OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Juin 2016 > Orange se positionne dans le transfert d’argent

Orange se positionne dans le transfert d’argent

samedi 18 juin 2016

Fintech

Avec Orange Money, l’opérateur veut séduire la diaspora africaine, qu’il veut connecter financièrement avec ses 18 millions de clients sur le continent.

L’opérateur téléphonique Orange lance en France son offre de paiement mobile Orange Money, qui connaît déjà un grand succès en Afrique. Avec cette nouvelle solution, il sera possible de transférer de l’argent depuis la France vers plusieurs pays africains. Ce basculement est un calcul stratégique qui devrait permettre à l’opérateur de concurrencer les plus importantes sociétés de transfert d’argent que sont Western Union ou Moneygram.

Comment ça marche ?

« Ce service est proposé aux abonnés mobiles Orange. Il leur permet d’effectuer des transferts d’argent via leur mobile vers d’autres clients Orange Money situés en Côte d’Ivoire, au Mali, au Sénégal et en France métropolitaine », indique-t-on chez Orange. En lançant le service en France, Orange veut répondre à une demande forte de ses clients ayant de la famille ou des amis vivant en Afrique. L’opérateur compte s’appuyer sur 41 points de vente en France, notamment des buralistes, des taxiphones, des épiceries communautaires et des tabacs-presse, et sur une boutique dédiée Orange Money située à Paris.

Pour réaliser un transfert d’argent, le client crédite son compte par carte bancaire ou en espèces dans le point de vente. Puis, il se connecte à son compte Orange Money directement depuis son mobile, renseigne le numéro de téléphone mobile du destinataire ainsi que le montant à transférer et confirme la transaction avec son code secret Orange Money. Le transfert s’effectue ainsi à tout moment et l’argent est immédiatement disponible sur le compte du destinataire.

Le client destinataire peut retirer l’argent dans plus de 30 000 points Orange Money dans les trois pays destinataires. « Ce service a vocation à se développer progressivement avec la multiplication des points de vente en France, une application Orange Money prochainement disponible en France et l’élargissement de l’offre de transfert d’argent depuis la France vers d’autres pays », assure le groupe. Tous les clients mobiles peuvent ouvrir gratuitement un compte sans avoir besoin de posséder un compte bancaire. Orange prélève une commission sur chaque transaction et se rémunère aussi en prélevant une somme sur chaque retrait en espèces. Les montants varient selon le pays de destination. En face, le bénéficiaire peut dépenser son argent dans les commerces partenaires, acheter du crédit téléphonique, régler des factures ou le retirer en espèces.

Orange Money, un succès africain

Lancé au début des années 2010, Orange Money était destiné à la clientèle africaine dépourvue d’un compte bancaire et qui effectue la plupart des transactions en liquide. Le service Orange Money, lancé en Côte d’Ivoire en 2008, a été le premier succès du groupe. Mais c’est en 2013 qu’Orange a lancé le premier service de transfert international d’argent pour ses clients Orange Money, entre le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire. En mars 2015, ce service a été étendu aux transferts vers et depuis les clients d’Airtel Money au Burkina Faso, pour la Côte d’Ivoire, puis le Sénégal. Aujourd’hui, le groupe revendique 18 millions de personnes dans 14 pays à travers l’Afrique. Cette année, 4,5 milliards d’euros ont été transférés par mobile (contre 2,2 milliards en 2013) via Orange Money.

Idriss Elram

(Source : Le Point Afrique, 18 juin 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4891/5483 Régulation des télécoms
  • 388/5483 Télécentres/Cybercentres
  • 3404/5483 Economie numérique
  • 1803/5483 Politique nationale
  • 5302/5483 Fintech
  • 593/5483 Noms de domaine
  • 1881/5483 Produits et services
  • 1808/5483 Faits divers/Contentieux
  • 789/5483 Nouveau site web
  • 5483/5483 Infrastructures
  • 1875/5483 TIC pour l’éducation
  • 186/5483 Recherche
  • 298/5483 Projet
  • 3463/5483 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1914/5483 Sonatel/Orange
  • 1740/5483 Licences de télécommunications
  • 292/5483 Sudatel/Expresso
  • 1083/5483 Régulation des médias
  • 1403/5483 Applications
  • 1157/5483 Mouvements sociaux
  • 1773/5483 Données personnelles
  • 128/5483 Big Data/Données ouvertes
  • 697/5483 Mouvement consumériste
  • 401/5483 Médias
  • 721/5483 Appels internationaux entrants
  • 1785/5483 Formation
  • 109/5483 Logiciel libre
  • 2127/5483 Politiques africaines
  • 1098/5483 Fiscalité
  • 173/5483 Art et culture
  • 659/5483 Genre
  • 1660/5483 Point de vue
  • 1167/5483 Commerce électronique
  • 1567/5483 Manifestation
  • 342/5483 Presse en ligne
  • 134/5483 Piratage
  • 229/5483 Téléservices
  • 1156/5483 Biométrie/Identité numérique
  • 327/5483 Environnement/Santé
  • 354/5483 Législation/Réglementation
  • 351/5483 Gouvernance
  • 1885/5483 Portrait/Entretien
  • 148/5483 Radio
  • 809/5483 TIC pour la santé
  • 300/5483 Propriété intellectuelle
  • 62/5483 Langues/Localisation
  • 1124/5483 Médias/Réseaux sociaux
  • 2236/5483 Téléphonie
  • 222/5483 Désengagement de l’Etat
  • 1135/5483 Internet
  • 120/5483 Collectivités locales
  • 448/5483 Dédouanement électronique
  • 1151/5483 Usages et comportements
  • 1120/5483 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 610/5483 Audiovisuel
  • 3326/5483 Transformation digitale
  • 402/5483 Affaire Global Voice
  • 156/5483 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5483 Service universel
  • 733/5483 Sentel/Tigo
  • 192/5483 Vie politique
  • 1631/5483 Distinction/Nomination
  • 38/5483 Handicapés
  • 801/5483 Enseignement à distance
  • 791/5483 Contenus numériques
  • 631/5483 Gestion de l’ARTP
  • 200/5483 Radios communautaires
  • 1873/5483 Qualité de service
  • 459/5483 Privatisation/Libéralisation
  • 145/5483 SMSI
  • 497/5483 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2938/5483 Innovation/Entreprenariat
  • 1469/5483 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5483 Internet des objets
  • 181/5483 Free Sénégal
  • 543/5483 Intelligence artificielle
  • 202/5483 Editorial
  • 22/5483 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous