De manière, générale Ibm veut s’attaquer au marché de l’Afrique et du Sénégal en particulier avec des solutions pour développer le business software.
Ibm est une société de technologie avec un chiffre d’affaires de 90 milliards de dollars par an. La fabrication de ses logiciels lui permet de vendre entre 3 500 et 4 000 brevets par an et représente 16% de son chiffre d’affaires. Ibm est aussi une société qui fait du business consulting, c’est-à-dire qui prête de l’argent pour la définition de projet et de l’implantation. « Cependant, nous ne proposons pas souvent des produits Ibm à nos emprunteurs. Nous essayons de répondre de façon significative aux besoins de notre clientèle », souligne M. Baba Zoumanigui, Vice-président information management Software Group.
La caravane d’Ibm, qui est partie du Maroc en passant par l’Algérie et la Tunisie, s’est arrêtée au Sénégal avant de poursuivre vers le Cameroun et le Gabon. « L’idée est de promouvoir les solutions software Ibm. C’est dire que Ibm a les solutions. Qu’il est présent sur le marché pour accompagner les entreprises. Tout le monde sait que nous avons des solutions qui répondent aux besoins du marché et que nous pouvons, à travers les solutions, les accompagner dans la réalisation de leurs projets », explique M. Alioune Sarr, représentant d’Ibm pour l’Afrique et l’Europe de l’Ouest. Une occasion pour les organisateurs de cette caravane, qui s’est arrêté le temps d’organiser un séminaire à Dakar, « de travailler avec nos partenaires technologiques Cfao et Abm, de rencontrer les clients, de définir nos stratégies sur le terrain à travers nos partenaires avec une force commerciale, des visites clients, des sciences de formation et de transfert de compétence par rapport aux partenaires », ajoute M. Sarr.
C’est la nécessité de satisfaction des besoins de la clientèle qui les a poussés à promouvoir le système On-demand, thème de ce séminaire. Ce système, selon M. Alioune Sarr, « c’est tout simplement l’informatique au service du citoyen, du client, de la demande. Dans un monde on-demand, on doit aider l’entreprise à réagir avec souplesse aux menaces externes par rapport à la compétition ».
Au-delà de ces trois éléments, le reste revient aux éditeurs et aux compagnies, qui doivent faire en sorte que l’informatique soit digeste. « Nous ne souhaitons pas que le banquier se mette à faire de l’informatique approfondie, nous souhaitons que le banquier se mette au métier de banquier, le distributeur fasse son métier de distributeur. Que l’artiste peintre fasse ses tableaux et se mette en position de pourvoir montrer ses œuvres à travers le monde », ajoute M. Zoumanigui. Mais il faut que l’Etat soit plus efficace dans la qualité des services et que des décisions ne soient pas prises au jour le jour.
Safiètou KANE
(Source : Le Quotidien, 21 février 2005)