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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Juillet > OMPI : Lancement de l’indice mondial 2012 de l’innovation

OMPI : Lancement de l’indice mondial 2012 de l’innovation

mardi 10 juillet 2012

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Pour la deuxième année consécutive, la Suisse, la Suède et Singapour enregistrent les meilleurs résultats globaux en matière d’innovation, comme en témoigne l’indice mondial 2012 de l’innovation (GII), qui s’intéresse au renforcement des liens dans le processus d’innovation pour la croissance mondiale. Cet indice est publié par l’INSEAD, école de commerce internationale de premier plan et par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), une institution spécialisée des Nations unies.

Le rapport donne le classement de 141 pays ou économies en termes de capacités d’innovation et de résultats. Il bénéficie de la contribution des experts partenaires que sont Alcatel-Lucent, Booz & Company et la Confédération de l’industrie indienne (CII), ainsi que de celle d’un comité consultatif composé de onze experts internationaux.

L’étude montre que l’évolution de l’innovation continue d’être influencée par l’apparition de nouveaux innovateurs, comme le prouvent les résultats des vingt premiers pays au classement, répartis sur plusieurs continents, et ceux de pays émergents comme la Lettonie, la Malaisie, la Chine, le Monténégro, la Serbie, la République de Moldova, la Jordanie, l’Ukraine, l’Inde, la Mongolie, l’Arménie, la Géorgie, la Namibie, le Vietnam, le Swaziland, le Paraguay, le Ghana, le Sénégal et les pays à faibles revenus que sont le Kenya et le Zimbabwe.

« En cette période de crise, le GII nous rappelle le rôle essentiel que jouent les politiques en faveur de l’innovation dans le débat sur la relance d’une croissance économique durable » a déclaré Francis Gurry, directeur général de l’OMPI. « Il faut résister à la pression à la baisse qu’exerce la crise actuelle sur l’investissement dans le domaine de l’innovation. Dans le cas contraire, les capacités de production de nos pays risquent de subir des dommages durables. Le moment est venu de mettre en oeuvre des politiques tournées vers l’avenir qui jetteront les bases de la prospérité. »

Au classement global, la liste des 10 premiers pays selon le GII a peu changé depuis l’année dernière. La Suisse, la Suède et Singapour sont suivis dans ce classement par la Finlande, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Danemark, Hong Kong (Chine), l’Irlande, et les États-Unis d’Amérique. Le Canada est le seul pays à ne plus figurer au classement des 10 pays les plus innovants cette année, ce qui reflète un affaiblissement des principaux moyens dont il dispose pour l’innovation et des principaux résultats obtenus. Le rapport indique que les États-Unis d’Amérique restent les leaders en matière d’innovation, mais il fait état de quelques lacunes dans des domaines tels que l’enseignement, les ressources humaines et les résultats de l’innovation, qui expliquent leur baisse dans le classement.

Des leaders, des « apprentis » et de « mauvais élèves »...

Les pays les plus innovants dans leur région sont : la Suisse pour l’Europe, les États-Unis d’Amérique pour l’Amérique du Nord, Singapour pour l’Asie du Sud-Est et l’Océanie, Israël pour l’Afrique du Nord et l’Asie occidentale, le Chili pour l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Inde pour l’Asie centrale et du Sud et Maurice pour l’Afrique subsaharienne. Parmi les économies à faibles revenus, la première position est occupée par le Kenya.

Le rapport souligne la nécessité, pour les pays BRIC (Brésil, Fédération de Russie, Inde et Chine), d’investir davantage dans leurs capacités d’innovation pour atteindre leur potentiel. Pour ce qui est des résultats relatifs aux connaissances et à la technologie, la Chine est devancée uniquement par la Suisse, la Suède, Singapour et la Finlande. Le rapport indique néanmoins que la Chine et l’Inde présentent des faiblesses dans leur infrastructure et leur environnement en matière d’innovation. Le rapport indique également que le Brésil est celui des quatre pays BRIC qui a connu la plus forte chute dans le classement.

« L’innovation devient le fer de lance de la concurrence - au niveau régional, au niveau national et pour les entreprises » a déclaré Ben Verwaayen, PDG d’Alcatel Lucent. « Notre façon de gérer cet enjeu déterminera l’évolution de la compétitivité pour tous les intervenants. »

En complément du classement global, l’indice mondial de l’efficacité de l’innovation montre quels pays parviennent le mieux à transformer les moyens dont ils disposent en résultats. Les pays qui produisent de bons résultats malgré un environnement et des moyens moins propices à l’innovation devraient bien se classer selon cet indice de « l’efficacité ».

Selon l’indice mondial de l’efficacité de l’innovation, la Chine et l’Inde sont en tête du classement des 10 premiers pays. Quatre des 10 premiers pays selon l’indice de l’efficacité sont des pays dont les revenus se situent dans la tranche inférieure de la catégorie des revenus moyens. « Les économies développées doivent continuer de renforcer et de développer les liens entre les parties prenantes dans le domaine de l’innovation afin de rester en tête dans les secteurs stratégiques », a déclaré Per-Ola Karlsson, associé principal, directeur général Europe chez Booz & Company. "De même, les économies en développement doivent mettre en place un modèle national permettant d’établir des liens cohérents dans leurs systèmes d’innovation.

Ainsi, grâce à une harmonisation des politiques intersectorielles et à une coordination des efforts de toutes les parties prenantes, il sera possible de stimuler le processus d’innovation.« Chandrajit Banerjee, directeur général de la CII, a déclaré : »Chaque pays peut aspirer à devenir une économie fondée sur l’innovation. Plus les ressources d’un pays seront limitées, plus ce pays sera susceptible de devenir innovant. Il est important de constater que l’innovation est liée à des actes qui permettent d’améliorer nos vies quotidiennes et qu’elle ouvre la voie à une croissance plus rapide, durable et globale"

L’indice fait ressortir trois groupes de pays : les pays les plus innovants, les apprentis dans le domaine de l’innovation, et les mauvais élèves de l’innovation.

L’indice mondial 2012 de l’innovation montre qu’une nouvelle dynamique se fait jour dans le domaine de l’innovation, indépendamment des profonds écarts qui subsistent entre pays et régions. Les principaux écarts sont observés entre des pays à différents stades de développement. En moyenne, les pays à revenus élevés devancent largement les pays dont les revenus par habitant sont plus faibles pour tous les indicateurs de résultats. Des écarts importants existent également entre régions géographiques, notamment si l’on compare les résultats moyens des pays à revenus élevés avec ceux d’autres régions, comme l’Afrique, de grandes parties de l’Asie et l’Amérique latine.

Le groupe des « apprentis dans le domaine de l’innovation » - des pays à revenus moyens - comprend la Lettonie, la Malaisie, la Chine, le Monténégro, la Serbie, la République de Moldova, la Jordanie, l’Ukraine, l’Inde, la Mongolie, l’Arménie, la Géorgie, la Namibie, le Vietnam, le Swaziland, le Paraguay, le Ghana et le Sénégal. Parmi les pays à faibles revenus figurent le Kenya et le Zimbabwe.

Ces pays à revenus moyens ou faibles enregistrent des résultats en hausse dans le domaine de l’innovation grâce aux améliorations apportées à leur cadre institutionnel, à leur main-d’oeuvre qualifiée, à une infrastructure de meilleure qualité, à une intégration plus marquée au sein des marchés financiers mondiaux et à un environnement commercial moderne - même si les progrès dans ces domaines ne sont pas homogènes à tous les niveaux.

« Les mauvais élèves de l’innovation » sont des pays dont le système d’innovation présente des faiblesses. Il s’agit parfois de pays à revenus élevés ou moyens.

Le thème du rapport de cette année, à savoir « Le renforcement des liens dans le processus d’innovation pour la croissance mondiale » souligne l’importance des interactions entre les divers acteurs de l’innovation - entreprises, secteur public, milieux universitaires et la société - dans les écosystèmes d’innovation modernes.

(Source : La Presse, 10 juillet 2012)

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