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Numérisation du passeport : Le Sénégal va gagner six milliards de francs par an

vendredi 28 décembre 2007

Biométrie/Identité numérique

De nouveaux passeports viennent de voir le jour au Sénégal. Après la carte d’identité et la carte d’électeurs numérisées, le passeport passe à l’ère du numérique. Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a procédé hier au lancement de ce nouveau titre de voyage.

L’ère du numérique continue son bonhomme de chemin au Sénégal, surtout sous le ciel de l’alternance. Après les cartes d’identité nationales et les cartes d’électeurs numérisées, c’est au tour du passeport de passer au stade de la numérisation. Ce qu’appelle le président de la République, Abdoulaye Wade, la troisième révolution du numérique au Sénégal. Il présidait hier la cérémonie de lancement du nouveau passeport numérisé qui a une validité de cinq années (contrairement pour ceux en cours qui sont de quatre ans). « C’est une véritable aventure. Nous sommes passés du stade des cartes d’identité et des cartes d’électeurs numérisées aux passeports numérisés. C’est le passage du numérique qui est important. Et cela montre que nous entrons dans une civilisation du numérique », lance Abdoulaye Wade avant d’ajouter que ce type de passeport sera exigé en 2009 pour l’entrée aux Etats-Unis.

Selon le ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, ce projet est réalisé en moins de six mois. Mais, qu’en est-il du coût de la réalisation de ce projet ? « L’Etat du Sénégal ne déboursera aucun franc pour financer les équipements nécessaires pour la fabrication de ce nouveau passeport. Ce projet va se payer lui-même. Mieux, nous allons faire entrer dans les caisses du ministère du Budget quatre milliards de nos francs par an », explique M. Ngom, avant de préciser : « Le ministre du Budget vient de me souffler à l’oreille que nous allons engranger six milliards de francs par an. »

En effet, selon le ministre de l’Intérieur, ce projet a séduit d’autres pays africains comme le Nigeria et le Ghana mais également la Cedeao, qui a demandé à ses Etats membres d’étudier le modèle sénégalais et de s’en inspirer. Donc, avec ce nouveau passeport numérisé, le sort des anciens passeports semble être scellé. Car, selon Me Ousmane Ngom, l’Organisation internationale pour l’aviation civile (Oaci) a demandé aux Etats membres, pour des raisons de sécurité, d’instituer des passeports numérisés d’ici 2010. « Nous n’allons pas immédiatement supprimer la validité des anciens passeports. Nous allons donner un délai suffisamment raisonnable pour que ceux qui n’auraient pas encore l’occasion d’obtenir les passeports numérisés, de les utiliser. Ce délai pourrait être d’un an ou plus », renseigne-t-il.

Ce nouveau titre de voyage est développé par une compagnie malaisienne du nom de « Iris Technologies », une firme qui est spécialisée dans les documents et cartes de sécurité à puce électronique. Et, chaque passeport coûtera au demandeur la somme de 20 000 francs Cfa. Pour les étudiants le prix reste toujours le même, c’est-à-dire 10 000 francs Cfa.

Des projets, il n’en manque certainement pas sous l’ère Wade. A en croire le président de la République, d’autres projets sont en cours de gestation au Sénégal. « Il y a un autre système que nous allons emprunter à la Malaisie. C’est le système du suivi des projets des ministères à partir du bureau du Premier ministre ou de mon bureau pour voir si les projets sont bien gérés », annonce le chef de l’Etat. Et Abdoulaye Wade de continuer : « Nous allons inventer des tableaux blancs dans l’enseignement. L’enseignant aura un ordinateur avec une base de données bien fournie pour illustrer ses propos. Cela n’existe pas encore en Afrique, mais ça s’applique en Chine. Les enfants doivent aussi vivre l’ère du numérique », déclare-t-il.

Mamadou Diallo

(Source : Le Quotidien, 28 décembre 2007)

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