OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > Numérisation : quelle stratégie pour les entreprises camerounaises ?

Numérisation : quelle stratégie pour les entreprises camerounaises ?

dimanche 19 juillet 2020

Economie numérique

La non digitalisation des entreprises fait perdre plus de 825 milliards de FCFA annuellement au Cameroun et met en péril plus de 16 000 emplois, selon le Groupement inter-patronal national (Gicam). Comment comprendre et éviter cela ? Jean Pierre Boep, expert camerounais en marketing digital et entrepreneur propose une approche globale intégrant les entreprises et les ressources dont elles disposent.

Cette information relayée par les médias locaux dernièrement, montre la nécessité de numériser les services des entreprises. En détails, les pertes sont de 785 milliards de fcfa, avec des pertes d’équipement de plus de 40 milliards de FCFA soit une moitié en agro-industrie. Tandis que sur l’impôt sur les sociétés, les redevances et les diverses taxes, le compte est de 18,5 milliards de FCFA.

Entre indisponibilité des données, des statistiques, des rapports d’activités et des résultats de fin d’exercice, la distance est claire pour les entreprises et l’option numérique.

Selon certains experts nationaux dans le domaine, il n’est pas possible de réussir un projet de transformation digitale dans une entreprise si le personnel ou les dirigeants de cette entreprise ne sont pas impliqués, ne maîtrisent pas les enjeux et n’ont pas une projection digitale pour leur société.

De son coté, Jean Pierre Boep pense à la nécessité d’un certain nombre de prérequis qui ne relèvent pas uniquement de la capacité des entreprises. Pour lui, elles sont bien conscientes du besoin et des enjeux d’une numérisation. « Au Cameroun, il faut qu’on arrête de penser la transformation digitale comme un ‘must’ vers lequel il faut aller demain. C’est un processus qui fait son bout de chemin depuis une dizaine d’années. Les entreprises comprennent la nécessité de l’intégrer. Mais il est question de moyens et de décisions stratégiques à prendre. Ce qui n’est pas toujours évident dans notre contexte », a-t-il affirmé. Le retard ou l’absence de digitalisation des entreprises n’est pas à imputer à ces entreprises selon lui.

Constatant qu’il n’y a pour l’instant pas « véritablement de ligne coordonnées », à cet effet, il est convaincu qu’il faudrait une stratégie collective nationale de transformation numérique.

Ce qu’il faut !

« Si on a encore dans notre pays des appréhensions au sommet de l’Etat par rapport à cela, on ne peut pas vraiment en vouloir aux entreprises de ne pas être prêtes et de ne pas se donner des moyens d’aller globalement vers une transformation », a expliqué le consultant.

La stratégie qu’il prône, devra intégrer toutes les problématiques liées aux entreprises, aux institutions et aux Hommes. Elle devra aussi prendre en compte un certain nombre de secteurs.

Cependant, reconnaissant que cela ne sera pas réalisable en un claquement de doigts, il pense qu’il faudra « une volonté manifeste » et affichée et pas une « volonté de façade » à accompagner les entreprises dans ce processus.

Sinon, d’après lui, il faudra redouter la souffrance de ces entreprises, le chômage des salariés et un Etat déficitaire face aux enjeux de cette digitalisation.

« Je pense que le GICAM fait bien de soulever ce point parce qu’à elle seule, la crise du Coronavirus est venue montrer à quel point on n’est pas préparé au numérique. Mais aussi et à quel niveau notre défaillance généralisée dans l’intégration du numérique dans nos processus d’entreprise constitue une vraie faille lorsqu’il y’a une crise », a ajouté l’entrepreneur camerounais.

A ce propos, il a remarqué que dans des domaines comme celui de l’éducation, il a été difficile de s’adapter pendant la fermeture des classes. Quelques entreprises qui en avaient les moyens ont essayé de s’adapter en mettant leur personnel au télétravail avec des schémas préétablis. Tandis que, les PMEs ont énormément galéré.

« L’Etat même dans son approche de communication vis-à-vis de la crise a également galéré. Nous ne sommes pas préparés et la digitalisation n’est pas encore pleinement un acquis dans la société de manière générale et globale. C’est une évidence et le rapport du GICAM montre ce qui est réel », a ajouté l’expert.

Néanmoins, il espère que la crise sanitaire ouvrira les yeux aux entreprises sur leurs processus de digitalisation. Mais aussi qu’elle fera comprendre aux gens qu’il est question d’avenir et de ce qu’il faut faire pour s’arrimer à un certain nombre de standards. Ce, pour pouvoir prendre s’inscrire dans la dynamique mondiale en cours.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 19 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2058/2230 Régulation des télécoms
  • 174/2230 Télécentres/Cybercentres
  • 1566/2230 Economie numérique
  • 804/2230 Politique nationale
  • 2230/2230 Fintech
  • 251/2230 Noms de domaine
  • 812/2230 Produits et services
  • 693/2230 Faits divers/Contentieux
  • 360/2230 Nouveau site web
  • 2150/2230 Infrastructures
  • 792/2230 TIC pour l’éducation
  • 90/2230 Recherche
  • 121/2230 Projet
  • 1386/2230 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2230 Sonatel/Orange
  • 788/2230 Licences de télécommunications
  • 132/2230 Sudatel/Expresso
  • 466/2230 Régulation des médias
  • 599/2230 Applications
  • 494/2230 Mouvements sociaux
  • 783/2230 Données personnelles
  • 64/2230 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2230 Mouvement consumériste
  • 179/2230 Médias
  • 322/2230 Appels internationaux entrants
  • 692/2230 Formation
  • 48/2230 Logiciel libre
  • 837/2230 Politiques africaines
  • 407/2230 Fiscalité
  • 83/2230 Art et culture
  • 284/2230 Genre
  • 761/2230 Point de vue
  • 481/2230 Commerce électronique
  • 701/2230 Manifestation
  • 156/2230 Presse en ligne
  • 62/2230 Piratage
  • 102/2230 Téléservices
  • 415/2230 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2230 Environnement/Santé
  • 156/2230 Législation/Réglementation
  • 167/2230 Gouvernance
  • 827/2230 Portrait/Entretien
  • 72/2230 Radio
  • 347/2230 TIC pour la santé
  • 135/2230 Propriété intellectuelle
  • 29/2230 Langues/Localisation
  • 503/2230 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2230 Téléphonie
  • 95/2230 Désengagement de l’Etat
  • 484/2230 Internet
  • 58/2230 Collectivités locales
  • 188/2230 Dédouanement électronique
  • 497/2230 Usages et comportements
  • 512/2230 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2230 Audiovisuel
  • 1364/2230 Transformation digitale
  • 191/2230 Affaire Global Voice
  • 75/2230 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2230 Service universel
  • 331/2230 Sentel/Tigo
  • 87/2230 Vie politique
  • 726/2230 Distinction/Nomination
  • 17/2230 Handicapés
  • 336/2230 Enseignement à distance
  • 328/2230 Contenus numériques
  • 293/2230 Gestion de l’ARTP
  • 89/2230 Radios communautaires
  • 798/2230 Qualité de service
  • 212/2230 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2230 SMSI
  • 224/2230 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1270/2230 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2230 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2230 Internet des objets
  • 87/2230 Free Sénégal
  • 173/2230 Intelligence artificielle
  • 98/2230 Editorial
  • 8/2230 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous