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2153/2268 Régulation des télécoms
  • 177/2268 Télécentres/Cybercentres
  • 1566/2268 Economie numérique
  • 826/2268 Politique nationale
  • 2268/2268 Fintech
  • 255/2268 Noms de domaine
  • 838/2268 Produits et services
  • 747/2268 Faits divers/Contentieux
  • 480/2268 Nouveau site web
  • 2236/2268 Infrastructures
  • 814/2268 TIC pour l’éducation
  • 91/2268 Recherche
  • 126/2268 Projet
  • 1505/2268 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 899/2268 Sonatel/Orange
  • 814/2268 Licences de télécommunications
  • 133/2268 Sudatel/Expresso
  • 497/2268 Régulation des médias
  • 605/2268 Applications
  • 513/2268 Mouvements sociaux
  • 771/2268 Données personnelles
  • 61/2268 Big Data/Données ouvertes
  • 302/2268 Mouvement consumériste
  • 184/2268 Médias
  • 324/2268 Appels internationaux entrants
  • 732/2268 Formation
  • 53/2268 Logiciel libre
  • 889/2268 Politiques africaines
  • 436/2268 Fiscalité
  • 84/2268 Art et culture
  • 289/2268 Genre
  • 780/2268 Point de vue
  • 510/2268 Commerce électronique
  • 757/2268 Manifestation
  • 159/2268 Presse en ligne
  • 62/2268 Piratage
  • 103/2268 Téléservices
  • 429/2268 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2268 Environnement/Santé
  • 161/2268 Législation/Réglementation
  • 172/2268 Gouvernance
  • 853/2268 Portrait/Entretien
  • 72/2268 Radio
  • 346/2268 TIC pour la santé
  • 136/2268 Propriété intellectuelle
  • 30/2268 Langues/Localisation
  • 533/2268 Médias/Réseaux sociaux
  • 957/2268 Téléphonie
  • 97/2268 Désengagement de l’Etat
  • 490/2268 Internet
  • 58/2268 Collectivités locales
  • 190/2268 Dédouanement électronique
  • 527/2268 Usages et comportements
  • 530/2268 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2268 Audiovisuel
  • 1413/2268 Transformation digitale
  • 193/2268 Affaire Global Voice
  • 77/2268 Géomatique/Géolocalisation
  • 150/2268 Service universel
  • 335/2268 Sentel/Tigo
  • 89/2268 Vie politique
  • 772/2268 Distinction/Nomination
  • 17/2268 Handicapés
  • 342/2268 Enseignement à distance
  • 341/2268 Contenus numériques
  • 295/2268 Gestion de l’ARTP
  • 89/2268 Radios communautaires
  • 864/2268 Qualité de service
  • 213/2268 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2268 SMSI
  • 226/2268 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1353/2268 Innovation/Entreprenariat
  • 662/2268 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2268 Internet des objets
  • 86/2268 Free Sénégal
  • 261/2268 Intelligence artificielle
  • 97/2268 Editorial
  • 11/2268 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous