Opportunités numériques : Des filles et des femmes familiarisées au langage digital
mercredi 30 novembre 2016
Une trentaine de collégiennes des lycées d’excellences de Dakar ont eu droit aux techniques de codage les 26 et 27 novembre dernier à Dakar. L’Onu Femmes en partenariat avec l’Ong « I am the Code » sont les initiateurs du premier « Girls Hackathon Sénégal ».
Une formation qui rentre dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) 2030.
L’évolution technologique aux avantages inestimables engage la dynamique d’ensemble. Faute de quoi, les récalcitrants seront purement exclus du système.
En réaction à cette révolution numérique, Onu Femmes en partenariat avec I am the Code dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de développement durables (Odd) a tenu les 26 et 27 novembre dernier à Dakar le tout premier « Girls Hackathon Sénégal », qui a vu la participation d’une trentaine de jeunes filles et des femmes aux fins de les familiariser davantage aux nouvelles technologies et surtout leur apprendre à coder (le langage du futur).
Dénommé, « un women girls hackathon in Sénégal » est un marathon du code où jeunes filles et professionnels du monde des technologies se rassemblent pour collaborer sur des projets révolutionnaires.
Cet événement a été également l’occasion pour les participantes d’ajuster leurs capacités, de travailler avec des personnes partageant leur intérêt pour les technologies et d’apprendre des langages informatiques et des processus de solutions.
Oulimata Sarr, conseillère régionale d’Onu Femmes, chargée des questions économiques de préciser que « ces meilleures écolières en classe de première et terminale ayant participé à ce projet pilote ont un mandat de représenter la jeune fille sénégalaise ». « Cet atelier répond à notre désir et notre engagement à aider les filles et les femmes à se développer et surtout nous permettre d’atteindre les Odd », soutient-elle.
Mme Sarr dira par rapport aux Odd : « En apprenant à faire du coding, elles seront en mesure de créer des applications qui sont des solutions à des problèmes de ce monde. Mais aussi, ça leur permet d’acquérir des compétences qui leur permettront, si elles le désirent, de trouver du travail ».
Marieme Jamme, initiatrice du mouvement mondial Iamthe CODE qui mobilise gouvernements, secteur privé et investisseurs autour de l’investissent sur la science, la technologie, l’ingénierie et les nouveaux arts, abonde dans le même sens : « Le public a le droit de savoir dans 15 ans ce que le gouvernement a fait sur le genre, l’éducation. Les filles qui sont les principales bénéficiaires de ces politiques doivent savoir comment ça se passe ».
Selon elle, « si on n’arrive pas aujourd’hui à donner une formation digitale à une fille ou un garçon, il ne servira à pas grand chose dans 15 ans ».
A l’en croire, l’académie qui se tiendra l’année prochaine à Dakar va permettre aux initiées d’avoir des outils et puis une connaissance digitale qui leur permettre demain d’avoir du travail mais aussi de prétendre travailler pour leur propre compte dans le secteur de leur choix.
Jean Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 30 novembre 2016)