Numérique : la France explore des opportunités d’investissement au Gabon
lundi 20 janvier 2025
Le Gabon se positionne comme un acteur majeur du numérique en Afrique centrale. Pour continuer à développer ce secteur, le pays mise sur l’attraction des investissements étrangers.
L’ambassadeur de France au Gabon, Fabrice Mauries, a rencontré la semaine dernière le ministre gabonais de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, pour échanger sur les opportunités d’investissement dans le secteur du numérique du pays.
« Les discussions ont également porté sur les possibilités d’investissements privés français dans le secteur du numérique, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités. Ces échanges constituent une étape importante pour consolider les liens entre nos deux pays et faire du numérique un levier de développement durable et inclusif », peut-on lire dans un communiqué du ministère de l’Économie numérique.
Le Gabon pourrait être un terrain prometteur pour les investisseurs français. Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), le pays affiche un niveau de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) élevé, avec un score de 74,7 sur 100. Il se classe ainsi 10e en Afrique et 1er en Afrique centrale. En ce qui concerne le développement de l’e-gouvernement, le Gabon obtient un score de 0,5741 sur 1, se plaçant au 15e rang sur le continent et premier en Afrique centrale.
Au 30 septembre 2024, le Gabon comptait 3 207 794 souscriptions mobiles, soit 177,94 % de la population estimée à 1 802 728 habitants, selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Gabon (ARCEP). Le taux de pénétration d’Internet dans le pays atteint 127,85 %.
Un partenariat avec la France pourrait permettre au Gabon de consolider sa position de leader dans le domaine du numérique en Afrique centrale. Ce partenariat vise à accroître la contribution du secteur numérique à l’économie gabonaise, actuellement estimée à environ 5 % du produit intérieur brut (PIB). Le pays prévoit d’augmenter cette part pour atteindre entre 10 et 12 % d’ici fin 2025.
Melchior Koba
(Source : Agence Ecofin, 20 janvier 2025)