OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Février 2019 > Omar Cissé : « Nous sommes très satisfaits du développement de In Touch (…)

Omar Cissé : « Nous sommes très satisfaits du développement de In Touch aujourd’hui »

dimanche 10 février 2019

Portrait/Entretien

Avec un chiffre d’affaires et un nombre de clients grandissants au Sénégal et en Afrique (7500), Omar Cissé se dit très réjoui par la marche de l’agrégateur panafricain de paiements mobile et de services numériques. Lancé en 2014, mais ayant seulement démarré effectivement ses activités en nombre 2015, In Touch a beaucoup évolué, pour ne pas dire brûlé les étapes avec des statistiques réjouissantes. Si le chiffre d’affaires était estimé entre 700 à 800 millions de francs CFA en 2016, en 2017, il a dépassé la barre du milliard pour atteindre les 3 milliards 500 millions l’année suivante, c’est-à-dire, en 2018.

Conquérir d’autres marchés en Afrique

L’ancien pensionnaire de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP) d’où il est sorti comme ingénieur de conception en informatique, passé par le CTIC Dakar qu’il a créé et dirigé entre 2010 et 2013, entend relever de nouveaux défis après avoir investi les marchés (en dehors du Sénégal) de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso, du Kenya, de la Guinée Conakry et du Cameroun. D’ici au mois d’avril, le co-fondateur du fonds d’investissement Teranga Capital et son équipe seront présents au Maroc, le royaume chérifien qui a beaucoup à apprendre du Sénégal en matière de paiements mobiles comme révélé lors de la deuxième édition du Mpay Forum Casablanca initié par le magazine CIO Mag avec son directeur général, Mohamadou Diallo.

Un pic journalier estimé à un milliard CFA de transactions

A l’instar du chiffre d’affaires, les volumes de transactions annuelles ont également beaucoup évolué, confie encore Omar Cissé, invité de l’émission « ETECH » sur la radio dakaroise IRADIO. En deux ans, il a doublé passant de 100 milliards en 2017 à 200 milliards en 2018, et depuis « quelques semaines », un pic d’un milliards CFA de transactions par jour a été relevé par les équipes de la fintech qui compte apporter la solution à 28 000 marchands cette année « dans 8 pays ». Mais pour lui, aucun doute à se faire, par rapport au Sénégal, la Côte d’Ivoire est le meilleur marché.

L’environnement ivoirien plus propice aux affaires

« Quand on veut entreprendre ici (Ndlr, le Sénégal), on a beaucoup de concurrence et l’environnement est extrêmement rude. Cela veut dire que si on arrive à émerger de cet environnement-là et qu’on arrive à s’exporter, on a la possibilité de devenir un champion régional et africain. Je pense que dans l’écosystème africain francophone, nous pouvons vraiment être fiers du positionnement du Sénégal en termes de création de start-up. Par contre, la Côte d’Ivoire, c’est le réel marché en Afrique francophone », estime le patron de In Touch.

Le Sénégal ne manque pas d’atouts

Toutefois, à l’en croire, « il est important de noter que le Sénégal est un vrai laboratoire quand on veut construire une solution parce qu’on a d’excellentes ressources humaines. Nous sommes bien positionnés parce que nous accueillions des ressources humaines qui viennent de partout dont la Côte d’Ivoire parce que c’est un pays stable, parce qu’il y a de bonnes écoles de formation et autres », déclare Monsieur Cissé selon qui la moitié des clients de la fintech se trouve au Sénégal.

Un choix assumé de s’allier avec des mastodontes

Le pétrolier Total et la filiale du groupe Atos, Wordline, spécialisée dans les services de paiement et hébergeant la solution, ont décidé depuis juillet 2017 de rejoindre l’aventure comme actionnaires aux côtés de Omar Cissé. « Nous ne sommes pas allés vraiment vers la recherche d’investisseurs. Nous nous sommes alliés à des partenaires stratégiques. Un partenaire stratégique comme Total qui dispose aujourd’hui de plus 6000 stations en Afrique dans quelques 38 pays et quand on parle de transfert d’argent, c’est d’abord du cash dans un environnement sécurisé et aujourd’hui. Mais aussi, c’est Wordline, notre partenaire technologique (…) qui nous a accompagnés dans l’industrialisation de la solution », se félicite le polytechnicien.

Elimane

(Source : CIO Mag, 10 février 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2807/3116 Régulation des télécoms
  • 258/3116 Télécentres/Cybercentres
  • 2142/3116 Economie numérique
  • 1169/3116 Politique nationale
  • 3116/3116 Fintech
  • 350/3116 Noms de domaine
  • 1165/3116 Produits et services
  • 996/3116 Faits divers/Contentieux
  • 519/3116 Nouveau site web
  • 3028/3116 Infrastructures
  • 1242/3116 TIC pour l’éducation
  • 155/3116 Recherche
  • 203/3116 Projet
  • 2111/3116 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1271/3116 Sonatel/Orange
  • 1069/3116 Licences de télécommunications
  • 239/3116 Sudatel/Expresso
  • 648/3116 Régulation des médias
  • 836/3116 Applications
  • 700/3116 Mouvements sociaux
  • 998/3116 Données personnelles
  • 113/3116 Big Data/Données ouvertes
  • 425/3116 Mouvement consumériste
  • 268/3116 Médias
  • 460/3116 Appels internationaux entrants
  • 1183/3116 Formation
  • 100/3116 Logiciel libre
  • 1457/3116 Politiques africaines
  • 681/3116 Fiscalité
  • 150/3116 Art et culture
  • 405/3116 Genre
  • 933/3116 Point de vue
  • 732/3116 Commerce électronique
  • 1156/3116 Manifestation
  • 305/3116 Presse en ligne
  • 129/3116 Piratage
  • 167/3116 Téléservices
  • 660/3116 Biométrie/Identité numérique
  • 221/3116 Environnement/Santé
  • 276/3116 Législation/Réglementation
  • 264/3116 Gouvernance
  • 1174/3116 Portrait/Entretien
  • 118/3116 Radio
  • 499/3116 TIC pour la santé
  • 213/3116 Propriété intellectuelle
  • 66/3116 Langues/Localisation
  • 748/3116 Médias/Réseaux sociaux
  • 1357/3116 Téléphonie
  • 161/3116 Désengagement de l’Etat
  • 657/3116 Internet
  • 112/3116 Collectivités locales
  • 340/3116 Dédouanement électronique
  • 818/3116 Usages et comportements
  • 724/3116 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 401/3116 Audiovisuel
  • 2253/3116 Transformation digitale
  • 251/3116 Affaire Global Voice
  • 119/3116 Géomatique/Géolocalisation
  • 229/3116 Service universel
  • 455/3116 Sentel/Tigo
  • 162/3116 Vie politique
  • 971/3116 Distinction/Nomination
  • 52/3116 Handicapés
  • 496/3116 Enseignement à distance
  • 564/3116 Contenus numériques
  • 424/3116 Gestion de l’ARTP
  • 149/3116 Radios communautaires
  • 1152/3116 Qualité de service
  • 315/3116 Privatisation/Libéralisation
  • 124/3116 SMSI
  • 385/3116 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1739/3116 Innovation/Entreprenariat
  • 955/3116 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 54/3116 Internet des objets
  • 121/3116 Free Sénégal
  • 526/3116 Intelligence artificielle
  • 338/3116 Editorial
  • 15/3116 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous