OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Septembre > Oumar Ndiaye, DG ANTG : Un exemple de détermination

Oumar Ndiaye, DG ANTG : Un exemple de détermination

vendredi 17 septembre 2004

Portrait/Entretien

Le travail et la persévérance ont toujours été les leviers sur lesquels Oumar Ndiaye s’est appuyé pour réussir dans ses entreprises. C’est à Kolda où il a vu le jour en 1966 qu’il fera ses premières armes à l’école française. Par la suite, il va rejoindre la capitale sénégalaise, Dakar pour y poursuivre ses études. C’est au Lycée Lamine Guèye ex-van Vo qu’il décrochera son bac série C en 1986. Le précieux diplôme en poche, le Koldois ira tenter sa chance à l’Université Cheikh Anta Diop. Là-bas, il sera orienté à la faculté des sciences et techniques plus précisément en Maths- physique. Mais cette première année universitaire ne sera pas couronnée de succès pour lui, de même que l’année suivante. Puisqu’elle va coïncider avec l’année blanche. Une terrible année qui fera perdre à beaucoup de jeunes qui frappaient fort aux portes de l’Université leurs convictions. Si pour certains c’était la fin des études et pour d’autres le temps de se lancer dans une autre activité pour Oumar Ndiaye, c’était la voie de l’émigration. D’ailleurs, c’est ce qu’il fera en juillet 1988. Avec l’aide de son grand frère, ingénieur de son Etat, il décide de tenter l’aventure. Et c’est la grande métropole Américaine, New York qui sera son point de chute. II y trouve un univers totalement différent de tout ce qu’il avait vu jusqu’à présent. Mais cela ne l’impressionne guère. Tellement l’ envie de réussir débordait chez le jeune émigré sénégalais. Oumar était, en plus, conscient des sacrifices consentis par sa famille, surtout son grand frère pour qu’il puisse faire le voyage à l’autre bout du
monde. Donc seule une très belle réussite pouvait récompenser ceux qui croyaient en ses capacités. il travaille très dure pendant les premiers mois de son séjour New Yorkais en faisant trois boulots par jour. L’argent qu’il gagnait de ce dur labeur lui permettait de vivre mais aussi de suivre des cours d’anglais. Cette forte envie de réaliser quelque chose en un temps très court lui permet au bout de quatre mois passés sur le sol américain et un rythme de travail fou de se payer un taxi. il devient son propre patron et peut maintenant épargner afin de réaliser son objectif d’intégrer une université américaine. Cette opportunité Oumar Ndiaye l’aura après avoir roulait pendant six mois avec son taxi. Ses économies lui permettront de s’inscrire en septembre 1989 à l’université Lehmann. C’est le début de la deuxième aventure universitaire du jeune Oumar Ndiaye, mais elle n’a rien à voir avec celle de Dakar.

Cette fois-ci avec la grande détermination qu’il avait en bandoulière, Oumar pouvait soulever des montagnes. C’est ainsi qu’il se fixe comme objectif à son entrée à l’Université Lehmann d’accomplir en trois ans un parcours qui, d’habitude, se fait en quatre ans. Pour accomplir cette performance, le jeune Sénégalais va faire 15 heures de taxi par jour du vendredi au samedi, malgré 45 heures de cours à l’université.

Au bout de trois années de sacrifices, le taxi man étudiant décroche sa maîtrise et cerise sur le gâteau, il est major de sa promotion. Ce qui va lui ouvrir les portes des plus grandes universités américaines dont le Massachusetts institute of Tethnology qu’il choisira finalement. Il avait alors 25 ans. Dans cette prestigieuse université où n’est pas admis qui veut, Oumar Ndiaye fera une maîtrise et un doctorat en télécommunication informatique. Il prendra aussi quelques cours de business à la célèbre université de Harvard.

Après ces études à MIT, Oumar est, convoité par plusieurs entreprises de la Sillicon Valley et des plus prestigieuses dont Oracle, Nortel, HP et Cisco internationale. C’est cette dernière qui a eu la chance d’enrôler le jeune ingénieur informaticien fraîchement sorti de MIT. Au sein de Cisco, Oumar Ndiaye est d’abord ingénieur développeur de logiciel puis ingénieur senior consultant. En 1999, il quitte cette boîte pour s’inscrire à son propre compte en montant avec quelques amis sa structure dénommé Advanced Network technology group (ANTG).

En 2002, plus de dix ans après son départ pour le pays de l’oncle Sam, Oumar Ndiaye décide de rentrer au bercail afin de participer au développement de son pays. Une patrie dont il reste redevable pour avoir financer ses études primaires et secondaires. Donc rien de plus normal pour lui que de faire bénéficier son pays de l’expérience acquise lors de son séjour au Etats-unis. Ce souhait se concrétise en 200 1 avec la mise en place de ANTG au Sénégal. Une société spécialisée dans les nouvelles technologies et qui propose son expertise pour la mise à niveau des sociétés sénégalaises dans le domaine des NTIC, et plus spécialement appliquées aux télécommunications. Un secteur où il trouvera des concurrents sérieux. Mais aujourd’hui trois ans après son retour au pays, l’objectif qu’il s’était fixé au départ de gagner 25% des parts de marché est atteint. Et en dehors de grandes boîtes de la place avec lesquelles il travaille comme la Sonatel sans citer les autres qui dépendent de l’administration, ANTG offre aussi ses services dans quelques pays africains comme le Gabon où son expertise est reconnue.

Aliou KANE NDIAYE

(Source : Nouvel Horizon, 17 septembre 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4396/5183 Régulation des télécoms
  • 359/5183 Télécentres/Cybercentres
  • 3305/5183 Economie numérique
  • 1937/5183 Politique nationale
  • 5183/5183 Fintech
  • 534/5183 Noms de domaine
  • 1697/5183 Produits et services
  • 1563/5183 Faits divers/Contentieux
  • 761/5183 Nouveau site web
  • 4738/5183 Infrastructures
  • 1739/5183 TIC pour l’éducation
  • 225/5183 Recherche
  • 245/5183 Projet
  • 3586/5183 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1845/5183 Sonatel/Orange
  • 1609/5183 Licences de télécommunications
  • 269/5183 Sudatel/Expresso
  • 974/5183 Régulation des médias
  • 1288/5183 Applications
  • 1036/5183 Mouvements sociaux
  • 1563/5183 Données personnelles
  • 133/5183 Big Data/Données ouvertes
  • 598/5183 Mouvement consumériste
  • 373/5183 Médias
  • 661/5183 Appels internationaux entrants
  • 1623/5183 Formation
  • 90/5183 Logiciel libre
  • 2062/5183 Politiques africaines
  • 948/5183 Fiscalité
  • 177/5183 Art et culture
  • 583/5183 Genre
  • 1617/5183 Point de vue
  • 1045/5183 Commerce électronique
  • 1483/5183 Manifestation
  • 321/5183 Presse en ligne
  • 126/5183 Piratage
  • 209/5183 Téléservices
  • 931/5183 Biométrie/Identité numérique
  • 306/5183 Environnement/Santé
  • 327/5183 Législation/Réglementation
  • 344/5183 Gouvernance
  • 1769/5183 Portrait/Entretien
  • 147/5183 Radio
  • 787/5183 TIC pour la santé
  • 275/5183 Propriété intellectuelle
  • 60/5183 Langues/Localisation
  • 1045/5183 Médias/Réseaux sociaux
  • 1943/5183 Téléphonie
  • 191/5183 Désengagement de l’Etat
  • 1100/5183 Internet
  • 117/5183 Collectivités locales
  • 389/5183 Dédouanement électronique
  • 1115/5183 Usages et comportements
  • 1049/5183 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/5183 Audiovisuel
  • 3173/5183 Transformation digitale
  • 385/5183 Affaire Global Voice
  • 154/5183 Géomatique/Géolocalisation
  • 319/5183 Service universel
  • 680/5183 Sentel/Tigo
  • 174/5183 Vie politique
  • 1534/5183 Distinction/Nomination
  • 34/5183 Handicapés
  • 707/5183 Enseignement à distance
  • 837/5183 Contenus numériques
  • 597/5183 Gestion de l’ARTP
  • 180/5183 Radios communautaires
  • 1721/5183 Qualité de service
  • 437/5183 Privatisation/Libéralisation
  • 134/5183 SMSI
  • 502/5183 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2791/5183 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/5183 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5183 Internet des objets
  • 175/5183 Free Sénégal
  • 685/5183 Intelligence artificielle
  • 200/5183 Editorial
  • 22/5183 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous