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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Octobre 2019 > Oumar Diallo, formateur : « Encore 10 ans pour ancrer l’e-commerce au Sénégal »

Oumar Diallo, formateur : « Encore 10 ans pour ancrer l’e-commerce au Sénégal »

vendredi 18 octobre 2019

Portrait/Entretien

Formateur pendant huit ans en gestion relation client et marketing à Pcci au Sénégal puis en Côte d’Ivoire, Oumar Diallo a occupé, par la suite, plusieurs postes à Wari de 2014 à 2017, date à laquelle il démissionne pour cofonder la startup Oex Ideesmart. C’est une fintech avec foodtech proposant une plateforme e-commerce. Il analyse les atouts et les handicaps du marché du e-commerce au Sénégal.

Quels sont les points faibles et les atouts de l’e-commerce au Sénégal ?

Le problème réside dans le manque de maturité des clients vis-à-vis de l’e-commerce. Il faudrait un changement de mind (état d’esprit) et ceci ne peut pas se faire du jour au lendemain. Eduquer le client par une dématérialisation des process mais aussi des paiements, à savoir, la décashification sont des préalables au développement du e-commerce au Sénégal. Le marchandage, qui est une habitude ancrée, doit être dépassé pour espérer la pérennisation des entreprises de e-commerce au Sénégal.

Quelle analyse faites-vous de la disparition d’Afrimarket ?

Les mêmes remarques faites plus haut prévalent là également. Je ne serai pas le seul à le dire, pour que le e-commerce puisse prospérer en Afrique et particulièrement au Sénégal, il faudra que les gens arrêtent de toujours vouloir toucher la marchandise mais aussi arrêtent de vouloir toujours acheter sur les pages Facebook. Cette variante du e-commerce est un frein au développement du véritable e-commerce, car les propriétaires des pages, pour la majeure partie, marchandent en inbox.

Le véritable problème est celui de confiance. Toucher, marchander et payer sont les normes. Les annulations sont souvent des imprévus auxquels il faut s’attendre dans ses projections de chiffre d’affaires. Il faudra encore patienter au moins 10 ans pour voir ce que ça va donner avec le renouvellement de génération. Il est toujours difficile d’être la première cordée. Les idées sont là, la bonne volonté également, mais il y a des incompréhensions et la cible ne suit toujours pas. En Afrique, il est très difficile de lancer et gérer un business de e-commerce. Afrimarket a juste été dans un marché qui n’était pas mûr, ce que Jumia a compris, mais cela ne l’épargne pas des difficultés.

Justement, Jumia risque-t-elle de connaitre la même trajectoire qu’Afrimarket ?

Jumia reste la première licorne africaine, valorisée à hauteur de 1,2 milliards de dollars US lors de sa levée de fonds en 2016. Elle doit encore batailler pour imposer l’e-commerce dans les habitudes de consommation des Africains. La machine financière derrière Jumia fait qu’ils ont la possibilité de supporter les chers coûts liés à l’activité. Jeremy Hodara, l’un de ses cofondateurs, disait : « Notre but est de permettre à Jumia d’être encore là pour cent ans ; donc, toutes les solutions sont étudiées ». En plus, Jumia a changé son modèle en optant pour une marketplace. C’est un espace sécurisé où des acheteurs et des vendeurs (marchands ou particuliers) se rencontrent dans le but d’y effectuer une transaction marchande. Jumia doit maintenant régler la question du paiement en amont pour éviter les nombreux retours, ce qui est appelé annulation dans le jargon. J’en parle parce que notre startup travaille avec Jumia et nous remarquons que les paiements sont souvent mis en cause.

Moussa Diop

(Source : Le Soleil, 18 octobre 2019)

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